Avis : Scream - Page 10

Scream est un super bon film. J'ai apprécié retrouver Sidney et Gale pour un cinquième opus qui est pour moi une belle surprise.

3,1 à l'instant ou j'écris ces lignes.
Le film est plutôt réussi. ça fait un peu comme le 1er de 1996, vraiment le résultat est sympa. cette ambiance macabre manquait au cinéma depuis le dernier S4. comme quoi, pas besoin d'être wes craven pour faire vivre cette saga là preuve.

je recommande !

Mais bon sang ... pourquoi ? pourquoi une énième suite au scénario rocambolesque ?

comment est-ce possible de se faire produire un script pareil ? .... décidément, les scénaristes des slashers sont restés figés !! quand est ce que vous allez arrêter de monter la bande son à chaque ouverture de porte d'entrée, de réfrigérateur, de miroir de salle de bain?? ... non mais stop quoi, cassez les codes un peu, creusez vous les méninges !!! à aucun moment on se sent emporté dans ce nanar qui soit disant relance la franchise ! d'un ennuie Mortel !!!

De bonnes idées dans le scénario. Mais malheureusement trop prévisible niveau screameur... le coup de la porte du frigo qui arrive au moins 3 fois dans le film c'est moyen. Y'a des passages inutiles et lourd. Ya un côté inception de film dans le film mais pas terrible. De plus le côté "je suis poignarder mais osef je continue ma vie" c'est too much

Un « Scream hommage » qui casse les codes et qui assure de solides recettes au box-office US même s'il se rapproche un peu trop de l'original! Le grand Wes Craven n'est plus. "Scream" (2022) est dirigè par la team Tyler Gillett / Matt Bettinelli-Olpin et produit par James Vanderbilt! Cela change tout! Ce nouvel opus reste toutefois efficace, formellement bien fait, et les inquiètudes se dispersent au fur et à mesure que l'histoire avance! C'est là un point important, d'autant plus que Neve Campbell, Courteney Cox et David Arquette reprennent du service dans un opus bâtard et purement nostalgique! Le trio de stars ne se prend jamais pour des victimes, faisant face aux èvènements tels qu'ils se prèsentent, ravigote au besoin les souvenirs d'une èpoque à Woodsboro, serre les lèvres et regarde le danger « Ghostface » sans chercher à s'y dèrober! La pierre angulaire de « Scream » est Wes Craven! Tout le monde est d'accord sur ce point, mais il fallait trouver une optique de miroir qui donne l'illusion de faire quelque chose de nouveau pour relancer une franchise qui dèjoue plus ou moins l'idèe d'être une suite...d'une suite! De ce côtè là ça fonctionne, c'est même plaisant à regarder avec plusieurs passages sanglants assez inattendus...

Enième suite qui nous joue la carte du renouveau en choisissant entre autre un titre épuré, prenant ainsi le spectateur pour un con, pas près à lire un "Scream 5". Le film reprend le paramètre des films adaptés des faits divers, la saga "Stab", ersatz assumés des vrais "Scream" et on se demande encore quel passé va ressurgir pour rendre crédible un retour de Ghostface. On comprend vite que les auteurs ne se sont pas foulés, on retrouve des passages tiers copiés-collés, de la scène d'ouverture au groupe d'amis en passant par leur rdv récré sur le banc, la fête et comme de par hasard tous également fans de films d'horreur... etc... Pas une once d'effort sur le scénario, un mobile et un passé hyper poussif et invraisemblable pour expliquer le retour de Ghostface, et surtout une Sidney Prescott alias Neve Campbell qui n'a pas du tout envie de revenir - le cachet devait être bon ! On devine qui sont les coupables, usant justement trop des "trucs" des précédents films. Juste un énième tiroir caisse inepte et opportuniste. À oublier.
Site : Selenie

