Ca sent bon le terroir, le retour aux vraies valeurs et au bon goût. C'est tout plein de bons sentiments, un peu trop souvent même, mais bon, on pardonne tout à notre Catherine Frot qui semble bien s'amuser.
Jean d'Ormesson est un poil fatigué pour endosser le rôle de chef d'état mais bon, finalement n'est pas là le principal qui s'approche plus d'un hommage à la cuisine Française.
Quant au scénario, nous dirons que la faim se suffit à elle même.
Véritable ode à la cuisine française, ce formidable film porté par une Catherine Frot merveilleusement inspirée par son personnage est un pur moment de plaisir !!! Émouvant, pudique, drôle aussi, il nous plonge au cœur de ce Palais du 55 faubourg Saint-Honoré en éveillant nos papilles. Mention pour Jean D'Ormesson qui s'en sort très bien dans le rôle du président Mitterrand. Une vraie belle surprise. Bonne chance à Catherine Frot que je souhaite voir emporter le César de la meilleur actrice.
j'avais craint une "comédie", mais ce n'est pas cela du tout. Le sujet n'est pas la rigolade mais la cuisine(et de manière plus générale, le travail) en tant que valeur morale en butte aux contraintes du pouvoirs. On ne s'ennuie pas, c'est bien monté, c'est crédible. Il n'y a que les français qui pouvaient faire un film comme çà.Là, je n'ai pas honte de mon pays.Merci Christian Vincent et toute son équipe.
Le ressentie de ce film est bizarre,on adhère ou on adhère pas. Personnellement j'ai adoré, déjà j'aime les films, qui retracent, une histoire vraie et puis Catherine FROT... Elle joue si bien... En dehors de ça, j'aime beaucoup les films à la réalisation décalée. Cependant l'histoire est un peu trop romancée à mon gout.
Histoire sympathique et bien tournée, mais un peu vide, heureusement qu'il y a Catherine Froh pour dynamiser le tout! En revanche, Jean d'Ormesson écrit mieux qu'il ne joue, c'est le moins que l'on puisse dire... On passe un moment agréable, et si on aime la gastronomie, on est gâtés : de ce côté-là il y a vraiment des choses intéressantes.
Ouais pas terrible... film bateau qui ne vaut que par la prestation de Frot et encore là aussi c'est du grand classique. Non franchement il faut arrêter avec ces films qui n'ont aucun intérêt. Après on se plaint que le cinéma français est à la traine, on sait aujourd'hui pourquoi, car on ne sait produire que des daubes. Passez votre chemin sauf pour ceux habitant Beaufland.
L'atout du film, c'est indéniablement Catherine Frot, à la fois drôle, énergique, inspirée et sensible dans ce rôle de cuisinière. Omni présente, elle nous fait passer u ntrès bon moment.
Il sera beaucoup pardonné à ce film orienté cuisine quant à certains détails relatifs à ce monde très particulier. Il faudra bien entendu que le spectateur ne soit pas allergique au sujet et qu'il y porte quelque intérêt. Et aujourd'hui il semble que le public se passionne pour la gastronomie, de haut ou de moins haut niveau. Le jeu d'acteurs est remarquable, sans qu'il faille tout même trop insister sur l'incarnation du président, Jean d'Ormesson n'ayant rien ajouté à sa courte filmographie. Mais il ne nous en voudra pas, il a bien d'autres talents. Bref, il s'agit d'un film plaisant qui a su profiter d'un scénario qui l'est tout autant, bien qu'il ne fasse pas totalement honneur au titre ambigu, laissant par trop sur la touche l'aspect relationnel entre les personnages. Mais arrêtons-là. C'est du travail de chef, il n'y a guère de restes.
Je trouve ce film au final assez superficiel. Le spectateur est donc conduit dans les cuisines de l'Elysée pour suivre les péripéties d'une cuisinière venue du Périgord servir le président de la République. Rien à dire sur l'interprétation de Frot, elle tient le film avec cette femme naturelle pas impressionnée par les ordres elyséens. Catherine Frot est convaincante du début à la fin, aussi à l'aise au milieu d'une salle remplie de bouche affamée qu'en face à face avec le président ou son sécretaire lui demandant de faire des économies sur ses achats de matière première ! En Revanche Jean D'Ormesson fut pour moi une grande déception. Certes la transformation physique en Mittérand est réussi mais son jeu est laborieux : il cherche absolument à imiter Mittérand enlevant tout naturel à ses propos. Il ne parvient pas à s'éloigner du texte, il fait de la récitation par coeur plus qu'un réel jeu d'acteur.
Je m'attendais à davantage de dialogue entre ce président et cette cuisinière, il faut attendre 30 min pour voir apparaitre d'Ormesson à l'écran. D'autre part, durant la première partie, nous avons droit à un catalogue de la gastronomie française avec une succession de plans rapide sur nos plats.
Cependant ce film évite des clichés avec le personnage d'Hortense au caractère imposant, elle ne ressent pas de gêne à être dans ce lieu de pouvoir, à parler avec le président, elle n'est pas surprise d'être contacté par lui d'ailleurs, elle veut rester elle même peu importante le destinataire de son menu. Les scènes de l'île sont agréable tout comme les images de cette mer ni parfaitement calme ni complètement déchaînée.
Au final un film dans l'air du temps avec la récompense de la cuisine simple, authentique dans un cadre protocolaire imposé par le palais de l'Elysée. Ce protocole est bien montré avec le débit de parole ultra rapide du secrétaire développant la tâche d'Hortense ou encore l'accueil glacial reservé par le personnel de la cuisine centrale.