Derniers Avis : Miss Peregrine et les enfants particuliers - Page 11

Léger malaise chez moi hier soir lorsqu'un couple d'amis qui venait diner a vu la boite du Bluray de Miss Peregrine sur le buffet. "Ah Charles, il est bien ce film ?" m'ont-ils lancé. Oui, il est agréable à regarder. "Qui l'a réalisé ?" Bon réflex que de poser cette question, il s'agit de Tim Burton. "D'accord, donc effectivement le film doit être bon !". Et bien non. Enfin si, mais non. Ce n'est pas parce que Burton est aux manettes d'un film qu'il est bon. "Tu exagères Charles, c'est un excellent réalisateur tout de même, c'est bien connu !" Vraiment ? Mais ce type n'a rien fait de bon depuis 10 ans ! Pour être tout à fait honnête, si, il a fait Frankenweenie, que j'ai beaucoup apprécié, mais qui est en fait une reprise d'un de ses courts-métrages d'école de cinéma, donc pas un nouveau projet. Depuis, il n'y a eu, au mieux, que du très moyen. Le grand Tim, surcoté comme nulle autre, a été choisi pour porter à l'écran ce roman pour ados. Quelque part entre Harry Potter et Un Jour Sans Fin, le film a une vraie poésie, et a pour lui de prendre le temps de poser l'intrigue. Un des principaux défauts du film réside dans le choix de l'acteur principal, qui a le charisme d'une huitre et l'expressivité qui va avec. Aussi, si j'apprécie que l'histoire prenne son temps avant de se lancer, il faudrait qu'elle s'emballe davantage lors des pics d'intensité. Heureusement, Burton fait du light et n'a pas la main aussi lourde qu'à son habitude, ce qui laisse au film une légèreté fortement appréciable. Fortement divertissant, esthétique et poétique, ce long-métrage est une réussite, indéniablement, même si il est à mon avis nettement perfectible.

Phénomène littéraire, « Miss Peregrine et les Enfants Particuliers » n’avait aucune chance d’échapper au rouleau compresseur hollywoodien dont les droits ont été acquis peu de temps après sa parution par la 20th Century Fox. Autre évidence, son adaptation ne pouvait échoir qu’à Tim Burton, tant l’étrangeté du livre fait écho à l’univers sombre et énigmatique du réalisateur. Oscillant entre l’effroi et l’amusement, le scénario est intriguant mais peine hélas à tenir toute la durée du film sur cette même voie. Dommage. Sans être abrutie par les effets visuels, la mise en scène est élégante et la photographie très belle. Dominant le casting, Eva Green nous ensorcelle de son charisme et de son regard.

On reconnait d'emblée la patte de Tim Burton et tout ce qu'il sait mettre en place dans plusieurs de ces films,à mi-chemin entre le féerique et une ambiance glauque .Chacun de ces films est un univers à part entière,étoffé à l'aide de monstres,marionnettes et personnages aussi excentriques les uns que les autres.Le film est assez prenant dès le début ,et l'un des défauts que je peux lui reprocher,c'est le fait que le méchant ne fais pas si méchant que ça.On peut également souligner le coté insociable du personnage principal,qui à défaut de se trouver des amis ordinaires,s'en fait des extraordinaires,ce que je trouve assez cliché pour ce genre de film. Bref du Burton quoi,je recommande.

Avant d’entamer l’analyse, n’oublions pas qu’il s’agit d’un point de rupture que Tim Burton entreprend en adaptant une œuvre de Ramson Riggs (2011). Ce qu’il faut d’entrer de jeu apprécier, c’est de se régaler devant un style polyvalent qui harmonise les genres et rend hommages à des spécialistes visuels. Obligation ou réelle implication ? A nous d’en juger !
Pour commencer, l’écho à la réalité n’est pas une marque de fabrique innovante, on y a tous déjà goûté un moment ou un autre. « La différence » est ce qui nous définit, mais la guerre départage cette notion en mettant en avant la discrimination d’un point de vue sociale. Et pour appuyer cette hypothèse, les boucles de du temps et autres inversions temporelles ont regagné le touché du réalisateur. Ce qui nous offre une multitude d’interprétations et de possibilités scénaristiques.

Chaque acteur tient son rôle à merveille, sauf peut-être ce petit Asa Butterfield (Jacob) peu expressif et surjoué dans l’évolution du personnage. Sa place centrale prend rapidement de « l’énormitude » dans sa manière d’aborder les relations avec les autres particuliers. Et c’est un point à souligner car au final, il ne pèse pas son implication par son jeu d’acteur monotone. Et bien qu’Eva Green en Miss Peregrine soit très souvent victime de cette dernière observation, ici, elle arrive à se rendre excentrique et attachante malgré la place secondaire qu’elle occupe.
Pour Samuel L. Jackson en revanche, ce rôle rendra les amateurs perplexes sur le véritable rôle du méchant qu’il campe en mode « babacool ». Pourquoi pas ! La recette fait son effet bien autour du divertissement visuel.

Ce qui aurait pu néanmoins être plus approfondi, ce sont les ruptures soudaines de la routine familiale qu’entoure Miss Peregrine et ses protégés. Autrement, l’univers présenté fait office d’une cage où ils resteront à jamais enchainés si on y réfléchit bien. Ils manquent de présence en dehors de leur introduction trop thématique. L’arrivée de Jacob permet cette rupture mais à son apogée seulement. Ce que je cherche à dire, c’est qu’on laisse trop à l’écart ces particuliers qui ont tant à démontrer moralement, à présent que nous connaissons leur compétence.
Ce que l’on aurait également pu éviter, c’est la reprise narrative pour expliciter des actions qui le sont déjà suffisamment… On admet bien le cadre familial, cependant tous ces petits détails donnent des longueurs affligeantes qu’on aurait pu épargner en dépit de ces dernières suggestions narratives.

