Un très bon drame et excellemment joué. Un film didactique sur les autistes surdoués mis habilement en image ici. Également un focus sur les "accompagnants". A voir ! 3.5/5 !!!
Oui, ce film est sympa... Oui, l'acteur principal est attachant... Oui, ça se laisse regarder... Mais au final, quel est le message ? Quel est le but ? Pourquoi avoir suivi pendant deux heure cette histoire ? La fin, plate et sans message, gâche un peu tout...
Un chouette film avec un jeu d'acteur juste, drôle et touchant. C'est une histoire humaine bouleversante, j'ai bien aimé. J'ai seulement trouvé qu'il y avait quelques longueurs et la bande originale est pas top.
Des personnages attachants mais sans grandes teneur. Les premiers émois d'un enfant en deuil perpétuel, blessé, isolé, incompris souffrant de troubles autistiques et sublimé par Asa Butterfield, le jeune Hugo Cabret de Scorsese et futur Jacob de Burton. Le film se limite à des rencontres très codifiées mais initiatiques privilégiées, dans l'oeuf des mathématiques et de l'autisme.
Une chronique sur la différence et le dépassement de soi d'un jeune autiste prodige des mathématiques sur une histoire touchante et sensible interprétée par une distribution de qualité - Asa Butterfield en tête. Un très joli et très beau film.
Un sympathique film qui est tout de même inégal que ça soit dans le rythme ou les émotions. Une sorte de "feel good movie" qui est agréable à regarder, mais il m'a manqué ce petit truc, cette émotion supplémentaire qui aurait donné une autre dimension au film que celle de simplement un joli petit film. L'histoire est touchante, les personnages le sont également que ça soit bien évidemment Nathan, qui est coincé dans son univers encore plus depuis le décès de son père et qui ne voit que par les maths, il se demande même à un moment si l'amour n'est pas une équation qu'on peut résoudre, ou la mère qui ne sait pas comment agir pour se rapprocher de son fils et qui elle aussi est enfermée dans sa solitude. Les moments les plus simples sont les plus touchants et respirent la sincérité dommage que beaucoup d'autres sont trop appuyés et trop "tire-larme", il y en avait pas besoin.
Malgré quelques passages un peu mielleux "Le monde de Nathan" reste un film riche en émotions. Qui montre assez bien les difficultés que peuvent vivre un garçon autiste et sa famille. En revanche je trouve que ce film est parfois trop caricatural et restreint trop l'autisme au syndrome d'Asperger (qui touche à peine 10% des individus atteint d'autisme). Il est certes plus honnête que "Rain Man" mais ne suffit pas à sensibiliser le public sur ce qu'est véritablement l'autisme. Mais reste néanmoins un bon film.
J'ai vu ce film hier. Typiquement anglais. Un bijou. Une belle histoire.Un jeu d'acteurs exceptionnel. Comme Mustang que j'ai vu quelques jours plus tôt, il doit être vu par les adolescents.
Un beau film mais bien trop prévisible et avec trop de "déjà vu" à mon goût... En effet, il y a tout pour émouvoir , tellement même que ça rend l histoire moins crédible même si les acteurs sont tous très bon (Asa Butterfield en tête) et convaincants comme ce prof aussi, abîmé par la vie qui grâce a cette relation va se reprendre et retrouver un minimum de joie de vivre.... La rencontre avec cette jeune fille qui va lui faire découvrir les sentiments et donc d aller de l avant.... Bref, ce jour là, j ai trouvé que ça faisait "too much", qu on essayait trop de me tirer des larmes... Impression mitigée donc. Peut être qu en le regardant un autre jour, je l aurai pris différemment et laisser couler une "larmichette"....va savoir! En tout cas, ça n était pas le cas ce jour là!
Un film touchant sur le sort d'un jeune autiste prodige des maths. On ressent parfaitement les troubles du jeune homme, et malgré une dernière partie inégale, le film reste très agréable.
"Le Monde de Nathan" pourra paraître pour certains qu’un film de plus parmi tant d’autres sur l’autisme, une sorte de version moderne de "Rain Man". Pourtant, le film de Morgan Matthews ne cherche pas du tout à lorgner sur les plats de bandes de celui de Barry Levinson et nous propose une vision assez réaliste du quotidien si « effrayant » de ces personnes : le réalisme des difficultés que traverse le héros tous les jours est d’une pertinence non négligeable tant il expose avec sincérité les troubles mais aussi le fonctionnement de cet être « hors norme ». Comment ne pas réagir devant un jeune garçon qui est capable de résoudre des équations de fous à plusieurs inconnues sans difficultés mais qui est totalement désemparé quand il s’agit de discuter de tout et n’importe quoi avec une jeune fille de son âge ou même d’éprouver ses sentiments envers sa propre mère ?! Ah si seulement la vie pouvait être aussi simple que la logique mathématique elle-même. On aurait pu croire que le film s’articulerait autour des olympiades auxquelles participe Nathan avec une structure narrative convenue (difficultés, entraînement intensif avec progrès visibles, jour de l’épreuve, perte en confiance du héros, remise en cause de son parcours et victoire éclatante sur tous ces « adversaires »), mais heureusement le récit s’étend plus sur les temps libres qu’occupent ces garçons surdoués entre eux pendant la préparation de l’épreuve et le métrage nous prend par surprise avec un twist final laissant place aux sentiments purs dont la réelle récompense est l’évolution de soi-même et l’ouverture sur les autres. La réussite du film tient beaucoup de son casting : Asa Butterfield est d'une justesse et d'une sobriété exemplaire, arrivant à provoquer chez le spectateur un certain malaise puis à le toucher profondément dans la seconde suivante. Ce jeune acteur confirme très bien après "Hugo Cabret" et "La Stratégie Ender" qu’il est un grand acteur en devenir. Rafe Spall incarne un mentor un peu paumé mais assez attachant qui va retrouver goût à la vie grâce à ce garçon encore plus paumé que lui. La mère de Nathan, aimante, résignée, fatiguée mais toujours battante quand il s’agit de l’avenir de son fils, est brillamment incarnée par Sally Hawkins. Et la jeune Jo Yang apporte un peu de fraîcheur dans le rôle de la pétillante et indépendante Mei. Sans tomber dans le piège facile de la mièvrerie ou du pathos gratuit, "Le Monde de Nathan" nous propose une vision réelle d’une certaine marginalité avec un dénouement libérateur et porteur une grande touche d'espoir contre cette forme d’exclusion peut commune. Film psychologique à la portée philosophique, la première réalisation de Morgan Matthews parvient à nous enrichir intellectuellement tout en nous bouleversant émotionnellement !
Un film très bien réussi qui nous surprend du début jusqu'à la fin avec des scènes inattendues ! Des bons jeux d'acteur qui rendent l'histoire attachante et enrichissante. Ce n'est pas qu'un film avec des scènes, c'est aussi une mise en lumière sur le monde de l'affection dans le milieu de l'handicap et qui amène à la réflexion autour de la norme. Si vous hésitez, ne vous posez plus de questions, foncez !!