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selenie
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6 270 critiques
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3,0
Publiée le 3 mars 2013
Adapté du roman de Daniel Clay et mis en scène par Rufus Norris, un premier long métrage pour ce réalisateur plus habitué au théêtre et à l'opéra. Autant dire qu'il a su s'entourer, outre la présence de Tim Roth et de Cillian Murphy le scénariste est Mark O'Rowe auteur de "Boy A" (qui a révélé Andrew Garfield). L'histoire se déroule au sein d'un même quartier de la banlieue londonienne, sorte de microcosme représentatif où se côtoient trois familles. D'un passage à tabac va découler toute une suite d'évènements plus ou moins dramatique. On entend dire que ce film est sur une adolescente et son passage à la vie adulte ; c'est réducteur. Car tous les personnages ont leur importance, les actes de chacun inflkuent autant sur les autres, de façon directe ou indirecte. Des parents qui tentent d'aider leur fils instable, un père qui aiment aveuglément ses pestes de filles, une ado témoin de tout ce qui l'entoure se retrouve en difficulté comme actrice, elle aussi, du quotidien de son quartier... Le scénario est bien construit, suivant un fil conducteur changeant et sinueux tout en gardant l'oeil directeur de notre ado Skunk (Eloïse Laurence épatante). Le passage à l'âge adulte me semble hors sujet, les ados restent jusqu'au bout des enfants, ils tentent de comprendre, leur insouciance en prend un coup certe mais leur innocence reste maitresse de leur progéniture. Rufus Norris se laisse aller malheureusement à des effets de style (la fin) qui ne colle pas au réalisme fataliste du film. La vraie force du film reste les profils psychologiques de chaques personnages, ces histoires personnelles qui s'imbriquent les unes aux autres avec une tension qui monte très progressivement. Ce n'est donc pas un film sur la perte d'innocence d'une ado mais beaucoup plus un portraits pessimistes d'un petit quartier où la tragédie peut frapper à tout moment, comme un miroir de notre société. Ce grand pessimisme fait que le réalisateur ne lésine pas sur le mélo, mais heureusement avec assez de contrôle pour rester sous l'angle du réalisme social.
Un premier film très prometteur. Rufus Norris signe ici un long métrage intimiste mais en même temps capable de parler à chacun d'entre nous. Un film travaillé, mettant à nue toutes les fissures de la vie, celle du deuil d'un parent, d'une rupture amoureuse ou les difficultés de la vie de personnes différentes, le tout vu par les yeux d'une petite fille quittant définitivement et brutalement le monde de l'enfance pour celui des adultes. C'est âpre, mais l'histoire est bien ficelée et la vie de ces trois familles, au premier abord bien différentes, vont finir par se confondre et pas pour le meilleur. Le choix du casting est bon, et pour tous les personnages. Et puis il y a dans ce film cette atmosphère propre aux films britanniques qui savent si bien rendre à l'écran des émotions et des sentiments, sans en faire des tonnes ou tomber dans le pathos. Un film à voir, mais pas un soir de déprime, cela va de soi....
Beau film très sombre sur un quartier middle-class anglais. La destinée de 3 familles se mélangent par effet de dominos. Tim Roth, toujours excellent mais trop rare à mon gout fait partie d'une brillante distribution. A Voir mais pas les soirs de déprime
J'ai envie de dire, qu'encore une fois,le cinéma Anglais nous met une grande claque ! Profondément humain, par ses histoires et personnages, petits et grands, touchant, légèrement drôle et terriblement dramatique !
Je mets 3 étoiles pour ce psychodrame meme si je l'ai trouvé vraiment déprimant.La misère sociale est pour moi trop mit en avant et on ne ressort au final pas grand chose de positif mis a part la bonne performance de tout le panel d'acteur.
Ce film a beaucoup de qualités , d'abord il est très bien écrit, et il est surtout très bien joué. La jeune actrice principale est vraiment talentueuse. Norris arrive avec sa mise en scène , de faire passer des situations insoutenables assez facilement à des situations plus légères.
Bon film dans l'ensemble. La jeune fille dégage un naturel très touchant et on s'y attache très vite. La vie de famille est filmée avec beaucoup de finesse. Mais l'accumulation de malheurs et de drames dans le voisinage est un peu lourde.
quoi dire...les conséquences parfois ,de quelqu'un ,aussi par amour peuvent détruire. c'est l'espoir et le goût de vivre de la fillotte dans une société ou on ne contrôle rien, ni personne chacun chez soi, chacun sa vie
Une première réalisation réussie pour Rufus Norris qui nous dépeint dans Broken une Angleterre socialement tourmentée. Avec pour fil conducteur la perte de l'innocence et de l'insouciance lors de l'adolescence, ce film constitue une belle réussite. Le casting, emmenée par une brillante Eloïse Laurence est simplement parfait. Un film parfois un peu trop misérabiliste à mon gout, mais une tranche de vie émouvante et prenant aux tripes. Le cinéma Britannique nous livre, une fois de plus, un film surprenant.
Un très bon premier film pour ce réalisateur. On sent ce côté indépendant qui m'a toujours séduit. La photographie est digne de ce nom et même si la bande son n'est que trop peu présente, on n'a vraiment envie de connaître la suite des évènements au fil des minutes. On connaissait Tim Roth, qui m'a foi est plutôt bon et aussi et surtout Cillian Murphy, que j'ai toujours adoré mais pas la jeune protagoniste. Elle m'a paru plus que convaincante et je pense qu'elle apporte un vrai plus à "Borken". Au niveau du scénario, c'est à la fois commun mais avec quelques subtilités qui nous font gamberger, il faut le dire. Ce que je reproche, c'est le dénouement, qui est trop prévu à mon gout et surtout ce côté émotions qui transpirent. Ça partait d'un bon sentiment mais comme toutes bonnes choses, il ne faut pas en abuser. Cependant, je dois dire que ce drame m'a transporté durant cette heure et demie. Dans l'ensemble, je pense que l'on peut recommander ce film à tous les amateurs de bon cinéma. Certes, certaines choses sont à revoir mais comme je dis toujours, personne n'est parfait. 13/20.