Mais trouvons des bons points et il y en a. Du Stop-Motion en live faisant directement hommage à Ray Harryhausen, père fondateur des effets visuels dira-t-on., rendant également hommage à « Jason et les Argonautes » que les fans apprécieront. En résumé, Burton s’est libéré de son style en associant uniquement ce qui lui plait dans ce film. Une œuvre qui ose effrayer la jeunesse par la métaphore de leur cauchemar, de créatures que l’on soit seul à pouvoir distinguer et à combattre. Mais le plus subtile dans tout cela reste la performance acquise en trouvant le bon compromis entre l’élan familiale et la trame naturel et sombre de l’histoire.
Enfin, Burton aura raison de la jeunesse et de ses suiveurs à l’esprit ouvert aux suggestions d’évolution. Un défi remarquable qui n’induit pas d’horreur mais seulement de la frayeur puisée dans la racine de nos cauchemars. Au final, il nous a servi des particuliers savoureux dont on le considèrerait également membre de cette fantastique communauté.

Un conte merveilleux, morbide, romantique ... bref Tim Burton revient (enfin) à son meilleur ! (et sans oublier le supplément d'âme qui faisait cruellement défaut à ces derniers films).

Il n'y​ a pas à tortiller, Tim Burton est vraiment un génie du genre fantastique !!!!
À quand même réserver aux plus grand car certaines scène font frissonner ( pour les petits) ...

Tim Burton sait poser une ambiance, un univers particulier; un véritable conte pour adulte; à la fois fantastique et sérieux. On y retrouve toujours une touche d'humour bien dosée particulièrement avec Samuel L dont son style colle bien dans le rôle du méchant.
Certains plans sont superbe: on pense au passage sous la mer ou la façon spéciale de filmer le bombardement par exemple.
Ce qui pêche vraiment c'est l'absence de message. De plus l'enchaînement et le dénouement est extrêmement classique; pas de surprises scénaristique! Alors on ne s'ennuie pas, mais on aimerait plus!
Je ne parlerai pas de l'aspect voyage dans le temps qui est traité à la "what the fuck" total, de toute évidence ce n'était pas du tout la préoccupation du scénario ( bon allez hop, on est dans la boucle et cela explique tout; mouais!).
Le jeu d'acteur reste très bon et nous fait tenir les 2 heures sans problème; cependant ce n'est pas un film que l'on regarde 2 fois; et c'est bien dommage au vu de son univers.
Bref: la réalisation est top mais on manque cruellement de substance! Un bon divertissement sans prise de tête.

Le film met du temps à démarrer. L'introduction est bien trop longue. Avec un peu de patience, on arrive au plat de résistance et on se dit que çà va devenir intéressant. Hélas Il nous laisse un peu sur notre faim car si certains effets spéciaux et "pouvoirs" font impression, le tout est assez moyen. Les "méchants", présentés comme quelque chose de terrible, s'avèrent, au final, complètement insignifiants. D'ailleurs, la mise en scène est parfois ridicule et les scènes d'action souvent médiocres, pour ne pas dire catastrophiques. D'autre part, la gestion scénaristique concernant les boucles temporelles est confuse. Une histoire d'amour tente d'enjoliver la chose mais y arrive à peine. Bref, un film qui devrait surtout plaire aux enfants.

J'ai beaucoup aimé le film, le choix des acteurs est pas mal, l'histoire est vraiment très bien le petit hic, c'est qu'il 30' de mou et ça fait un peu décrocher du film. Et l'espèce d'humour enfantin ne colle pas trop avec le film.
On peut dire que le film est "bien" ou "sympa" quoi, rien de plus ..

Le film fonctionne, Eva Green est excellente comme à son habitude, la petite présence de Samuel Jackson est agréable mais même si Burton est enfin de retour (par rapport à Big Eyes dont il était absent) il faudrait sérieusement qu'il aille dans l'inconnu, dans ce qu'il n'a pas encore exploré dans son immense univers pour réussir à reconquérir un public qui part inexorablement ailleurs...

3,5 pour la 3D les pouvoirs des enfants se prêtent parfaitement à la 3D, les effets de profondeur sont magnifiques mais le gros bémol c'est les effets de jaillissement, c'est bien simple il n'y en a aucun alors que certains moments du film s'y prêtaient.

Sinon film sympathique, qui se laisse voir même s'il manque le petit truc qui ferait passer ce film dans la catégorie des Harry Porter et autres Monde de Narnia.

Avec ce film Tim Burton nous replonge dans son univers fantastique où il excelle. Mais, il me semble qu'il ne nous avait pas fourni une qualité d'images comme celle là depuis longtemps. Certaines scènes sont des tableaux animés et il ne faut pas suivre le scénario sans les voir. Bien sûr, l'histoire ne casse pas 3 pattes à un canard mais elle se laisse regarder avec plaisir.

Les 1 point sont pour Tim button et le 0,5 pour l'effort. L'histoire est beaucoup trop étrange et peu compréhensible.

Dans l'industrie actuelle, Burton a bien sa place. On a voulu faire sans lui mais il prouve bien qu'il est encore, au milieu des faiseurs, l'un des grands artistes créateurs dans l'univers si défiguré d'Hollywood. L'introduction est compliquée mais ouvre un univers plus complexe qu'il n'y paraît.

C'était trop bien j'ai adoré en plus j'étais avec une amie et mon frère on a eu des frissons à des moments mais c'était rigolo et on acheter un DVD de ce film