Une vieille licence a la vie dure. Plus son heure de gloire s'éloigne, plus elle se replie sur elle-même. Dans le genre, la dernière décennie fut particulièrement douloureuse pour Scream. Le quatrième volet est passé inaperçu, la série dérivée fut annulée, et la disparition de Wes Craven sonnait comme le dernier clou dans le cercueil réservé à la saga. Puis sa grande sœur Halloween est revenue en fanfare, symbole d'une époque où la nostalgie est devenue une valeur refuge pour l'industrie. Donc pourquoi se priver d'un cinquième volet ? Officiellement, on gomme le numéro - synonyme de rabâchage - comme note d'intention : promis, on revient à l'original. Officieusement, le titre le plus approprié est bien Scream V.

Auteurs du petit succès Wedding Nighmare, Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett s'imposent comme le choix de l'évidence pour rendre hommage au regretté Wes Craven. Ils ont l'humilité, l'envie et les sarcasmes, c'est déjà bien. Pour ce qui est d'envoyer l'acide, les suites ont fait le tour de la question, plusieurs fois même. Dans le quatrième, l'idée était d'inverser la tendance en maximisant la satire pour prendre à reverse avec un twist bien vu, bien tordu, totalement adapté à un temps qui est toujours le notre. En somme, la boucle était bouclée. Ce chapitre 5 en a conscience, il fait donc le choix de...ne rien ajouter.

La sentence est lapidaire mais pour tout dire, c'était la plus indulgente envers Scream V eut égard à certains poncifs qu'on croirait extraites des pires navetons. Le long-métrage les joue au premier degré alors que c'est le genre de travers que ses prédécesseurs raillaient (avant de s'y engouffrer dans le 3). On est donc rassuré de retrouver de temps à autre l'ironie caractéristique de la franchise pour compenser la très mauvaise idée de départ (liée à Sam, l'héroïne). Certaines piques envoyées à la mode du recyclage sont amusantes (requels, legacyquels, bonjour les néologismes affreux), il faut quand même avouer que ces traits d'esprit ne sont que des redites. La révérence est sincère mais empotée.

Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett peuvent s'amuser avec certains codes lors de séquences jouant habilement les effets de manche ou le hors-champ, ce n'est jamais pour les renverser. On en revient rigoureusement aux mêmes finalités, ce qui a le don d'agacer puisque Scream V ne va jamais au bout des choses. Ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas y trouver son compte, par exemple lors d'une introduction plutôt pas mal. Pour ma part, je retiens surtout une séquence à l'hôpital extrêmement bien exécutée. Pour ainsi dire, le moment où les planètes s'alignent, la mise en scène se trouve et la tension grimpe inexorablement. Le reste du temps, les réalisateurs peinent à cadrer les lieux (Woodsboro existe à peine) pourtant primordiaux à l'instauration d'une ambiance. C'est notamment vrai dans son final. Pour les fans, la relecture bouffonne sera au mieux distrayante car très loin du carnage à l'œuvre dans le premier.

Aucun reproche à faire sur le casting, c'est bien tenu. Une partie des nouveaux ont de quoi faire même les moins bien traités. Sam est écrite n'importe comment, de fait je serai bienveillant envers Melissa Barrerra qui patauge avec élégance. Jack Quaid fait une belle entrée, rigolo sans être lourdingue. L'atout, c'est incontestablement Jenna Ortega, parfaitement crédible et investie. Sa seule concurrence, on la trouve chez...David Arquette, qui se paie le comeback le plus fort parmi les anciens. Courtney Cox a droit à son beau moment tout comme Neve Campbell, hélas le script (peu adroit) ne sait pas quoi faire avec elles.

Sur l'échelle de la saga, on se situe à peu près au niveau du deuxième volet. On alterne le bon et le mauvais, quelques moments qui tranchent mais surtout le plaisir de voir une distribution s'amuser. L'avenir nous dira si Ghostface est reparti pour une trilogie. Ce qui est sûr, c'est qu'il ne pourra pas continuer à tourner en rond s'il veut garder Scream dans les bonnes grâces du public.

