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Un visiteur
4,0
Publiée le 27 août 2012
Un film super! J'étais trés étonnée parce que je n'ai rien entendu dire de ce film. Les acteurs sont magnifiques. Tim Roth joue un personnage sympa pour la premiére fois, je crois,et Eloise Lawrence est une future vedette, j'en suis sûre! Un film réel, qui décrit des personnages compliqués et vrais, un peu violent mais j'ai été trés émue par l'histoire.
JOLIE HISTOIRE, FILM TRES HUMAIN, ON A L IMPRESSION D ETRE DANS LA VRAI VIE, LES PERSONNAGE NOUS RAMENENT A NOS SOUVENIRS D ENFANCE ET A NOS PROPRES ANGOISSES DE L EXISTENCE, BRAVO A LA JEUNE COMEDIENNE QUI JE L ESPERE EST PROMU A UN BEL AVENIR
Bonjour, J'ai trouvé ce film très beau humainement ! On est vraiment plongé au coeur de l'histoire, très dure, bouleversante, sans laisser le temps aux spectateurs de se retourner et surtout d'imaginer une suite à ces "histoires". Je pense réellement que ce film est un "véritable coup de poing" sur le monde, la société d'aujourd'hui ! Je vous le recommande vivement !
Le film est noir. La première partie du film est nettement plus réussi que la fin. Et puis le cinéma social anglais souvent exploité est réuni içi en un seul drame : accusation de pédophilie, alcoolisme, viol, inceste, tabassage en famille.
Le long métrage tient en grande partie grâce à la talentueuse Eloïse Laurence, et Tim Roth en papa poule…La jeune actrice est très naturelle et sensible. C’est de son point de vue que le film est raconté.
A voir pour la jeune interprète… http://framboisemood.wordpress.com/
Merveilleux film, Tim Roth à contre emploi, si juste, si fin, bouleversant. Broken vous suivra des heures durant. La marque d'un très très grand film. Courez-y !
Une impasse de lotissement tranquille au premier abord mais derrière chaque porte d’entrée ce cache une famille meurtrie. L’histoire de ces trois familles sera placée sous les projecteurs quand le voisin veuf et père de trois jeunes filles roua de coups le jeune voisin d’en face. En utilisant subtilement des retours en arrières, la vie de chaque famille s’envenimera avec au centre Skunk, une pré-ado. Confrontée à une dégradation de sa vie sociale depuis l’agression de son voisin, elle subira toute une série de mésaventures pouvant paraître un peu exagérées. Pourtant, la scène finale cloue un long métrage qui ne nous laisse pas indifférent, loin de là.
Bien sûr, en tant que film britannique, cela fait penser à du Ken Loach, mais en moins social et en plus sentimental... mais les sentiments étalés ne sont pas franchement encourageants. Et parfois le désespoir n'est pas loin... Magnifique scène finale...
Le cinéma britannique comme je l'aime: beau, réaliste, sobre, émouvant et quelques accès de violence pour pimenter le tout. Un film qui va à l'essentiel.
Quels échos avant d'aller voir ce film ? Un bouche à oreille très positif au dernier Festival de Cannes où ce film faisait l'ouverture de la Semaine de la Critique. Très bien. Télérama et les Inrocks n'ont pas aimé : plutôt bon signe. Nous voilà donc face au premier film de cinéma de Rufus Norris, un metteur en scène de théâtre et d'opéra, britannique. L'adaptation d'un roman de Daniel Clay, scénario de Mark O'Rowe à qui l'on doit déjà celui de "Boy A". Le personnage principal est Skunk, une fillette de 11 ans. Elle est diabétique, elle habite avec son père et son frère dans un quartier plutôt résidentiel. Autour d'elle, en peu de temps, un tas d'événements plutôt dramatiques vont l'amener à murir très rapidement. Pour un premier film, "Broken" est une belle réussite. En fait, les défauts qu'on peut trouver au film ont tous à voir avec la surabondance. Au niveau du scénario, (peut-être) trop d'événements qui se succèdent; une mise en scène (peut-être) trop travaillée pour un film à tendance sociale; quant au montage, il est tellement travaillé qu'il en devient ... (peut-être) trop travaillé. Mais, franchement, peut on se plaindre de la surabondance quand, globalement, on a un film dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde, un film qui nous permet de découvrir une jeune actrice très prometteuse, Eloïse Laurence, qui interprète le rôle de Skunk, un film qui nous permet de prendre contact avec une facette nouvelle de Tim Roth, père tranquille de Skunk. Rufus Norris, un réalisateur à suivre, certainement.
Une solide maturité des plans à la Gus van Sant, un regard plein de générosité, sauf que cette histoire entre des adultes qui ne parviennent pas à vivre et une petite fille géniale qui accepte, malgré tout, de sortir de sa chrysalide pour rejoindre leur monde, laisse un peu à distance. Sous des dehors très réalistes, cette façon lourdingue et scolaire de métaphoriser la vie pose quand même le problème de la réflexion qu'on peut (doit) avoir aujourd'hui sur le cinéma... Passons rapidement sur les gens qui ont repéré là-dedans un point de vue social (dès qu'un film est anglais et qu'on y voit une famille déglinguée, il est forcément social), disons que R. Norris prend date de bonne manière avec sa première réalisation, mais perso j'attendrai la prochaine pour me faire une idée.
"Broken" aurait pu être un véritable petit bijou dramatique : une bande-annonce alléchante, une excellente brochette d’acteurs, un thème très difficile saupoudré d’un humour bon-enfant... Sauf que! Non content de garnir ses intrigues de drames poussifs, le réalisateur choisit de ne pas les traiter en profondeur. Ca donne alors une succession de drames, qui n’ont parfois rien en commun. Un peu comme des poupées russes, en moins ordonnées. On n’est d’autant plus déçu que la première demi-heure du film est parfaitement maîtrisée. La violence est filmée sans chichi, le spectateur est tenu en haleine et les premières scènes sont vraiment troublantes. Mais cette première partie finie, le rythme s’essouffle, le film s’attarde sur des histoires de couples banales (ô tromperie! je m’énerve, je picole, je dors et je m’excuse) et s’embourbe dans un pathos qu’il évitait avec maestro au début. La fin est d’ailleurs bien trop appuyée pour émouvoir. Reste que les acteurs sont sensationnels : chapeau bas à Robert Emms dans son rôle de psychopathe, à Rory Kinnear qui fait baliser et surtout à la petite Eloïse Laurence, très à l’aise et confondante de vérité. Un film plutôt pas mal qui manque un peu de saveur.