Pour moi, qui suis encore très jeune, les Saveurs du palais est tout simplement un chef d’œuvre . En effet le film nous plonge dans un univers passionnant celui de la cuisine. Il nous apprend aussi beaucoup de choses sur la simplicité et toujours la modestie. Mais ce qui reste un élément majeur du film c'est la passion,cette sensation perdu dans notre monde fait de rapidités et d'envies mais que nous retrouvons au détour de simples plats ...
Voilà je pourrai écrire un roman pour l'éloge de film mais mais mots s’arrête ici !
Je viens de voir ce film ! Oui je sais je suis très en retard ! C'est exactement le genre de film qui m'encourage à me méfier des salles de cinéma et leurs tarifs exorbitants. Je n'ai toujours pas compris l'intérêt de cette "oeuvre". Le seul qualificatif qui me vient à l'esprit est "ridicule" . Ridicule d'avoir dépensé de l'argent et des subventions (je suppose) pour ça ! Dramatique!
Après avoir vu la bande-annonce, je m'attendais au pire! A savoir une comédie très nunuche et niaise avec une Catherine Frot qui, comme trop souvent, surjoue. Eh bien pas du tout. Le déroulé de l'histoire s'avère savamment dosé avec flashbacks intelligents et pas trop nombreux. C'est original, drôle, enlevé, plutôt rythmé et bien réalisé.
Seule la présence de Jean d'Ormesson est criticable au final : une erreur de cating! En effet, le vieil écrivain conservateur démontre des talents certains dans l'écrit mais, en revanche, se fourvoie en tant que "comédien" tant il cherche son texte qu'il a manifestement eu de la peine à retenir... Détestable car cela casse la mécanique du jeu.
Un film mignon tout plein sur un sujet qui aurait pu s'avérer passionnant. Avec son casting confortable, un sujet pas trop épineux, un scénario assez manichéen et quelques beaux moments de cuisine à l'ancienne, aucun doute, nous sommes devant du cinéma pour mamie et c'est un film assez rassurant. On apprend pas grand chose et la partie concernant les clashs entre l'administration et la cuisinière sont parfois savoureux mais voilà, pour un film sur la bonne bouffe, je trouve ça un peu léger. Déjà parce que la cuisine simple m'apparaît comme extrêmement sophistiquée et réservée à une certaine élite (à ces truffes, on peut dire que le film en fait bien la pub) et malgré quelques bonnes scènes, je n'ai pas été emballé plus que ça. La faute à des plans de cuisine trop propre et trop ampoulés, là où la télé film la bouffe avec plus de gourmandise et d'authenticité ? C'est bien écrit toutefois, bien joué la plupart du temps (J. D'Ormesson met un peu de temps à se régler) et c'est agréable à suivre mais sans plus pour ma part. D'autres critiques sur
Dans ce film inspiré de faits réels, relatant la vie d'une cuisinière recrutée par François Mitterrand pour l'Elysée, il y a de bonnes surprises comme la performance de Jean d'Ormesson dans le rôle de Président, des choses intéressantes comme le récit la vie quotidienne dans la partie cachée du palais présidentiel, celles du personnel de service vivant en permanence sous le stress du regard d'en haut, ou plutôt de ceux qui s'en prévalent comme les membres du cabinet, et puis il y a le jeu de Catherine Frot que je trouve malheureusement, toujours aussi insupportable
Un sujet de départ alléchant, bon non seulement du point de vue culinaire mais aussi et surtout parce qu'il est une très bonne occasion de plonger dans les arcanes du pouvoir de notre merveilleux pays qu'est la France du point de vue de ses cuisines... Mais résultat, on n'apprend rien en voyant que le protocole de l'Elysée est beaucoup plus monarchique que républicain et que comme en politique il y a des véritables luttes de pouvoir pour diriger les cuisines du palais et satisfaire aux exigences du Roi...euh du Président. A part cela, Catherine Frot fait son même petit numéro, rien de nouveau de ce côté-là, Jean d'Ormesson a l'air de s'être amusé en jouant le Chef de l'Etat, et puis voilà... On reste au pitch de départ, on ne creuse rien, surtout pas les personnages, par exemple le Président de la République donne juste l'impression d'être un bon vieux gars sympa (quant on connait un peu François Mitterrand, puisque que même s'il n'est pas nommé on sait que c'est lui, c'est beaucoup beaucoup plus complexe que ça !!!), les scènes dans le temps présent ne mènent au final nulle part, les scènes élyséennes sont juste racontées sous forme d'anecdote. Platement anecdotique, c'est comme cela qu'on peut résumer le film.
