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Un visiteur
3,5
Publiée le 31 mars 2012
Le thème est intéressant. Que feriez-vous, que ferait le monde si nous savions précisément que nous allions mourir tous à une heure bien précise ? Beaucoup de relations, les liens sociaux sont les plus importants, l'amour, le sexe, la peinture, la musique, et pour d'autre l'alcool, la drogue... sont autant de moyens de vivre cette mort programmée.
L'atelier de Skye où elle peint des peintures ying et yang est très grand dans New York, avec sur une étagère de livres, une statue birmane de Bouddha blanc, quelques dharma talks d'un moine tibétain, un passage du Dalaï Lama. Ces artistes méditent même un quart d'heure. Pour autant, c'est plus le désespoir qui règne. Je pense que si je vivais la même chose, j'aimerais être lié aux autres en tant qu'individu, ressentir cela du point de vue de toute l'humanité, de toute la vie terrestre car c'est bien un événement cosmique. Pourquoi pas une grande méditation collective dans un espace public immense ? Le concept est donc vraiment intéressant mais j'avoue que le film peut paraître ennuyeux si on le voit en salle. J'étais dans mon canapé à jouer un peu de guitare, donc c'était un bon moment.
Outre la scène un poil érotique au début, qui est incroyablement longue et ennuyeuse, ben… le film l’est aussi. J’ai eu du mal à ressentir les désarrois de ce monde sur le point de disparaître. Je ne suis pas rentrée dans ce film qui est fade et sans réelle émotion. Le film ne dure qu’ 1h20 et c’est pourtant déjà trop. Je ne suis arrivée à vraiment m’y intéressé qu’à la fin où les images sont belles et le couple apitoie. Si la fin du monde arrivait demain, j’aurais perdu mon temps en regardant ce film.
Tres beau sujet bien traité par Ferrara. Les deux acteurs sont tres justes. Le film merite les bonnes critiques. Petit bemol sur le petit budget qui se ressent dans le film mais en aurait il fallut plus? A voir vraiment.
Ferrara nous pond un film du style de la chaîne Souvenirs from Earth (écrans à gogo, peintures) ce qui est, nous en conviendrons, très à propos. Nous conviendrons aussi que tout est convenu: des grandes déclamations évidentes des Dalaï et autres Al Gore, aux comportements de chacun. La banalité partout, comme l'est la mort.
Dans une ambiance COVID avant l'heure (skype et simple livreur, on est en 2011 qd même faut pas déconner) Ferrara-Nostradamus (enfin souhaitons que non) nous propose donc ce constat : face à la fin du monde on ne change pas, on ne désespère même pas tant, on reste englué dans nos représentations et nos habitudes. Les vicissitudes, l'ignorance, la naïveté et la conformité, saupoudrées d'un peu d'espoir et d'amour jusqu'au dernier instant.
Le parti pris d'Abel Ferrara de parler de la fin du monde sans effets spéciaux à chaque seconde est plaisant. Le film s'intéresse principalement à un couple new yorkais en cette fin du monde programmée et à leurs manières de réagir à cet évènement inéluctable. Il est vrai qu'on sent bien que Ferrara épouse désormais la foi bouddhiste, tant le personnage interprété par Shanyn Leigh semble connaître la paix (excepté une crise de jalousie) malgré les circonstances. Belle réalisation et belle interprétation des acteurs.
Surement partie du mauvais pied avec ce 4h44 et ses deux acteurs principaux, Willem Dafoe (à qui je n'arrive malheureusement pas à enlever l'étiquette du méchant) et Shanyn Leigh qui semble faire la moue du début à la fin du long-métrage, bref c'était pas un bon départ. Je ne suis pas cependant bornée et j'accepte ces choix ambitieux.
Ennui, voilà le résultat.
Alors oui, peut-être (et sûrement) que je n'ai pas saisi la poésie, j'ai bien saisi au contraire qu'ici Ferrara nous dévoile une fin du monde différente (ça je pense que ça va) et qu'il (voudrait) nous faire philosopher sur notre place dans le monde notre futur ... Dans ce huit-clos intimiste, on assiste à la fin de l'humanité, porté par de nombreux écrans (qui n'apportent rien) on est plongé dans l'appartement d'un couple vivant ces dernières heures, petit problème, aucune émotion n'en découle, là ou Mélancholia transpirait le surplus d'émotions, rien ne sort de 4h44 qu'un film beaucoup trop long à la fin absolument kitschissmie spoiler: (ce long fondu au blanc et ces quelques mots "nous sommes déjà des anges" mais fait rire, je me suis reprise de suite, bien sur) Je le déconseille donc malgré une beauté artistique qui parfois fait relever le sourcil.
je m'attendais a autre chose... bon...a part des scènes de cul qui se prolongent et qui n'ont rien a voir avec l'histoire.... ce sont ces mêmes scènes qui sont le mieux filmés et qui nous laisse sur notre faim... comme le film lui même tout entier.... on attend une fin spectaculaire....mais rien....générique.... de l'idée que tout va fondre....ouais, il aurait pu mieux faire... mais quand même, il faut le regarder pour comprendre la philosophie du cinéaste.
Le pire dans ce film n’est pas la fin du monde mais le film lui-même. Quelques mots pour définir ce navet...Echec, désastre, fiasco, déconfiture. A éviter sous peine de subir un vrai supplice visuel et sonore. Si seulement, ils avaient pu périr avant 4h44.
Si j'avais pu mettre zero....Mauvais scénario, les acteurs font ce qu'il peuvent mais le défit est énorme.... Un amateur de blue qui rentre en transe pendant que ses potes jouent de la guitare sur skype... Mais c'est qui cet extraterrestre?