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    Only Lovers Left Alive
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    3,8
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    395 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 novembre 2016
    Jarmush est un génie, donc forcément, le film est beau, envoûtant, intelligent.
    Mais il me laisse un goût amer, il y a quelque chose en lui de réactionnaire, qu'il n'y avait pas dans Ghostdog ou Deadman.
    Vinz1
    Vinz1

    186 abonnés 2 449 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    Bien, mais on peut rester à distance de ce film à cause de sa longueur, du manque d'empathie pour ses vampires trop différents de nous, simples zombies, et vis-à-vis de certains comportements (comment Adam peut-il laisser Ava seule ?). Mais l'atmosphère et la Bande Originale en font une œuvre hypnotique malgré tout.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 6 novembre 2016
    J'aime Jarmusch. Ce qui ne doit certainement pas obliger à valider n'importe quelle production. Notamment ce film d'une looooooongueur et d'un ennui mortel (c'est le cas de dire). Les images sont belles, une musique intéressante, et pourtant, tour ça n'est qu'une pose. Le charme de Tsilda ne sauve pas du naufrage l'ensemble.
    À voir en VO bien sûr, la voix de l'acteur principal en français donne juste envie de se suicider.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    C’est une œuvre singulière que nous présente Jim Jarmusch. Il y a dans Only Lovers Left Alive une multitude de références musicales, littéraires et cinématographiques qui s’adressent par conséquent à une cible éduquée et cultivée. Ce dénigrement pour la majorité des humains se ressent dans tout ce pessimiste que vouent les deux acteurs à ce qu’ils appellent les zombies. Malgré cette haine hautaine, on retrouve dans cette négation beaucoup de poésie et de beauté. Le couple que forment Tom Hiddleston et Tilda Swinton est la métaphore de l’amour éternel que beaucoup cherche. Le temps et la distance ne sont pas une barrière tellement leur amour est fort. La beauté étrange des acteurs en ont fait les personnes idéales pour interpréter les rôles d’Adam et Eve. La mort leur va si bien. Only Lovers Left Alive est une poésie romantique effleurée par une mort délicate, mais qui penche un peu trop dans le pessimisme.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 septembre 2016
    Ce film est ennuyeux à mourir et il ne ce passe rien du tout, pas d'intrigue rien. Le jeu d'acteur est bon mais franchement ça ne rattrape pas le film
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2016
    Jim Jarmusch enfant des années rock, entré dans l'âge du retour sur soi s'inquiète des dérèglements consécutifs au comportement anarchique de l'économie en accélération exponentielle sous l'effet de la mondialisation. Il se saisit du retour de popularité du mythe du vampire désormais assaisonné à une sauce romantique un peu niaise pour adolescents ("Twilight", "True Blood") afin d'en donner une version plus adulte et délivrer un message d'alerte aux jeunes via ce couple qui a traversé les siècles, témoin tout d'abord de la lente progression de la pensée humaine du fin fond de l'obscurantisme jusqu'au siècle des Lumières suivie de sa déliquescence brutale avec le matérialisme forcené né de l'industrialisation. C'est Adam (Tom Hiddelston) l'élément mâle du couple, artiste underground ayant côtoyé les plus grands poètes (Lord Byron), romanciers (Shakespeare) ou musiciens (Litz) qui vit le plus mal cette dégénérescence tous les jours plus visible de ceux qu'il nomme les "zombies". Reclus dans son appartement de Detroit, ville fantôme, ex-symbole du capitalisme triomphant, il vit en esthète entouré des reliques artistiques accumulées au fil des siècles ayant pour seul contact avec l'extérieur un junkie plutôt sympathique (Anton Yechlin) qui le fournit en guitares de collection (Telecaster, Gresch de Chet Atkins de 1956,...). Eve (Tilda Swinton) son amour de toujours le rejoint en provenance de Tanger son lieu de villégiature, inquiète de la profonde dépression qui envahit Adam au point qu'il envisage de renoncer à la vie éternelle et du même coup à leur amour. Ayant eu beaucoup l'occasion d'apprendre au contraire des humains ordinaires qui ne disposent que d''une misérable petite vie, Adam et Eve sont un modèle de raffinement au point d'avoir renoncé à se servir directement à la source pour la nuit venue trouver le précieux liquide indispensable à leur étrange condition. Jarmusch qui comme toujours écrit le scénario de son film se veut didactique pour être compris d'une jeunesse qui désormais va au plus rapide et peut-être lui faire toucher du doigt à travers ces deux témoins de l'histoire humaine qu'elle ne pourra avancer bien loin en faisant table rase du passé. Une simplification du discours parfois un peu dérangeante venant affadir la recherche esthétique poussée de Jarmusch. Adam et Eve qui n'ont pas choisi par hasard leurs prénoms sont l'expression mélancolique d'un réalisateur qui se demande comment après toutes les utopies des années 60 et 70 qui avaient laissé entrevoir une possible rédemption, l'humanité a pu en arriver là ? Constat amer sans guère d'espoir que ce "Only lovers left alive". Les deux amants qui semblaient un moment vouloir nous indiquer la voie se montrant au final terriblement humains quand leur survie est en jeu. Brutalement les deux îcones sont assimilées par un Jarmusch impitoyable à deux simples bobos dont les grands principes ne sont que mondains. Le film se referme donc sur un constat d'échec. Rien ne pourra donc sauver nos pauvres âmes ! C'est Jarmusch qui l'affirme . Avec un tel pessimisme le film pourtant salué pour sa plastique ne pouvait se frayer un chemin au box-office.