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    Only Lovers Left Alive
    Note moyenne
    3,8
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    Votre avis sur Only Lovers Left Alive ?

    391 critiques spectateurs

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    Velma21
    Velma21

    25 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2014
    Il y a plusieurs constantes dans le cinéma de Jim Jarmusch. D’abord, un amour pour les désaxés, les gens hors-normes, bref tous ceux qui ne suivent pas le chemin tout tracé offert par la société. On y trouve aussi, souvent, beaucoup de musique, du rock, de la mélancolie et des cafés. Pas de mystère, Only Lovers Left Alive s’inscrit dans cette même lignée contemplative.

    Pour pimenter un peu l’affaire, ces inadaptés de la vie sont cette fois-ci un couple de vampires amoureux depuis plusieurs siè honnêtement, ils pourraient tout aussi bien être des vagabonds ou des chanteurs de rock sur la route. A la fois onirique et entêtante, la première partie du long métrage tente de capter le désœuvrement romantique de ses héros. L’errance d’Adam (le magnétique Tom Hiddelston vu dans Thor) et de Eve (le caméléon Tilda Swinton aperçue dans Snowpiercer et The Grand Budapest Hotel) prend une tournure plus narrative dans la deuxième partie quand la petite sœur diabolique (Mia Wasikowska, Stoker) s’en mêle.

    Mais ce n’est pas la dimension fantastique qui intéresse le cinéaste. Il s’en sert uniquement pour explorer le tréfonds de l’âme humaine et tirer un constat peu flatteur d’une société en pleine déliquescence. Les humains (ou plutôt les zombies pour reprendre l’expression du film) y sont décrits comme des êtres vains, cruels ou stupides, obsédés par le culte de la célébrité. Pire même le sang, or noir des vampires, a été perverti. Soyons honnêtes, cette critique acerbe ne sonne pas toujours juste. Surtout quand le réalisateur s’en prend au système hollywoodien. « Los Angeles, cité du diable » : un peu facile, même pour le plus indépendant des réalisateurs américains.

    Par contre, pour renforcer ce sentiment de décrépitude, le cinéaste filme Boston et Tanger comme des cités fantômes ravagées par le chômage, la pollution ou la drogue. Il instaure une ambiance de fin de cycle très réussie. Bizarrement la conclusion, délicieusement ironique, est remplie d’un certain optimisme. Tant qu’il restera un peu d’exaltation dans ce monde, tout n’est peut-être pas perdu !

    Lire d'autres critiques sur Lost in Universes
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 mars 2014
    Un film qui dans la forme, est visuellement très beau, mais cette histoire de vampire est ridicule et totalement inutile. On s'ennuie la plupart du temps.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    166 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 février 2014
    Jim Jarmusch fait un film de vampires, pourquoi. On suit Adam et Eve, un couple de vampires au look de rockstars des 70s et on les suit... Rien n'arrive réellement en fait. Ils nous partagent leurs visions du monde, sur les Zombies (= les êtres-humains), nous font écouter leurs créations musicales et nous expliquent leurs inventions qui pourraient révolutionner le monde. Bref, on s'ennuie. Par contre, on peut féliciter Jarmusch pour l'ambiance et l’esthétique qui sont respectées du début à la fin.
    Stéphane D
    Stéphane D

    95 abonnés 2 044 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    Qu'est-ce que c'est que ce délire? Un rocker vampire sans aucun but dans la vie et sa copine vampire qui habite à des milliers de km et qui est toute aussi mollassonne. Une fois que chacun a fini de tourner en rond dans son appartement avec pour seule sortie l'approvisionnement en sang humain, on a quasiment plus rien d'autre à voir. Il faut sans doute être sous l'emprise de je ne sais quelle substance pour apprécier...
    Patricemarie
    Patricemarie

    40 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 juillet 2014
    Chienlit, chienlit, chienlit,
    Des vampire qui n'ont absolument rien à dire durant deux heures.
    Comment peut-on faire un film aussi ennuyeux ?
    Le réalisateur, le scénariste et les acteurs ont dû s'endormir pendant le tournage tellement c'est nul et chiant.
    Peyton28
    Peyton28

