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wesleybodin
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3,5
Publiée le 9 mars 2012
(...) une surprenante série b qui ravira sans forcer les fans du genre. Critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-drame/critique-the-woman/
McKee essaye de nous en mettre plein la vue question gore et effets psychologiques mais au final tout ça manque de fond. Mais chapeau a Angela Bettis pour son interprétation!
c'est simple il ne se passe rien dans ce film 1h40 de film pour voir quoi ? une femme sauvage capturé et enfermé dans une cave et torturé par une famille qui est sous l'emprise du père mdr super crédible et le scénario aurait pu ètre mieux exploité je pense
Apres pas mal d hésitation je me suis finalement laissé tenter. Une histoire simpliste pour moi sur le papier qui pose les choses tranquillement même si quelques éléments restent en suspens. La prestation est correct comme l ensemble du film et nous amène un twist final que l on pourra concevoir sur un ou deux points mais pas sur l ensemble de cette dernière partie ou l on mets les 2 pieds dans la partie "horreur". Loin d etre créatif ou innovant dans "ce sous genre". Il en ressort des bons points et un DTV sans doute du au fait que l on ait pas devant une production US. Mais globalement, sa change un peu même si le scénario pouvait laisser penser d autres points. Un prequel ou autre dans ce genre n est jamais a omettre.lol. Mais dans l ensemble je fusse agréablement surpris la je partais plutôt dans les apriori. A voir. Ame sensibles...
Une décennie après le mémorable May (2002), Lucky McKee nous reviens enfin, aidé du romancier Jack Ketchum (puisque le film est l’adaptation de son propre roman éponyme), avec qui il nous assène, telle une véritable claque, The Woman (2011), un DTV horrifique, psychologique et très politiquement incorrect. On y fait la connaissance d’un avocat, qui sous ses airs de bon père de famille, découvre lors d’une partie de chasse une femme vivant à l’état sauvage. N’hésitant pas un seul instant, il décide de la capturer afin de l’éduquer et de la sociabiliser (en la séquestrant dans son garage !). Cette dernière, cannibale par nature, voit d’un mauvais œil ce qui lui arrive (à vrai dire, on la comprend) et avant même que l’idée nous ait traversé l’esprit, voilà que ce sympathique (en apparence) père de famille décide de mettre à contribution toute sa petite tribu dans sa soit disant respectable mission, à savoir apprivoiser (et donc rendre docile) cette femme des bois. A la distribution, si l’intégralité du casting est composé d’acteurs inconnus du grand public, seule Angela Bettis nous est familière et pour cause, elle tenait le rôle principal du premier long-métrage (culte) de Lucky McKee. C’est donc avec grand plaisir que nous la retrouvons aux côtés de l’épouvantable (mais très performant) Sean Bridgers, dans le rôle du bon père de famille qui va petit à petit dévoiler sa face cachée à la pauvre Pollyanna McIntosh (aux dents acérées). Au final, Lucky McKee nous réserve un torture-porn original et étonnamment misogyne, qui va à coup sûr, en déconcerter plus d’un !
Une claque qui avait fait sensation au festival de Sundance par le réalisateur de l'excellent "May" qui retrouve pour l'occasion la non moins excellente Angela Bettis. Un père séquestre une femme sauvage et force sa famille à "l'éduquer" pour la rendre civiliser... Très vite on comprend que la civilisation n'a pas une définition universelle. Le casting est parfait, outre Angela Bettis il faut saluer les autres, les mâles bien psychopathes à la fille effacée et victime en passant par the woman qui surprend à nous émouvoir. Par contre le scénario instaure un paramètre qui parait important avant de se dégonfler complètement ; SPOILER : l'anophtalmie (naissance sans yeux) n'étant au final qu'une idée inexploitée. FIN SPOILER ... Un bon film d'horreur où la frontière bourreau-victime reste floue et au gore qui fait particulièrement effet. Sans aucun doute un film qui ne laissera pas insensible, d'une façon ou d'une autre.
Un ovni, ce film ! Plutôt bien interprété, un scénario et un déroulé douteux. On ne sait pas bien où veut nous mener le réalisateur. Malgré un élan de curiosité, on s'ennuie vite et la vie de famille n'a absolument rien d'intéressant à nous offrir jusqu'au final où quelques délires scénaristiques semblent avoir pris le dessus. Moyen.
Même si le synopsis est un peu à côté de la plaque, ce film prend un peu d'inspiration dans des classiques du genre torture et gore et nous sert d'intenses moments sanglants et durs à regarder avec quelques agréables surprises et originalités. Un très bon cru du genre mais à réserver aux amateurs.
Un pitch très intéressant nous rapprochant de Greystoke, mais sans le côté romanesque de la chose! Alors que l'ensemble est quelque peu rébarbatif par son côté téléfilm, la violence tout d'abord psychologique de ce chef de famille sans morale puis visuelle par un final sanguinolent qui nous explose au visage. Restent malheureusement de nombreuses questions sans réponses : s'est-elle laissée capturer pour retrouver sa progéniture déjà emprisonnée ? La petite fille de la famille a-t-elle un lien avec cette "femme"? Trop de trous dans le récit pour en faire une révélation, mais un ensemble qui monte en puissance à chaque minute qui passe pour nous amener à une fin quasi gigantesque.
The Woman est un OVNI que seul Lucky McKee était capable de faire. En effet le film est totalement barré du début à la fin et offre une thématique passionnante. La réalisation est originale et l'actrice Pollyanna McIntosh est puissante de charisme...
Le film est vraiment pas mal, l'idée de départ est original et très bien mené tout au long du film il n'y a rien de superflu, du gore quand c'est nécessaire, on se rend compte aussi que un film sur la famille sans "the woman" aurait pu être fait vu ce qu'on apprend sur la famille.
Un grand film insolent, intelligent et inconfortable. Du moins l'un des meilleurs scénarios que le cinéma d'horreur nous ait offert depuis très longtemps. Un propos fou, complètement original au service d'un scénario surprenant le spectateur en permanence, ambitieux qui plus est. Lucky McKee n'a que faire des congruités et du bon goût, risquant parfois le ratage dans sa réalisation et ses choix esthétiques. Il y a quelque chose de presque cotonneux dans le choc The Woman, une apesanteur faite d'étranges arythmies, une violence comme prise à contrepied : un montage passionnant dans ses maladresses, une musique cocasse se refusant à habiller inutilement le métrage, des acteurs parfois moyens voire même médiocres mais aussi une vraie maîtrise de la structure narrative et du traitement des personnages. Ce film est à voir absolument pour qui aura la chance et / ou le courage de l'appréhender, véritable OVNI qui fait preuve d'une troublante générosité thématique et cinématographique. Un film terrible et fascinant, meilleur que le pourtant très bon May...
Un père de famille autoritaire, misogyne et doté d'un sang-froid à toute épreuve (personnage complètement taré au tempérament glauque et quelque peu contrasté, ce qui nous laissera esquisser quelques sourires quant à son comportement) capture une femme à l'instinct animal très développé en tentant de l'apprivoiser à la façon d'une bête sauvage et en faisant participer toute sa petite famille. Rien de bien transcendant, on subit cette captivité originale, avant de voir "The woman" faire éclater sa rage dans un final particulièrement gore (il fallait au moins ça pour le ranger dans la case "horreur").