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 juillet 2016
    Finalement ce qui compte, c'est le petit paquet qu'on emmène jusque sous son oreiller...
    De mon côté, ce qui s'est passé, c'est un très agréable shoot du côté de quartiers interlopes par leur banalité esthétisée. J'ai vu des images qui ressemblent à des posters vintage, avec une musique cool. Des vampires sympathiquement blasés, tantôt le reflet nonchalant de l'homme de la rue, tantôt incarnation du mythe mais revu à la sauce intello.
    Ces vampires-là, ils sont terribles ! Tout en étant le reflet nonchalant de l'homme de la rue, à peine rehaussé d'un goût plus prononcé pour un individualisme éclairé, ils sont néanmoins au dessus de l'homme de la rue car ils ont déjà vécu bon nombre de vies humaines en une seule longue vie de vampire, prenant naissance à plusieurs siècles de là
    Humanistes par pitié ou passion, ils ont à voir avec les avancées de l'humanité sur la voie des arts ou des sciences et cela les rend à la fois vaniteux et pathétiquement blasés.
    Leur handicap d'être vampires, et c'est ça la bonne idée du film, les rend proche de l'homme normal. Jim Jarmusch les compare aux humains, mais pas pour nous critiquer, plutôt pour louer la modernité des temps plus reculés.
    Il les rend semblables à travers des frustrations proches. La nuit, les virées romantiques sont moins glamour qu'en plein jour. Des rues désertes accueillent leurs baladent sentimentales. Ils ne goûtent alors même pas l'éminente condition de dandy nocturne. Mais ils s'aiment.
    Si lui se blase de tout, elle est le personnage qui, grâce à l'amour qu'elle veut incarner, raccroche l'humain a son originalité humanité. Car leur plus gros handicap, c'est ce que leur a laissé leur vie interminable en héritage terrestre : le désespoir envers les humains.
    C'est pas facile pour un film d'aborder le thème de la post-modernité. Comment Jarmusch s'en sort-il ? Il prête à son vampire mâle les dangers majeurs de notre époque : narcissisme et égocentrisme. A moins qu'il ne s'agisse de désabusement sincère. A Eve, il donne la pugnacité. Ainsi il crée une tension romantique qui soulage a chaque instant le spectateur du constat pourtant évoqué avec peu d'opiniâtreté. Mieux que soulager, elle irradie de bons moments, où la vie suit son cours, où la conscience est continuellement en éveil sous les sens désabusés. C'est ce que j'ai bien apprécié au niveau du scénario, qui met finalement en avant le temps, le Temps et tous les temps possibles. Il creuse l'idée que la vie personnelle et La vie se rencontrent au point où le temps les a dévasté toutes deux, et que c'est ici et maintenant que ça se joue, hors du temps.
    La caméra fixe des corps désenchantés dans une balade enchantée.
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 023 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 juillet 2016
    C'est très soigné mais cela ne suffit pas. Oui, c'est esthétiquement très réussie on a le droit à quelques plans de toute beauté. Mais l ennui se pointe rapidement. Car le parallèle entre ces deux vampires amoureux connaissant la vie jusqu au bout des dents et qui aiment le beau n'est pas assez poussé ou trop vite expédié. La critique du monde du spectacle qui cède à la facilité est trop simpliste pour être vraiment intéressante. C est beau mais c'est vide.
    Yetcha
    Yetcha

    895 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2016
    Une sympathique vision des vampires dans le monde moderne. Cependant, je lui préfère Daybreakers ou Vampires en toute intimit. Le mélange et l'inspiration avec le monde de la musique et la drogue est intéressant. Bref, Jarmush nous sert là une jolie composition dont la photographie est superbe, mais pas inoubliable.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2016
    Poésie rock’n’roll et romance mystique

    Pour sa première incursion dans le domaine du cinéma fantastique, Jim Jarmusch réinvente le mythe du vampire. Entre Tanger et Detroit, un couple d’immortels grandiose et bohème traverse les siècles en contemplant le « monde des zombies », un surnom qu’ils donnent au monde des hommes. Dans le film Only Lovers Left Alive, Jarmusch se sert du mythe des enfants des ténèbres désabusés par la société contemporaine pour illustrer les dérives de ce monde moderne.

