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El Chupacabron
28 abonnés
88 critiques
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4,0
Publiée le 19 octobre 2016
Tim Burton est un merveilleux conteur... Et puis il n'y a pas Depp (ouf! ^_^), A déconseiller aux plus petits (certaines séquences sont peu ragoûtantes). Effets spéciaux enchanteurs. Note d'humeur : 15,5/20
Après Big eyes, Tim Burton retrouve le cinéma fantastique avec cette adaptation de Miss Peregrine et les enfants particuliers de Ransom Riggs. Malgré un scénario possédant de grosses faiblessesspoiler: (le fonctionnement des « boucles » n’est pas suffisamment bien expliqué, Barron qui ne voit pas les "creux" à la fin alors qu’il les a commandé pendant tout le film et qu’il en a été lui-même un…) , Burton arrive à créer un univers intrigant et des personnages attachants. On y retrouve également tout l’amour de Burton pour le cinéma fantastiquespoiler: (même si elle est présente dans le roman, il a obligatoirement pensé à Jason et Argonautes en tournant la séquence des squelettes se battant) . On apprécie aussi le fait de retrouver un casting quatre étoiles (Eva Green, Asa Butterfield, Samuel L. Jackson, Terence Stamp ou encore Judi Dench), des effets spéciaux très réussis et une 3D présentant de beaux effets de profondeur. Malgré ses faiblesses, ce film destiné en partie aux enfants permet de continuer à espérer dans la capacité de Burton à offrir un univers original et décalé.
Comme une drôle d'impression que Tim Burton a été encadré ... Non pas que sa dernière sortie soit mauvaise mais on ne retrouve à mon sens jamais vraiment son univers tordu et gothique. Pour autant il s'appuie ici sur un casting de qualité avec un Samuel L. Jackson décalé et drolatique et une Eva Green efficace avec sa beauté froide unique. Le scénario, sans retourner les têtes, reste sympathique et Burton assure une nouvelle fois côté réalisation, c'est propre et sans bavure. En revanche, on peut parfois trouver le temps long, notamment lors de le longue mise en place, par contre le final semble quelque peu expédié. Clairement ce n'est pas un Burton majeur mais c'est tout de même bien plus emballant que "Dark Shadows" et ça constitue de fait un bon divertissement avec heureusement quelques scènes un rien glauques qui nous rappelle quand même que l'on a bien affaire à un Tim Burton ...
Film fantastique plein de références et très original, qui voyage dans les boucles du temps (façon jour sans fin) avec une esthétique très années 40. Les enfants particuliers sont loin des Xmen dans leur préoccupations et leur apprentissage. J'ai adoré sa deuxième partie, drôle et pleine d'humour avec un Samuel L Jackson déchaîné et un clin d'œil au film des années 60 Jason et les Argonautes, pour son armée de squelettes très réussie.
Phénomène littéraire, « Miss Peregrine et les Enfants Particuliers » n’avait aucune chance d’échapper au rouleau compresseur hollywoodien dont les droits ont été acquis peu de temps après sa parution par la 20th Century Fox. Autre évidence, son adaptation ne pouvait échoir qu’à Tim Burton, tant l’étrangeté du livre fait écho à l’univers sombre et énigmatique du réalisateur. Oscillant entre l’effroi et l’amusement, le scénario est intriguant mais peine hélas à tenir toute la durée du film sur cette même voie. Dommage. Sans être abrutie par les effets visuels, la mise en scène est élégante et la photographie très belle. Dominant le casting, Eva Green nous ensorcelle de son charisme et de son regard.
Nouveau film de Tim Burton qui déçoit ces dernières années par des films pas assez abouti. Ce film reste dans la lignée des précédents : excellent univers, des idées folles et magiques mais une mise en scène et des invraisemblances trop importantes pour en faire un film mythique. On suit l'histoire d'enfants dits particuliers car en possession de "pouvoirs" particuliers. Ces enfants se cachent dans des boucles temporelles pour fuir des créatures malfaisantes. L'arrivée d'un jeune garçon va bouleverser le quotidien d'un groupe d'enfants. Certaines scènes sont vraiment bien faites et l'histoire reste captivante. Je suis légèrement déçu d'Eva Green, magnifique mais un rôle en manque de profondeur et du maestro Samuel L. Jackson qui incarne le méchant principal. Celui-ci aussi a un rôle un peu bizarre. Il n'effraye pas beaucoup surtout lorsqu'il parle (dialogues un peu niais) et se montre au final bien mou du genou. Bref : dommage de voir un scénario si faible devant tant de belles idées.
Déçu par les derniers Burton, celui-ci vient de me réconcilier avec le réalisateur américain. Savant mélange entre l'univers sombre d'Harry Potter et celui de L'étrange Noël de Mr Jack, d'un point de vue graphique, il est passionnant du début à la fin et ce, sans saute de rythme. De plus, c'est hyper bien joué et Samuel L. Jackson n'est jamais aussi bon que lorsqu'il cabotine outrancièrement comme il le fait là ! Après on se perd toujours un peu au niveau de la cohérence dès lors que les boucles temporelles sont évoquées dans les métrages comme c'est le cas ici et certains personnages sont un peu sous-exploités, mais ce serait vraiment faire la fine bouche devant un tel divertissement de qualité !