Matt Bettinelli-Olpin et Tyler Gillett reprennent le flambeau du regretté Wes Craven pour ce cinquième épisode. Ils le font avec un profond respect mais sans oser y apporter une touche personnelle. Le "Scream" de 2022 est plutôt amusant lorsqu’il plaisante avec les évolutions du cinéma hollywoodien mais manque de surprise et de nouveaux personnages marquants.

Ce nouveau volet retourne aux sources avec des faits rappelant le 1er volet !! C'est sanglant et violent !! Facilités scénaristiques, incohérences !! On est bien dans un " Scream" et c'est toujours plaisant jusqu'au dénouement qui révèle tout !!

Une saga qui est maintenue sous respirateur artificielle, et paradoxalement il est peut-être meilleur que le quatrième volet pourtant de Wes Craven. Ce côté meta déjà présent dans le second opus est poussé à son paroxysme et en devient presque ridicule, car il ne cesse de dénoncer le manque d'originalité des suites et ce côté commercial faites pour l'argent aux mépris des fans et se vautre littéralement dedans quasiment tous le film en faisant preuve d'une flemingite aigüe en terme d'écriture et de renouveau. Cela lui fait perdre toute identité, crédibilité et surtout rend le tout d'un prévisible absolu. Certaines scènes sont légèrement grotesques comme cette scène d'hôpital ou, spoiler: après avoir tiré sur le tueur, Dwight revient en arrière pour lui tiré une balle dans la tête,
alors qu'il avait mille ocasions 2secondes avant. Las anciens n'apporte rien au scénario et se contente de rejouer les mêmes scènes des précédents volets. Tout comme Matrix et son coté meta récemment, sans être catastrophique, le film est une déception et n'apporte absolument rien de plus qui n'ait pas déjà été raconter, à moins que le cousin germain du demi-frère du tueur originel décide d'intervenir pour un 6ième épisode.

Après avoir évoqué de manière ironique les thématiques des films d’horreur, des suites, des fins de trilogie et enfin des remakes, la saga Scream semblait ne plus avoir réellement de sujets à traiter. La mort de Wes Craven semblait symboliser cet achèvement de la série. Hollywood étant ce qu’elle est, il n’est cependant pas surprenant de voir un cinquième volet voir le jour. Le thème sera désormais la mode du requel qui est un mélange de remake et de reboot. On y retrouve donc une nouvelle génération de personnages associée à l’ancienne. Le problème est que le quatrième épisode faisait déjà un peu la même chose en nettement plus réussi. En effet, la réintégration des héros d’origine semble un peu forcée à l’exception des personnages de la désormais shériffe Hicks et de Dewey, les nouveaux personnages ne sont pas extrêmement intéressants et surtout la motivation du (ou des) tueur(s) n’a aucun intérêt et entre même un peu en contradiction avec une des règles évoquées à propos des requels (les meurtres n’étant pas réellement liés à un élément du passé). En outre, la volonté d’affiliation de certains personnages à ceux du premier film spoiler: (notamment celle de la nouvelle héroïne principale à Billy Loomis)
semble également un peu grossière. En outre, si on excepte une scène capitale dans la saga spoiler: (la mort de Dewey)
qui est plutôt bien faite spoiler: (même si la décision du protagoniste incarné par David Arquette de retourner affronter le meurtrier après avoir réalisé qu’il ne lui avait pas tiré dans la tête semble une fois de plus forcée)
, la réalisation de Matt Bettinelli-Olpin et de Tyler Gillett est loin de posséder la qualité de celle de Wes Craven et en particulier de sa gestion de l’espace : la séquence d’affrontement final est particulièrement assez illisible spoiler: (on ne comprend pas vraiment comment Gale Weathers, qui a été durement poignardée et qui semblait à l’article de la mort, peut réapparaître comme ça sans qu'on s'en rende compte !)
. Malgré tous ces gros problèmes, on peut prendre un peu de plaisir à retrouver cette ambiance (même si l’humour est nettement moins présent et efficace) comme on peut apprécier de retrouver de vieux amis après de longues années de séparation. Ainsi, ce Scream version 2022 (le titre ne comportant pas de numéro ou de sous-titre pour faire référence à cette nouvelle mode assez idiote qu’on trouve notamment dans l’Halloween de 2018) n’est pas véritablement déplaisant mais reste clairement l’épisode le moins intéressant de la série qui ne doit être vu que comme un prolongement purement mercantile et pas réellement indispensable.