    Un couple d’immortels érudits, follement amoureux, romantiques et particulièrement glamour, vit dans un monde où l’humain devient une source d’inquiétude, un prédateur détruisant la planète, un peu comme dans le film Warm Bodies où on assiste à une inversion des rôles. Dans Only Lovers Left Alive, les vampires sont très humanisés. Ce sont des gardiens de la culture tandis que les humains s’abreuvent à la télé-réalité et la destruction de leur planète.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2016
    Un pur chef d'oeuvre. Ambiance romantique dark, musique somptueuse (tendance grunge underground), jeux d'acteurs exceptionnels. A voir, à revoir, à re-revoir ...
    Eric C.
    Eric C.

    246 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2016
    Incroyablement romantique et mélancolique. Une histoire d'amour formidable, fantastique à tous les sens du terme, qui a parcouru les siècles car nos 2 tourtereaux ne sont pas moins que des vampires. Ils sont d'une autre époque, d'un autre âge, et côtoyés au 21 ème siècle qui n'est pas fait pour eux. Mais leur histoire d'amour lyrique, mythique, perdure, de Detroit à Tanger. C'est moderne, romantique, mélancolique, superbement filmé, original, beau tout simplement, avec un réalisateur au sommet de son art et 2 acteurs totalement investis, énigmatiques, à la fois attachants et inquiétants. Une bande son omniprésente entêtante accompagne avec intelligence et talent ce très beau film original et inclassable.
    rogerwaters
    rogerwaters

    146 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    Peu importe que Jim Jarmusch se penche sur un des mythes du fantastique, à savoir le vampire, puisque celui-ci continue surtout à explorer ses thématiques habituelles et notamment son goût pour les errances nocturnes et pour le rock des années 50-60. Il y ajoute ici un soupçon de décadence fin 19ème siècle qui s’accorde effectivement avec la figure du vampirisme. Il le fait avec un sens du cadre magnifique, ainsi que dans une atmosphère ouatée qui tranche avec tout ce qui existe sur le sujet. Ici, point de grands éclats rageurs, puisque ce sont des créatures de la nuit apaisées qui ne cherchent qu’à se nourrir en faisant le moins de dommages collatéraux possible. Au passage, les amateurs de musique pourront apprécier une bande sonore très lynchienne qui enveloppe les images dans un écrin savoureux. Les dialogues sont souvent très philosophiques ou font preuve de malice (Marlowe aurait ainsi écrit les œuvres de Shakespeare, ravalé au rang de piètre faiseur) pour le bonheur des érudits. Bref, un pur plaisir intellectuel qui va de pair avec une sensation très agréable de plénitude artistique. Un petit bijou, donc.
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    26 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Only lovers left alive est un film sur la décrépitude d'un monde qui n'existe plus. Oh il ne faut pas chercher bien loin dans ce film crépusculaire, malgré ses personnages hors du temps. En fait Jarmusch fait seulement allusion à son monde, aux années New wave, dont il était un représentant comme pour Derek Jarman. D'où la présence de Tilda Swinton, la muse de Jarman, qui a tournée dans de nombreux films du réalisateur britannique. D'ailleurs Jarman est mort du sida en 1994, et finalement cette histoire de vampires est un hommage à Jarman. Mis à part, pourquoi donc vivre dans un passé sublimé ? Ce qu'il y a de significatif dans ce film, est qu'il ne fait dans aucun cas une référence au mouvement Techno de Détroit, alors que le film se passe la nuit. Jarmusch n'a-t-il jamais dansé jusqu'au bout de la nuit sur le son du génial Jeff Mills ? Jarmusch est resté coincé 30 ans en arrière. Comme quoi, s’apitoyer sur sa propre déliquescence fait perdre tout contact sur une réalité foisonnante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    De la condition contemporaine et instable du vampire : entre quête quotidienne de survie et intégration culturelle dans nos sociétés. D'un style ultra raffiné et musical teinté de velours, noirceur et... pâleur. La griffe ultime et admirable de Jim Jarmusch qui envoûtera ses fidèles autant qu'il découragera les "jarmusceptiques".
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