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    Only Lovers Left Alive
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    395 critiques spectateurs

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    Kloden
    Kloden

    128 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2014
    Tout d'abord, je préfère cette fois-ci préciser d'emblée que cet avis contiendra de légers spoilers, pour éviter toute contrainte qui ne m'oblige à trop détourner mon écriture. Ceci étant annoncé, je m'étais dit qu'avant de passer à Only Lovers Left Alive, je découvrirais Jim Jarmusch. Hélas, j'ai failli à ma parole et l'avis que vous allez lire, si le cœur vous en dit, n'est à ce titre sans doute pas le plus opportun que vous pourrez trouver. Nul doute que cette relecture du mythe des vampires est un film éminemment personnel, mais qu'importe, je vais tout de même me permettre de juger, dans l'absolu, de sa teneur et de ses qualités véritables. Heureusement, Jarmusch ne dissimule pas bien longtemps le leitmotiv qui sous-tend cette histoire d'amour millénaire sur fond d'un Monde déliquescent (Detroit et l'Amérique - forcément regardés comme le mètre-étalon de la santé mondiale - se délabrent, les contaminations humaines se multiplient). Le réalisateur lie clairement la nature de ces vampires, éternels, omniscients et dandys, à notre héritage artistique. Face à lui, un Monde d'humains indignes, de "zombies" - dixit le film himself, qui ne sait plus que profaner la beauté, ignorer l'imagination. Quoi de plus significatif d'ailleurs que de voir le vampire joué par John Hurt dépérir tout au long d'Only Lovers Left Alive. Les vampires, créatures censément immortelles et qui se nourrissent de nous, pourraient-ils mourir si nous ne nous éteignons nous-mêmes, d'une certaine manière ? C'est ainsi que le film s'est communiqué à moi, selon un paradigme qui voudrait qu'en quelque sorte, la marche actuelle de l'humanité ne conduise à terme inexorablement à l'anéantissement de ce dont elle est précisément la gardienne, une sorte de beauté créatrice, de liberté de l'âme. Comme si la culture et le raffinement intellectuel se perdaient, aujourd'hui réservés à une vieille élite agressée par notre vulgarité à nous, pauvres mortels. Très significatif, à cet égard, que le couple dandy qui opposait à sa condition de buveurs de sang une civilité très humaine, finisse contraint et forcé par retrouver son animalité, et par tuer à nouveau. Sur le coup, c'est peu de dire que je n'ai que moyennement apprécié cette condamnation aigrie et plutôt prétentieuse. Plus le film se décante pourtant, plus j'arrive à y lire une mélancolie plus douce, plus chaleureuse. Si ce sentiment est celui d'un déphasage vis à vis du Monde, je crois qu'il faut y ajouter un élément essentiel, que Jarmusch n'a pas totalement oublié ; le désir désespéré de finir par y trouver une place. Malheureusement, je trouve que ce spleen ne s'écoule qu'à flots irréguliers de l'image, que lui dispute également une tendance à la pose qui parfois ravive trop vite l'antipathie provoquée par le film. Comment, par exemple, ne pas voir une posture dans ces séquences étonnantes où Jarmusch essaie de détacher du temps ses deux personnages en filmant le plus banal de leurs déplacements au ralenti, là où par exemple tant de films n'usent de ce procédé qu'avant leur climax, pour signifier l'importance du moment. Engoncé dans ses certitudes, je crois que le film doute trop peu pour attirer mon empathie, d'autant que Jarmusch oublie de cultiver son aura par son récit, trop clair, laissant cette charge reposer sur sa mise en scène, très belle mais insuffisante. Dommage, au vu du travail de Tom Hiddlestone et de Tilda Swinton. Malgré des qualités certaines, une petite déception.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2014
    Je ne connais pas bien Jim Jarmusch, j'aime bien ce que j'ai pu voir de lui... sauf Broken Flowers, parce que ça c'est pas possible, ce petit spleen bourgeois ça me donne juste la nausée en plus de m'énerver. J'avais un peu peur que ce Only Lovers Left Alive soit pareil, d'autant que la critique des cahiers du cinéma allait dans ce sens, ils parlaient d'un mépris de classe assorti d'un "c'était mieux avant". Et pourtant j'ai bien aimé ce Only Lovers Left Alive. Déjà, quel beau titre... et le film est exactement ce que j'imaginais de lui... Une sorte de long spleen mélancolique... rythmé par le son lancinant d'une guitare électrique... avec deux vampires atrocement beau qui s'aiment.