    21 abonnés 331 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2014
    J'ai bien aimé "Only Lovers left Alive", j'adore l'actrice Tilda Swinton et je ne suis jamais déçue, quand je sais qu'elle est à l'affiche d'un film, en général, elle est dotée d'une beauté venue d'ailleurs, assez exotique, elle est extrêmement talentueuse et peut tout jouer, même une vampire âgée de plusieurs siècles, qui aime passionnément son mari "Adam", son grand amour de toujours, ils ne peuvent se passer l'un de l'autre, ils sont comme des aimants, incapables de se décoller l'un de l'autre,
    le duo Tilda Swinton-Tom Hiddleston fonctionne à merveille, on y croit, ils forment un beau couple de vampires, ils ont une belle alchimie, une belle complicité émane de leur relation, ils vivent une belle histoire d'amour depuis plusieurs siècles déjà, j'ai été assez impressionnée par le jeu d'acteur de Tom Hiddleston qui joue "Adam" avec sarcasme, ironie, charme, élégance, c'est un vampire assez blasé, passionné de musique tout comme "Eve" (Tilda Swinton), qui ne comprend plus le monde dans lequel il vit,
    tant il a changé au fil des siècles, ......
    Mia Wasikowska est géniale et talentueuse, comme dans tous ses films, il est rare qu'elle se plante, en effet, elle incarne "Ava", la soeur de "Eve", une soeur assez envahissante, rebelle et
    casse-pieds, qui croit pouvoir s'incruster partout où elle le désire et ainsi, faire tout ce qui lui plaît et lui passe par la tête, autant dire, quelqu'un d'instable et de très dangereux, ........
    John Hurt est également magistral comme toujours, c'est un grand acteur.
    Dans le film, les musiques et chansons sont magnifiques, un pur bonheur pour les oreilles, les instruments dans le film sont d'une beauté rare, surtout les guitares, la mise en scène est réussie ainsi que les décors, les dialogues, les personnages, le scénario est bien écrit, le Réalisateur, Jim Jarmush, a une façon très particulière de filmer les acteurs, ainsi que les paysages, c'est assez unique et original, j'aime sa façon de filmer, il est assez brillant, il nous a offert là, un film plaisant, certes, parfois le rythme du film est un petit peu trop lent à mon goût, mais sinon, dans l'ensemble, j'ai apprécié tout le film. Une belle surprise......
    Marvelll
    Marvelll

    83 abonnés 295 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 novembre 2013
    Les vampires à la sauce indé, ça ne donne pas forcément un bon film. La preuve avec ceux d’Only Lovers Left Alive assimilables à des junkies.
    Marla-Jane
    Marla-Jane

    12 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2014
    Quel film ! Critique détaillée sur Marla's Movies:
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    173 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 février 2014
    Le film de vampire est un genre qui, en principe, doit respecter certains codes. Jarmusch n'a visiblement pas tenu compte de ce principe et tenté de sortir des sentiers battus en nous présentant une sorte de mélo romantique bourré d'incohérences. On rentre dans le jeu ou non. Pour ma part, je n'ai pas accroché : le suspense, l'humour et le second degré sont quasiment absents, à l'exception de quelques rares tentatives peu réussies pour la plupart. Le scénario est franchement faiblard et commet une faute de débutant en donnant une certaine importance à un élément - une balle en bois dur destinée à remplacer le pieu traditionnel - qui va disparaître au milieu du film. Que dire du message qui se veut "humaniste" et "écolo", sinon qu'il est mal venu et ridicule dans ce cadre. Reste une bande son que chacun appréciera selon ses goûts musicaux. Personnellement, je me suis bouché les oreilles pendant les séquences les plus grinçantes. On attendait vraiment mieux de ce réalisateur original. Mais personne n'est parfait...
    estcetony1
    estcetony1

    17 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juillet 2014
    Un bon drame a l'ambiance bien stylée mais malheureusement très lent et trop long!
    Cependant on peut reconnaître que les acteurs sont très bons dans leurs rôles respectifs!
    Alice L
    Alice L