Depuis une bonne dizaine d'années, de film médiocre en naufrage complet, on a fini par perdre notre foi en Tim Burton, lui qui nous fut tellement essentiel à ses débuts. De bonnes critiques sur ce "Miss Peregrine", apparemment une adaptation de l'un de ces piètres ouvrages anglo-saxons pour ados, que certains s'acharnent à qualifier encore de "livres", nous ont ramené dans une salle, alors que depuis longtemps un visionnage distrait en vidéo d'un film de Burton nous suffisait bien. Mal nous en a pris, car la banalité - je n'ose dire la médiocrité - est toujours là, aveuglante (à moins de se laisser aveugler justement par la beauté stupéfiante d'Eva Green - dans un rôle outré et purement décoratif -, comme d'aucuns...). Pourtant, on a bien envie de retrouver les merveilleuses sensations de jadis devant les enfants perdus et les monstres touchants que Burton rendait inoubliables : las, passé une longue introduction intrigante qui maintient l'espoir en nous, nous n'auront finalement droit ici qu'à des clichés de blockbuster hollywoodien - on est très, mais alors très près des X-Men, ça frôle même le plagiat -, ou au mieux à des esquisses maladroites de personnages qu'on aurait autrefois qualifiés de "burtoniens", en effet, mais qui n'arrivent jamais à s'incarner en quoi que ce soit d'intéressant, de touchant ou même de simplement crédible. Il faut avouer à la décharge de l'ami **Tim*que le scénario qu'on lui a "confié" est sacrément mauvais, entre une histoire abracadabrante et inutilement compliquée (tout ça pour "justifier" des monstres invisibles gobeurs d'yeux...!), des boucles et des paradoxes temporels pitoyablement incohérents, et des scènes d'action ridicules, qu'il aura bien du mal à faire tenir debout (je pense au lamentable combat général sur la jetée de Blackpool, un moment vraiment embarrassant pour tout le monde), lui qui n'est justement pas du tout un metteur en scène de "spectacle". Bref, nous sortons de ce "Miss Peregrine" largement consternés, et jurant - mais un peu tard - qu'on ne nous y reprendrait plus.
Alors Tim Burton sans Danny Elfman....il Perd de tout son essence...la musique nous ennuie durant tout le film. Il ne se Passe pas grand chose. Même Les fx sont parfois étrange voir mauvais (squelette) on est loin, voir TRÈS LOIN des sleepy hollow, Batman, bigfish...le scénario est mauvais, il aurai du explorer plus en détail la fin du film qui est beaucoup plus intéressant. Et faire tout ce film en 10min d'explication... très déçus :(
Nous y voilà, Miss Peregrine et les Enfants particuliers marque le retour à la fois tant attendu et tant redouté d'un Tim Burton jusqu'ici en pleine errance artistique, entre échecs commerciaux et films oubliables (voire complètement ratés). Alors, faut-il aller voir sa dernière fantaisie gothique ? Burtonophiles, courrez-y sans pour autant vous attendre à un chef-d'œuvre (ce n'est pas moi qui vous en empêcherai de toute manière). Les autres, passez votre chemin ! Où sont donc passés la poésie d'Edward aux mains d'argent, la loufoquerie de Sleepy Hollow et la causticité géniale de Mars Attack ? Si la thématique des « freaks » et de la différence propre à toute l'oeuvre de Tim Burton jalonne effectivement son nouveau long-métrage, j'avoue pourtant avoir eu un mal fou à reconnaître la patte si particulière du cinéaste. Et pour cause, adapté d'un énième roman pour adolescents post-Harry Potter, le scénario, balisé au possible, enchaîne les situations téléphonées et présente les plus tièdes caractéristiques du blockbuster américain, nous laissant l'impression que Burton a voulu se conformer à un genre racoleur et commercial, afin de rattraper le flop qu'avaient réalisé Frankenweenie et Big Eyes au box-office. En réalité, ce film, nous l'avions déjà vu maintes et maintes fois, en mieux. Miss Peregrine, C'est Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban sans l'inventivité de J. K. Rowling. C'est X-Men sans la modernité et la profondeur qu'avait su insuffler Brian Singer aux deux premiers volets de sa saga. C'est Le monde de Narnia sans Tilda Swinton dans le rôle du méchant... Qui est tenu ici par un Samuel L. Jackson plus gênant qu'il ne l'a jamais été. Pour ce qui est de l'acting, on se réjouit cependant de la divine interprétation d'Eva Green (possible nouvelle muse du cinéaste après Helena Bonham Carter), qui illumine l'écran à chacune de ses apparitions. Quant à la mise en scène, elle est à l'image du long-métrage : impersonnelle et banale, si l'on excepte quelques motifs Z tantôt amusants (la petite animation en stop-motion), tantôt embarrassants (ces créatures qui courent après des yeux et les gobent). Concernant les effets spéciaux, il n'y a pas de quoi crier à la faute de goût ultime comme sur Alice au pays des merveilles. En revanche, on est en droit de s'interroger sur la santé de Tim Burton face à l'inexplicable « hommage » aux Argonautes lors du dernier acte. Une bataille de boules de neige sur fond de musique électro-pop à la David Guetta. On n'avait pas vraiment envie de subir ça...
Tim Burton signe avec Miss Peregrine et les enfants particuliers, son dix-huitième film. Un opus particulièrement attendu, d'autant plus que les oeuvres du réalisateur ont tendance à diviser, depuis déjà quelques années. Le résultat est-il à la hauteur de l'attente ?