    Lorsque j'ai lancé le film je n'étais pas forcément en condition pour voir un truc lent, sans intrigue... et pourtant l'introduction pose tout. C'est Jarmusch le chef d’orchestre et qui bat la mesure. C'est vraiment un film apaisant, tellement apaisant, tellement détendu que par deux fois je me suis assoupi quelques instants. Ce que j'ai adoré c'est la ville de Tanger, j'ai envie d'y aller, de sentir cette chaleur de la nuit sur ma peau. C'est un film très sensoriel. Il a beau durer plus de deux heures, je n'ai pas senti le temps passer parce que tous mes sens étaient en éveil. J'aime lorsque le cinéma a un côté aussi lancinant, aussi calme, aussi beau.

    Alors certes, ce que reprochait les cahiers est bien présent, ces vieux bourgeois qui ont du fric qui méprisent la masse qui n'a pas les moyens de s'élever à leur niveau... Mais après tout, c'est des vampires... avec des Iphones... (on se demande qui est le zombie après ça).

    C'est vraiment un film dans lequel j'aurai aimé vivre, venir me lover dans un coin, en respirer l'atmosphère.
    Ouais, j'ai vraiment bien aimé. Je ne sais pas si je vais continuer immédiatement la filmographie de Jarmusch, mais ce film était une petite escale pleine de beauté, de tendresse et de douceur assortie d'une bande son absolument sublime, faisant totalement corps avec le film. Il faut plus de films comme ça. Et si ça peut permettre à Tom Hiddleston de faire autre chose de tapiner pour Marvel !
    Grandet C.
    Grandet C.

    102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2014
    Aujourd'hui les vampires vivent entre Detroit et Tanger et ne boivent que du sang certifié non contaminé. Étonnant de voir Jarmush traiter le thème des vampires. Il s'en sort pas mal: l'image et la bande-son sont réussis, les acteurs bien dirigés ( plaisir de revoir la divine Tilda Swinton). Dommage que le scénario ait du mal à s'emballer et est très descriptif jusqu'à l'arrivée de la sœur d'Eve ( irrésistible Mia W.) spoiler: et le film se termine sur une image saisissante peut-être la par ou il aurait du commencer !
    THE-CHECKER
    THE-CHECKER

    113 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 décembre 2014
    Jim Jarmusch se la joue génie désabusé semi suicidaire, regardant avec amertume notre monde se vautrer dans la décadence généralisée, avec pour seul soutien le petit coup de rouge quotidien propre à lui faire tourner une tête visiblement déjà bien enflée.
    Esthétiquement impeccable et emprunt de ces atmosphères de fin de soirée où se murmurent les confidences les plus lasses, Only Lovers Left Alive ne parvient pas à dépasser le stade de la noble intention, la faute paradoxalement à la vacuité du propos de son auteur, persuadé de distiller de la révélation quasi divine mais n'égrenant au final que les plates considérations d'un privilégier du système (l'origine inconnue de l'argent des Vampires) du type n'ayant que trop souvent régurgité le trop plein de caviar, pas si différent que cela à tout bien y réfléchir des oeufs de lump.
    Un film raté en somme (et c'est bien dommage), noyé dans la condescendance d'un auteur bien trop suffisant pour susciter l'empathie, sans autre posture que celle de ses deux protagonistes assis dans l'ombre en train de guetter l'apparition du pur pour transmettre le sublime (celui de Jarmusch bien sûr!), avant que par dépit ce dernier ne succombe, ironiquement, en se tapant de la vulgaire piquette, ou plutôt devrais je dire, de la piquette vulgaire...
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    72 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 avril 2018
    Un film envoutant, sublimement mis en scène, à la fois drôle et terriblement pompeux. Jim Jarmusch filme la vie quotidienne de deux vampires, leurs réflexions, leurs doutes, leurs passions et ... leur dépression. Au-delà de l'amusant filigrane qu'est l'histoire très riche des deux personnages et les nombreuses références culturelles qui y sont liés, le film est parfaitement ancré à notre époque. Avec délice et décalage le cinéaste allemand s'amuse de du snobisme éhonté de ses personnages et du mal qu'ils ont à se faire à notre époque. Tilda Swinton est absolument divine et joue sur du velours en nous offrant des variations étonnantes d'émotion et de sensibilité. Tom Hiddleston est quant à lui assez drôle dans le rôle du dépressif agaçant, tandis que Mia Wasikowska joue le rôle du spectateur, s'amuse, flambe et met les deux héros devant l'absurdité de leur lassitude. Le tout est servi par une photo sublime, une lumière fantastique et une bande originale très riche.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 novembre 2014
    Road trip onirique, double lecture biblique, jeux vampiriques ?
    Que de rimes, mais pas un seul « hic » dans ce film où, enfin, lenteur n’équivaut pas à ennui, scène de nu ne veut pas dire scène de cul, et où les vampires retrouvent cette part de mystère et surtout de classe qui leur était échue.