Le Remake du premier volet de "Scream" de Wes Craven !!
Ce dernier nous manque parce qu'il savait nous faire peur. 25 ans aprés la sortie de l'original et ses trois suites, on fait revenir les personnages clés de la saga avec des comédiens qui ont disparus dans le Hollywood d'aujourd'hui, Neve Campbell, Courteney Cox et David Arquette et on mélange cela avec des jeunes adolescents dont l'une est la fille du tueur et ex de Sidney qui le vit mal, surtout avec sa soeur. Alors, vous allez me dire pourquoi une note généreuse ? Parce que ça m'a intrigué de savoir qui fait ça, qui tue de façon sanglante et violente avec les portables et couteaux de cuisine. C'est clair qu'on n'a pas peur comme il y a 25 ans avec le cinéaste Wes Craven qui savait mettre du suspense avec les mouvements de caméra, ici, c'est pareil mais sans surprise. Un petit film d'horreur intrigant mais faudrait donner un coup de sonnette d'alarme à Hollywood pour éviter de se répéter avec des Remakes, Reboots et compagnie, le public va se lasser à force.

Scream est de retour 11 ans après le 4ème volet. Mais en voyant ce film, on a un air de déjà vu. Il n'innove pas. En plus, on nous refait le coup de spoiler: deux tueurs
. Sidney, Dewey et Gale sont encore là, les seuls personnages présent dans tous les Scream, mais là cela devient surtout du "fan service". Un scénario sans ces 3 personnages était parfaitement possible. Surtout qu'ils n'apportent rien au film. Le film est très violent mais sans doute trop ! Le scénario est parfois abusif. spoiler: Un des deux tueurs se fait tirer dessus à l'hôpital par Dewey, il reçoit plusieurs balles dans le corps, mais comme il n'a pas eu de balle dans la tête, il est toujours vivant et en pleine forme !!! Après, il pouvait très bien avoir un gilet pare-balles, mais cela ne semblait pas être le cas.
Bref, un Scream qui fait aurait pu faire bien mieux.

Célèbre franchise des années 90, la saga Scream avait su séduire en mêlant le groupe d'universitaire ("teen-movie") avec des éléments stressants ("jump-scare"), un peu de gore, et un aspect "mais qui donc est le tueur". Comment souvent, la qualité et l'élément de surprise s'est étiolé au fil des épisodes, et l'opus ci-présent s'inscrit malheureusement dans cette tendance. Difficile de conserver un niveau d'immersion suffisant quand les incohérences les plus fatales s'enchainent, signe que ce Scream 5 a surtout été créé avec un objectif mercantiliste, à l'image de la réalisation sans imagination, et ce malgré l'activation du bouton nostalgie.

Du très bon ! C'est pas la meilleure intro, ni le meilleur twist final, mais tout ce qui est milieu est très bon. Les nouveaux personnages sont pas mal, le retour des anciens n'est pas poussif ni indigeste, et ce qu'on en fait est très bon également. C'est plus gore que les anciens, mais surtout, c'est plus "direct": on a toujours les fameux appels téléphoniques, et heureusement, mais des fois ca se coursait pendant deux minutes et ca paraissait ridicule, alors qu'ici, on sent que GhostFace va droit au but, et ca fait du bien. Un plaisir !