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Franck J P
4 abonnés
112 critiques
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3,0
Publiée le 27 janvier 2013
Se confronter au grand dessein de la fin du monde à l'heure précise de 4h44, aurait justifié un lyrisme quasi surnaturel. Abel Ferrara a préféré distiller quelques tourments personnels par des clichés sur les addictions de ce couple de privilégiés New-yorkais: art, sexualité, communication digitale, écologie et drogue. Tout ces vecteurs de la vie quotidienne banalisée s'enchevêtrent en boucle jusqu'à 4h44 où le générique pléthorique nous renforce dans la sensation de stérilité d'un film qui se résume à l'énoncé de bonnes consciences ou de regrets.Tous concernés par la médiatisation de cette semaine d’apocalypse annoncée , on pouvait imaginer une créativité supérieure dans une vision artistique de l'approche de l'heure de sa disparition. Cet exercice de style ne manque toutefois pas de tentations artistiques et mériterait un montage plus serré pour une projection en performance vidéo dans un musée d'art contemporain. En lieu et place d'un film sur l'apocalypse, on assiste au ronronnement alternativement tendre et anxieux dans une chaleur individualiste d'un couple amoureux sans repère.
Mitigé. Génie ou ennuie? Vraiment, il est difficile de trancher. Le film ne dure que 82 minutes, mais en parait le double. Mauvais signe. Mais il offre un nouvel angle de vue à l'interprétation de la fin du monde, tellement ressassée. Néanmoins, le huit clos est vite étouffant, la jeune Shanyn Leigh loin d'être convaincante, et puis... c'est le vide. Les acteurs ne semblent pas savoir comment occuper leur dernières heures. Les plans s'enchainent entre "pub Apple" (toute la gamme y passe) et galoche à pleine bouche. Sans oublier les "voix" sortants de la télé ou radio, donneuses de leçons sur le pourquoi du comment le monde s'éteint, comme pour rappeler que dehors, la fin est proche. Mais on a du mal à y croire. Finalement, dommage.
On peut pas mettre zéro, mais le cœur y est !!!! Très sincèrement, c'est mal joué, dialogues soporifiques, trame délirante tant elle est inintéressante ! Ne perdez pas 1h22 de votre vie ! ... A la rigueur, seules les deux dernières minutes valent le coup : elles permettent juste de savoir qu'on a perdu l'heure vingt qui précède !! Je suis rarement si sévère mais là, c'est pas possible de faire autrement. Désolé...
Encore quelques heures à vivre...qu’en feriez-vous ?
La Terre est en bout de course, usée par ce que l’humanité en a fait. Demain, à 4h44, la vie disparaîtra de la surface de la Terre. Quelques irréductibles n’y croient pas, mais la plupart s’y sont résignés. Nous partageons les dernières heures d’intimité de Cisco et Skye, à New-York. Des instants ordinaires mais qui prennent une autre intensité dans ces circonstances.
Je n’ai pas été très enthousiaste en regardant ce film et l’ai franchement trouvé ennuyant ! Toutefois, mes réactions vis-à-vis des bruits de la vie après la projection, m’ont bluffées. Oui, la vie continuait et ce film avait finalement réussi à me transporter dans une impression presque réelle de fin de monde !
Le film n'est pas trop long dans l'absolu, 1 heures 20, mais j'ai eu l'impression qu'il durait quatre heures tellement il est ennuyeux et sans rythme. Remarquez que dès la scène d'amour dans les premières minutes qui s'éternise inutilement, le décor est planté. Je pense que faire ce film comme moyen métrage de 45 ou 50 minutes aurait été préférable, tant pour sa qualité que pour le pauvre spectateur qui attend la fin du monde avec grande impatience, un comble, pour passer à autre chose.
Pas beau et rarement intéressant, ce nouveau Ferrara est un ratage complet, qui fait un peu de peine - où sont la fougue et le goût du cinéaste. Que sont allés fantasmer les quelques journalistes qui nous ont pondu ces fabuleuses critiques? A oublier.
Pour info : si la couche d'ozone disparaît, comme postulé dans le film, on ne mourra pas d'un pet, mais doucement, lentement, de cancers, de brûlures, etc. Sachant cela, impossible d'y croire. Les aurores boréales finales sont magnifiques.
Un peu étrange comme film. Peut être pas abscon mais le genre de film qui peut rendre hermétique de nombreux spectateurs. Ferrara nous donne donc sa vision de la fin du monde. Ici, ponit question d' apocalypse mais de détérioration de la couche d'ozone ce qui met l' humain en face de ses propres responsabilités et parait du coup plus réaliste. Le film insert d'ailleurs des extraits d'itw d' Al Gore, du Dalai Lama. Face à cette dates précise, différents comportements sont montrés . Des croyants se rassemblent sur les différentes places religieuses (Saint Pierre, La Mecque). Le réalisateur pointe l' absurdité du mode des communications actuels : le perso' de W Dafoe qui communique via Skype mais lorsqu' il recoit la visite du livreur de food , veut échanger avec lui mais se rend compte qu' il ne sait pas son nom alors que le jeune coursier est déja venu livrer "un millier de fois chez lui". Ferrara aborde également l'intensification des sentiments qui se joue dans ces dernières heures avec Skye, la copine de Cisco (Dafoe) qui ne supporte pas que ce dernier échange une dernière fois avec son ex'.Le film pourrait se voir comme une célébration de l'amour et de l'art comme activité de dernier refuge .L'homme ne reste pas inactif et garde jusque bout une certaine volonté de création. La mise en scène est assez élégante, faite de plans séquences sur Cisco marchant dans les rues et de fondus enchainés sur la composition des oeuvres de peintures (lorgnant vers l'influence Pollock) de Skye.
on devrait interdire aux gens de faire des films aussi mauvais, j'ai perdu 10 minute de ma vie , a regarder en x32, ça passe plus vite et les dialogues ne sont pas nécessaires.
En mute, sans le son, je lui donnerai 1.5 , avec le son 0.5 .
Une énième erreur de parcours d'Abel Ferrara qui m'avait fait monter au plafond avec Bad Lieutnant et qui me déçoit encore et toujours. Lent, faux rythme, cliché, n'est pas Lars Von Trier qui veut.
"- Tiens, c'est la fin du monde dans quelques heures. Qu'est ce qu'on fait ? - Et si on allait se coucher ?"
Voilà, ça résume parfaitement ce film et ça pourrait aussi bien être une réplique tirée du film... Il ne se passe rien, c'est plat et on s'ennuie tout du long à tel point qu'on en devient pressé que la fin du monde arrive pour que le film se termine !
j' ai été complétement pris pas ce film et j ai vécu la fin à travers les personnages. une expérience extraordinaire et angoissent. j avais déjà vécu ça travers le livre Le Dernier Jour d'un condamné .
Ce film est à mourir d'ennui. Ferrara ne nous fait pas croire une seconde à la fin du monde. Et les sentiments qu'il fait vivre à ses personnages sont d'une platitude affligeante. Ni poésie, ni beauté, ni même un début de commencement de questionnement sur la fin de l'humanité. Tout juste si on ne rit pas de voir Ferrara s'extasier sur l'utilité pratique de Skype.