    Servi par un casting qui frôle la perfection (faisons fi de l’objectivité), le duo Tilda Swinton/ Tom Hiddleston fonctionnant à merveille, ce film dévoile une remarquable histoire d’amour, ou plutôt une des premières, puisque l’on suit Adam et Eve dans leurs pérégrinations autour du monde (plus ou moins) actuel. Le premier est un compositeur et musicien d’exception asocial, l’autre une lettrée polyglotte surprotectrice, tous deux sont des vampires ; ces deux personnages qui semblent des clichés bobos bitlitt en sont pourtant bien loin ! Exit les mordeurs pathétiques sponsorisés pas Swarowski (sans offense, Stephenie), et bienvenue aux personnages denses, profonds, charismatiques et à l’esthétique travaillée.

    Ici l’histoire d’amour n’est en aucun cas la finalité ; loin des bluettes d’été (Channing Tatum, Katerine Heigl et autre James Marsden, on vous aime quand même), c’est la vie d’un couple solide et touchant qui s’offre à nous. La relation est tout simplement belle, à la fois délicate et franche, un mélange surprenant de maturité et de petits caprices.
    La vraie problématique du film est ailleurs, et se constitue plutôt autour de leur condition vampirique ; il leur est de plus en plus difficile de se nourrir, et s’ajoute à cela l’arrivée d’un personnage qui va chambouler le monde de douceur de nos protagonistes.
    Suite de cette critique sur le site mondeazerty.fr
    Alisson G
    Alisson G

    20 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 novembre 2014
    Loooooong-métrage nous racontant l'incommensurable ennui d'un couple de vampires... Film d'une prétention et d'un snobisme sans nom doté d'une fausse nostalgie. Sans histoire ni scénario à proprement parler, le film est à peine sauvé par son atmosphère quelque peu enivrante. Mais l'ennui est là, du début à la fin, sans que jamais rien ne se passe.
    boscopax
    boscopax

    81 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 novembre 2014
    Annoncé comme le nouveau "arty" underground, Only lovers s'inspire allègrement de la culture pop initiée par un certain "Les Prédateurs". Affreusement lent, impossible d'y trouver quelque intérêt malgré une ambiance toute personnelle. Se voulant rock, le tout en devient psychédélique et finalement très commun pour un film d'immortels.
    g0urAngA
    g0urAngA

    85 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2014
    Comme à d'habitude, Jim Jarmusch accorde beaucoup d'importance à la musique, composée par Neil Young et au montage, toujours très sophistiqué.

    Avec son esthétique underground léchée, Only Lovers Left Alive pêche beaucoup plus sur le fond que la forme. En effet, il n'y a pas grand choses à raconter de ses deux vampires, mis à part leurs passions communes. On suit donc, parfois péniblement, tant il se passe rien, le quotidien de ceux ci, sans réel attachement, regardant ainsi leur histoire "derrière" l'image plutôt qu'à "l'intérieur" ...
    Ciné2909
    Ciné2909

    72 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 octobre 2014
    C’est une vraie curiosité que ce film de Jim Jarmusch parce qu’il traite de vampires mais surtout qu’il fait ça de façon originale. Ici pas de cou mordu tout au long du film, le sang se déguste et vous fait monter au 7ème ciel sans compter cette atmosphère musicale dans lequel on est plongé et vous serez fini d’être persuadé qu’on a bien là quelque chose de différent. Malgré tout, Only lovers left alive peut aussi vite se montrer soporifique car il ne s’y passe presque rien. On a même un peu de mal à entrer dans l’histoire tant les premières minutes sont contemplatives et ça n’aurait pas été du luxe d’avoir un scénario apportant un peu plus de surprises.
    Allocritik
    Allocritik

    36 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2014
    Comment (sur)vivre face à l'immortalité? Telle est l’interrogation principale du nouveau film de Jim Jarmush, un peu comme dans l’immense Broken Flowers - une décennie auparavant où Bill Muray, déprimé, retraçait sa vie en cherchant ses anciens amours - ou encore dans le très moyen Limits of Control.