Le film a un pitch savoureux et le premiers tiers confirme cela avec pas mal de recettes alléchantes et de plats visuellement salivants. Le scénario met bien en lumière des ingrédients du terroir savoureux pour une cuisine appétissante. Malheureusement, on en reste là et le film n'ira pas plus loin que cela, le reste n'étant qu'un traitement superflu de sujets divers et variés (machisme en cuisine, protocoles, santé du président, problèmes budgétaires..) dont on a bien du mal à distinguer la volonté et le fil rouge. Les multiples coupures pour s'intéresser à la vie d'après l'Elysée en sont un bon exemple. Assez inutiles (le coup du reportage bâclé) et coupant le rythme, je ne retiendrais que la pièce de théâtre amusante. Les échanges entre le président et la cuisinière sont certes servis par de bons dialogues mais sont aussi trop courts et pas assez nombreux. Le talent de Catherine Frot, dans un rôle parfait pour elle et donc pas surprenant pour nous, et la gouaille de Jean D'ormesson sont pour beaucoup dans les bons moments du film, notamment son humour. 2 choses m'ont bien fait rire en me rappelant une personne de ma famille: le fait de raconter tout haut ce qu'elle fait, et sa vision par rapport aux dosages, précis chez les pâtissiers, moins chez les cuisiniers. Voilà, le film a ses quelques bons passages, des bons acteurs et une première demi-heure alléchante. La suite n'est qu'une succession de thèmes mal exploités et bâclés, le tout entrecoupés d'une histoire inutile sur l'île. Inabouti!!!
Une immersion dans les coulisses des cuisines de l'Elysée et des ors de la république, un joli rôle pour Catherine Frot, excellente, comme souvent, un film qui met en appétit.
savoureux sans doute autant que la cuisine concocté par Catherine Frot. un témoignage pour les personnes travaillant dans l'ombre, qui par leur savoir-faire et dans leur envie de faire plaisir, rendent la vie plus agréable aux autres.
Davantage un film de télévision que de cinéma, mais bien joué (sauf par Dormesson qui n'est pas à sa place dans son rôle d'un président sur la fin et très éloigné de tous ceux que l'on a connu dernièrement).
Bref, Frot joue bien mais reste dans son rôle. Le sujet est malheureusement trop effleuré. Il manque de consistance et on ne comprend pas tout. Par contre, les quelques plats préparés donnent l'eau à la bouche. On se rend compte finalement que les présidents sont traités aux petits oignons et qu'il n'est pas étonnant que certains voudraient y retourner.
un film sur la cuisine ou il n'y a aucune hygiène,les cuisiniers n'ont même pas de toques,on croit rêver.c'est lent et pas drôle,très ennuyeux.jean d'ormesson et un mauvais choix,et même si catherine frot n'est pas mauvaise,j'aurais mieux vu Cécile de France à la place.ce n'est pas assez concentrer sur l’Élysée et les voyages entres l’Antarctique et la Bretagne(ou je n'sais plus ou)sont inutiles.
1ère vision - y avait tout pour faire un excellent film comme le cinéma français arrive à nous en pondre de temps en temps mais même si Catherine Frot est à l'aise dans son rôle, l'ensemble ne décolle pas et le film peine à intéresser et rester constant. Dommage il y avait de la matière avec un scénario original.
Un film frais, sympathique, servi par d'excellents acteurs : Catherine Frot est décidément juste incroyable. C'est drôle, touchant, plutôt intelligent... Je valide. 4/5
Une cuisinière du Périgord est convoquée à l’Elysée par le président de l’époque pour assurer la cuisine privée de la présidence. Durant deux ans, elle assurera le service avant de partir prendre un poste dans les terres australes !!! Très peu de cinéma dans un film qui a tout du téléfilm aussi bien dans le scénario que dans la mise en scène. Pas grand-chose à se mettre sous la dent ; une mise en place sympa mettant l’accent sur le manque de relations « vraies » dans cette grande maison et dans la politique, bon on enfonce des portes ouvertes, la périgourdine, elle, est chaleureuse… facile… La première partie offre aussi des plans magnifiques sur les plats servis par la cuisinière ; mais l’objectif n’est pas de faire un épisode « des escapades de Petitrenaud ». Le lettré Jean D’Ormesson assure un Mitterrand proustien : retour dans l’enfance grâce à la crème Mémé. Tout çà est gentillet mais un peu poussif. Et puis la seconde partie devient carrément ennuyeuse, hyper attendue le piège se refermant naturellement sur la cuisinière du Sud Ouest qui ne trouve d’autres portes de salut que d’aller offrir ses talents dans un bout de France du bout du monde où son talent est reconnu. On peut largement s’en passer : des photos d’un livre de cuisine suffisent.