    154 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 février 2014
    Un film passionnant, envoutant, drôle et intelligent! Porté par des acteurs incroyables et fascinants, c'est le nouveau chef d'oeuvre de Jim Jarmusch, ma palme d'or !!!!
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    229 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2014
    On n'imaginait pas forcément Jarmusch se frotter au film de vampire. Cela dit, il avait déjà revisité à sa façon deux genres bien codifiés, le western (Dead Man) et le film de samouraï (Ghost Dog). Alors pourquoi ne pas sortir les crocs ? Il les a sortis avec son élégance habituelle, au coeur d'une intrigue à la fois drôle et mélancolique, tout en nonchalance narrative, tout en séduction visuelle et sonore. Aux envoûtements des plongées tournoyantes, des travellings nocturnes et autres tableaux de corps enlacés correspond une BO joliment planante, aux résonances nostalgiques. Le cinéaste a par ailleurs apporté sa propre stylisation à la figure du vampire, donnant au couple central du film, Adam et Ève, un côté dandy cool et underground, avec chevelure épaisse et hirsute (intégrant des poils de yacks !), lunettes noires, gants seyants... Quant au sang, il se boit dans de petites coupes finement décorées, dans des flasques à whisky ou... en bâtonnet de glace. S'abreuver au cou d'un quidam confine ici au manque d'éducation, aux mauvaises manières (celles de la soeur d'Ève). Et quand il faut s'y résoudre, par nécessité, alors on s'excuse poliment avant...
    Jarmusch invente aussi pour ses vampires de nouveaux pouvoirs (une forme de connaissance par les mains, une capacité à communiquer par les rêves...), mais les dote surtout d'une immense culture acquise au fil des siècles et qu'ils portent en eux pour l'éternité (a priori), puisqu'ils sont immortels. De cette "profondeur" historique Jarmusch tire un pur fantasme d'érudition (Adam a ainsi connu à la fois Byron, Schubert, Einstein ou Cochran) et un décalage souvent comique. C'est aussi l'occasion pour le réalisateur de déclarer son amour aux arts et aux sciences, aux chefs-d'oeuvre ou découvertes qui ont traversé le temps, et à leurs auteurs. Il y a ainsi, dans ce film, l'expression d'un certain culte voire fétichisme (la collection de guitares d'Adam, les livres pour seul bagage d'Ève) et un petit côté "panthéon personnel" avec ce plan sur un mur couvert de photos, où l'on peut distinguer Kafka, Baudelaire, Burroughs... Autant d'artistes maudits ou peu reconnus en leur temps, que Jarmush associe par analogie aux personnages principaux de son film, les vampires, ces êtres de l'ombre, ces mal-aimés... Le cinéaste s'amuse ainsi à nous présenter l'écrivain Christopher Marlowe (sous les traits de John Hurt) non seulement comme un vampire, mais aussi comme le "nègre" de Shakespeare. Et fait de Schubert le plagiaire de certaines oeuvres d'Adam... Tout cela est très amusant, même s'il y a parfois dans ces "gourmandises" culturelles un petit côté plaqué, qui fait du scénario un prétexte à énumérer des goûts personnels, au détriment de l'histoire du film (que certains trouveront peu "dramatisée"). Par exemple, Jarmusch nous fait écouter une composition de la chanteuse contemporaine Yasmine Hamdan, dont il fait commenter le talent par l'un de ses personnages... Même bémol concernant certains propos sur la décadence de l'humanité, où l'on entend trop la voix du réalisateur, que l'on a d'ailleurs rarement senti aussi las et désenchanté. Les humains sont ici traités ironiquement de zombies, bêtes et destructeurs, s'apercevant toujours trop tard de leurs destructions. Jarmush en profite pour balancer une petite pique à Hollywood en présentant Los Angeles comme la "capitale des zombies", là où lui-même ne trouve plus de financement pour ses films (en témoigne cette étonnante coproduction germano-anglo-franco-chypriote).
    En matière d'état des lieux par temps de crise, le film se montre finalement plus subtil quand il est moins bavard, notamment quand la caméra présente Détroit comme un no man's land déserté et en ruines, saisi au gré de longs travellings tristes et beaux. Mais c'est en transcendant ces constats déliquescents par une dimension romantique que Jarmush confère vraiment à l'ensemble une certaine grâce. Le titre, Only Lovers Left Alive, porte cette dimension : l'idée d'un amour qui aide à traverser le temps, à survivre. Pour incarner cet amour, Tilda Swinton et Tom Hiddleston forment un beau couple de cinéma, elle irradiant d'une lumière pâle presque irréelle, lui renfrogné dans ses ténèbres. Un couple black and white, très poétique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 février 2014
    Un film qui fait reaimer les vampires depuis twilight. Des images et une bande son à couper le souffle !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 février 2014
    J'ai adoré adoré adoré ce film :) La classe, la poésie, le romantisme, le tragique, la nostalgie, le mélacolisme, le rock, tout y est. Tilda <3 <3
    guifed
    guifed

    54 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2014
    Du Jim Jarmusch pur jus! Avec ce Only Lovers Left Alive, on a droit à une recomposition du mythe du vampire (pourtant tellement exploité ces dernières années) à la sauce jarmuschienne, c'est-à-dire avec deux vampires nullement agressifs, cruels, ou dangereux mais au contraire posés, discrets, fins, sensibles et romantiques. Il y a bien sûr quelques classiques du mythe qui subsistent, comme la dépendance au sang humain, leur seule nourriture. Inutile de préciser que les qualités du film ne résident pas dans le scénario ou dans la trame narrative, quasi-inexistantes ici, mais plutôt dans l'atmosphère qui s'en dégage, à la fois languissante, mélancolique et nostalgique. Car le principal propos des deux protagonistes est bien de regretter les temps anciens, où le sang des humains (appelés allègrement zombies ici) était de meilleure qualité, et où les humains prenaient un peu plus soin du monde qui les entoure. Un monde qui apparaît en total désaccord avec leur train de vie, le moderne n'étant que futilité et nuisances pour deux passants de la vie comme eux. Un "c'était mieux avant" insistant et qui peut en agacer certains. Mais bon, pris sur le ton de l'ironie comme semble vouloir le faire Jarmusch (notamment avec l'intrusion du personnage totalement dissonant de la soeur Ava), et surtout aidé par une bande-son délicieusement psychédélique, la pilule passe, agréablement pour certains, sans plus pour d'autres. Il est vrai que la longueur de certaines séquences peuvent vite lasser, ainsi que la trame narrative qui tutoie régulièrement le néant, mais encore une fois, si vous allez voir du Jarmusch, c'est avant tout pour l'atmosphère, l'impression d'ensemble, le ressenti qu'elle procure, que vous le faites.
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