    Ici, pas d’homme dépressif mais des vampires. C’est la grande idée du film, ils ont tout vécu, connaissent tout. Adam, musicien (dépressif) depuis plusieurs siècles, ami de Schubert et Byron, aujourd'hui rocker reclus dans une vieille bâtisse de Détroit, las de sa trop longue vie. Comme dans la Bible, Adam aime Eve, vampire elle aussi. Eve, c’est Tilda Swinton, sublime dans les rues de Tanger, sublime dans les décors vides de Détroit. Inquiète pour Adam le suicidaire, aux mauvaise fréquentations. Ces vampires-là ne tuent pas, ils se fondent dans la masse et boivent du sang trouvé dans les hôpitaux.

    Jarmush revient aux fondamentaux du vampire. Exit Twilight, True Blood et tous ces buveurs de sang modernes. Adam et Eve eux sont pâles, aiment la littérature, restant ancrés dans un passé qu'ils considèrent meilleur. Ils fréquentent Marlowe (John Hurt, parfait), toujours resté dans l’ombre de Shakespeare. Au milieu de la déprime d’Adam (Tom Hiddleston, toujours juste), apparaît Ava, sœur d’Eve, pétillante petite vampire, turbulente et inadaptée au XXIe siècle. D'une beauté plastique inouïe, le film progresse lentement, mais on ne s’ennuie jamais, captivés par ses deux immenses acteurs mais aussi par leur histoire et leurs vies antérieures, le tout porté par une BO envoûtante signée Joseph Van Wissem et Sqürl (le groupe de Jim Jarmush).

    Jarmush, tout au long de son film, cherche à capter les liens intérieurs au couple. Ce couple qui est l'un des seuls antidotes à l'immortalité, à l'ennui. Mais c'est un couple atypique, qui se délite progressivement, et ne semble pouvoir survivre que par la transgression de leur propres idéaux, transgression menée de main de maître par Jarmush dans une scène finale étonnante de second degré. Comme les deux particules chères à Adam, les vampires avancent ensemble, et Jarmush tisse un portrait atypique et émouvant, celui de l’infini, de l’amour immortel. Il filme ces éternels amants, misanthropes, à travers des villes fantômes, tous deux nostalgiques des époques passées et qui petit à petit voient s’envoler leur idéal de vie. Bientôt, ils ne pourront plus contempler le monde et le temps qui passe, main dans la main car ce monde se meurt, tout comme eux. spoiler: N'hésitez pas à suivre les actualités d'Allocritik sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter (liens sur le Blog) !
    Sophie Mathon
    Sophie Mathon

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2014
    Un film de vampires à l esthétisme saisissante et puis quelle bande son.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 octobre 2014
    Quand le talentueux Jim Jarmusch présente un film de vampires, on se doute bien que le résultat sera non-conventionnel : bingo, Only Lovers left Alive est bien une œuvre unique qui ne ressemble à aucune autre du genre. Particulièrement lente, elle se démarque par ses dialogues philosophiques, ses passages musicaux omniprésents et étirés à l’infini, et ses images belles et maitrisées que ce soit en intérieur ou en extérieur (Detroit et Tanger "by night"). On a affaire à l’antithèse du film d’action pour adolescent. Hélas, en privilégiant quasi-systématiquement l’ambiance à l’intrigue, qui plus est sur un sujet propice aux fantasmes, l’ensemble manque d’accroche et semble presque inabouti. Un peu frustrant !
    Laurent D.
    Laurent D.

    6 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2014
    Super ambiance dans ce film
    Très esthétique et rock à la fois
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    134 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    Les vampires plus humains que les humains eux-mêmes ? Certainement, selon Jarmush, qui signe là un chef-d'oeuvre empli de romantisme, de nostalgie pour un temps qui n'avait pas encore désappris la beauté. Oui, l'humanité sombre chaque jour un peu plus dans le néant et la médiocrité. Oui, l'humanité détruit le monde et l'entraîne avec elle dans sa chute. Et, oui, l'espoir est en dehors, au-delà ou en deçà de l'humanité, dans cette poésie qui a cessé d'être son apanage pour devenir celui des créatures sorties de son imagination, parmi lesquelles les vampires, qui s'étoffent ici, acquièrent une humanité rêvée, quand les êtres humains, eux, ne sont plus que des zombies. Adam et Eve, les vampires bien nommés, ce sont les rêves des hommes incarnés, c'est l'art enfin, pour toujours supérieur à ceux qui l'ont engendré.
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