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Un visiteur
0,5
Publiée le 1 janvier 2013
Le film est purement naze , pourtant l'histoire commence bien , l'histoire aurait pus être passionnante mais pourtant le film n'est que lent et sans aucun rebondissement éclatant , des moments d'ennui atroce , les acteurs sont pitoyable , des actrices qui ne vont pas très loin dans leur rôle ! Breff un navet , dommage car le film aurait pus être bon !!!!
Un film très spécial et assez dérangeant ! Ce film montre la cruauté de l'homme qui peut se cacher chez tout le monde, même les gens bien sous tout rapport en apparence. Les performances des différents acteurs, particulièrement le père de famille et la fabuleuse femme sauvage, sont très bonnes et rendent le récit crédible. Mais le film pèche par un rythme languissant, une absence de scénario véritablement captivant et un certain nombre de zones d'ombres frustrantes. Je me suis demandé par exemple, pourquoi le père décide d'infliger tout ça à cette femme. L'ensemble ne décolle jamais vraiment jusqu'à un final très gore mais peu percutant. Moyen ! Du même réalisateur, j'ai préféré May.
film qui ne devrait pas être classé dans épouvante-horrreur , la violence sanglante physique est présente certes mais largement dépassée par le comportement psycho -abominable du père , Magnifiques images au début de la femme louve, très belle actrice. On suppose à la fin qu'elle récrée sa meute. J'ai beaucoup aimé malgré le choc
Extrême et malsain.... Un film coup de poing qui dynamite la middle-class américaine. Une fin étonnante mais attention aux yeux, cela reste très gore....
A la première vision de The Woman on ne peut pas ne pas être surpris. Surpris tout d'abord que ce 7ème métrage de McKee n'a jamais connu d'exploitation en salles en France. Paradoxalement, c'est ce qui permet de détacher The Woman de la plupart des films de genre sortis récemment et qui exposent leur indigence artistique et l'insignifiance de leur propos sans vergogne. Puis, à mesure que la fiction se déroule, on est cette fois surpris d'avec quelle maîtrise McKee arrive à révéler les pensées, l'état émotionnel, les tensions contradictoires de ses personnages sans jamais qu'ils ne soient explicités verbalement. Au point qu'on en arrive à penser que deux films cohabitent entre chaque plan. Le réalisateur a la capacité incroyable de jouer sur les instincts et la sensibilité du spectateur tout en restant dans une économie de moyens désarmante. Il faut dire cependant que même si The Woman peut, à bien des égards, être considéré comme une fable sociale, toute trace d'esprit de sérieux qui risquerait de glacer le récit est aussitôt dynamiter par une ironie et un humour caustique (voire cruel) dosés à merveille jusqu'à une fin sidérante, touchant presque au délire (gore). Enfin, on est surpris de certains commentaires taxant le propos du film de misogyne. Il me semble que le propos général du film penche plus vers le combat, d'un coté, du rationalisme extrême, la volonté sadique de contrôle total et coercitive du père contre, d'un autre, une certaine sensibilité personnelle proche d'un état enfantin (cf. fin), une attention instinctive aux autres, une pulsion animale étouffée par l'autorité patriarcale. Une histoire de refoulement, en somme. En cela, The Woman constitue une métaphore puissante de la dynamique notre société: l'épanouissement individuelle vampirisée au profit d'un conformisme délétère et implacable.
Difficile d'attribuer une note à cet ovni du film d'horreur. Cruauté et méchanceté sont les maîtres-mots. Maintenant, la façon dont cela a été exploité est finalement assez moyenne. Au début on pense que ce père de famille est prêt à tout pour imposer ses valeurs de droiture et d'homme civilisé. Mais très vite on s'aperçoit qu'il est tout simplement fou sans plus de profondeur de la part des scénaristes.
Meme sans etre trop connus ,les acteurs sont excellents.L'histoire triste,horrible et touchante.Plus qu'un film gore c'est comme la Ligne verte une pochette surprise.A la fin subsiste un sentiment de malaise intense.
Il a fallu neuf ans pour que Lucky McKEE accouche d’un nouvel électrochoc cinématographique digne de la bombe « May ». Avec peut-être des perspectives plus ambitieuses que ce dernier. Car en dépeignant le portrait trash d’une famille bourgeoise et de sa captive « femme-loup», le cinéaste pourfend la bonne conscience de la classe moyenne américaine en revêtant celle-ci d’un visage monstrueux qui n’a d’égal que l‘inhumanité primitive des cannibales dégénérés de « The Woman». Les archétypes utilisés (le père violent, pervers et dérangé; la mère soumise et vulnérable; le fils qui suit les traces de son géniteur dans la cruauté; la fille ado prostrée dans le secret de l’inceste…) sont autant de repères que l’arrivée de la femme des bois va faire éclater. En passant, la gente masculine en prend aussi pour son grade. Oui, « The Woman » sent le soufre (féministe?) et ne plaira pas à tout le monde de par ses débordements gore. Oui, c’est un film de malade qui secoue et qui agresse. Et c’est aussi ça, le grand cinéma subversif.
Un film qui change un peu des films d'épouvante que l'on voit habituellement... Je pense qu'il aurait pu être vraiment mieux si le côté pervers/sadique du père et du fils aurait été plus poussé, je reste un peu sur ma faim de ce côté là. Sinon que dire de plus... Film qui tient le spectateur tout au long, et qui se terminespoiler: en gros carnage . La fin est un peu floue, spoiler: on ne sait pas vraiment qui est l'enfant caché dans la grange avec les chiens.
Si le film commence très bien sur un traitement sarcastique (notamment grâce à la BO de rock indé) et sans concession de la famille américaine respectable en apparence, Lucky McKee et son scénariste Jack Ketchum se lâche un peu trop : à partir du dernier tiers, "The Woman" explicite grossièrement un propos jusque là finement écrit. Dommage...
Remarqué grâce à son excellent "May", le cinéaste Lucky McKee s'attaque à l'univers très controversé de l'écrivain Jack Ketchum, avec "The woman", suite de "The offspring". Comme d'habitude chez Ketchum, la sacro-sainte image de la bonne famille américaine en prend un sacré coup, entre un patriarche autoritaire et violent se mettant en tête de domistiquer une sauvageonne (incroyable Pollyana McIntosh), une mère éffacée tout droit sortie des 50's (Angela Bettis, comme d'habitude impeccable), un fils de plus en plus séduit par le mal, une ado renfermée et mal dans sa peau... Seule la petite dernière fait preuve d'une certaine innocence. McKee et Ketchum pointent ici du doigt une course effrénée à la réussite totalement absurde, confrontant également deux univers finalement peu éloignés l'un de l'autre, le plus sauvage et immoral n'étant bien entendu pas celui que l'on croit. Véritable uppercut cinématographique, "The woman" est un film extrêmement rude pour les nerfs, qui a le mérite d'économiser ses effets, la mise en scène remarquable de McKee optant pour une horreur hors-champ pendant une grande partie du métrage sans que cela n'atténue en rien la puissance évocatrice de l'ensemble, jusqu'à un final cathartique où l'hémoglobine coule cette fois à flot, McKee et Ketchum transformant ce qui n'aurait pu être qu'un torture-porn de plus en véritable déclaration d'amour envers le beau sexe. Ne ratez surtout pas l'épilogue situé à la fin du générique, d'un bel onirisme.