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Dorgx G.
5 abonnés
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1,0
Publiée le 21 novembre 2021
Les films de Kechiche c'est comme les bouquins de Guillaume Musso, une fois que t'en as lu un, c'est comme si tu les avais tous lu.
Absence de d'histoire, dialogues d'une médiocrité jamais atteinte au cinéma, et semi film de boules, à l'image de la vie d'Adèle. J'ai jamais vu un rythme aussi lent, ce serait pas un problème si la réal ne paraissait pas si académique. Ya rien, et nulle part si ce n'est le vide, le néant, le zéro.
Si je veux voir des scènes de vie banales, je sors de chez moi, j'ai pas besoin de voir du Kechiche.
C'est d'une justesse incroyable. Une ode l'amour, la fête, l'ivresse, la sensualité, la vie tout simplement et à la fois tout merveilleusement ! Ceux qui dise que c'est plat ne connaissent rien au cinéma ! À quand le second volet ?
D’abord on a du mal à situer l’action (France, côte atlantique, sud-ouest, sud-est ?)… l’action !? Mot impropre car il n’y en a pas : c’est une suite d’ambiances traversées par le héros ( ?) principal et que Kechiche excelle à décrire, avec un parler cinéma-vérité, des tropismes bien rendus, des scènes réussies (accouchement de la brebis), d’autres interminables (boîte de nuit) : c’est du cinéma d’auteur qui se fait plaisir.
Kéchiche filme ses amourettes d'été et nous offre de la vie. Mektoub my love Canto Uno est d'abord une expérience sensorielle. On est au plus près de corps si sublimes qu'on en est éblouie (ou bien est-ce le soleil dans les yeux ?). Les 3 heures passent dans un rythme lancinant dans la chaleur du sud de la France. On est jeune, on se séduit, on se désire. On a l'impression de voir la vérité de l'adolescence qui se termine, entre instants sublimes et futiles. Les personnages se comportent comme des animaux et aiment "l’alcool, les mecs, danser". Pas de jugement, de morale dans ce cinéma naturaliste aux dialogues qu'on aurait pu avoir entre amis, y compris dans leur limite, leur indigence même.
Le scénario ne m'a pas semblé d'une virtuosité particulière ce qui ne m'a empêché d'être pris 3 heures durant et d'apprécier la prise de risques de choix radicaux : la scène WTF de naissance à la bergerie et la conclusion de l'arc scénaristique autour de la trahison de Tony aussi tôt dans le film.
Malgré tous ses atouts deux points m'ont singulièrement gênés. D'abord ce cinéma naturaliste qui prétend décrire la vie ne peut fonctionner sans un scenario cohérent et dans ce film tous les personnages sensés en avoir dans le ciboulot sont dominés. On a par exemple du mal à croire qu'un mec suffisamment brillant pour faire une année de médecine soit aussi plat. Il n'a aucune conversation, est incapable de relater le scénario de son propre film ou de consoler Charlotte. Intelligent, artiste, beau gosse au sourire irrésistible : il traverse pourtant le film comme un spectateur ou plutôt comme un symbole, l'incarnation irréaliste mais pure du "mec bien".
Mais les personnages problématiques sont surtout les deux copines. Elles sont dominées tout au long du film alors que tous ceux qui ont eu 20ans savent qu'à cet âge deux bombes comme elles ont le monde à leurs pieds. Que Céline tombe sous le charme de Kamel (même si elle veut juste s'amuser) est grotesque. Ce qui est encore plus gênant est que son personnage soit ensuite réduit à quelques phrases inutiles de fille bourrée et à son corps ondulant se découvrant bisexuelle afin de satisfaire les fantasmes du réalisateur. Pour Charlotte c'est encore pire. Quelle étudiante en école de commerce aussi sublime peut se faire embobiner de la sorte ? Comment croire qu'elle tombe sous le charme d'un dragueur lourdingue visiblement 10 ans plus âgé et dont personne ne croit une seconde qu'il gère quatre restaurants. Je ne dis pas que c'est strictement impossible, je dis juste que c'est improbable et que cela devient vraiment problématique tant il participe au second malaise évident ressenti dans Mektoub My love, celui symbolisé par sa scène d'ouverture : chez Kechiche le spectateur est un voyeur qui s'assume. Je ne compte plus les plans resserrés sur ces beautés callipyges qui se dandinent. A ceux qui cherchent ce qu'est le male gaze, découvrez Kechiche et sa caméra. On peut le voir comme une célébration du corps de la femme (mais que s'il est jeune hein, faut pas pousser). On pourrait aussi prétendre que le procédé vise à souligner ce qui anime vraiment les intentions des jeunes mâles. On peut surtout éprouver un malaise devant l'objectification du sexe faible et surtout l'absence de contrepartie. Pourquoi les hommes ne sont pas filmés de la même manière ? Où sont les culs de ces beaux mecs alors que je ne compte plus les plans sur les seins, les chattes, les culs, les twerks... Ils sont si nombreux que j'en ai fini par craindre la séance de photo qui aurait consister à mater Ophélie nue pendant 15min sous prétexte de l'art. Je cherche d'ailleurs toujours l'intérêt de la scène où Ophélie se change avant d'aller à la bergerie...
Ce qui est difficile aussi c'est de ne pas tomber dans le jugement d'une culture que je connais mal symbolisé par le père de Tony : j'ai été mal à l'aise devant son machisme que son alcool sympa rend (presque) attendrissant et son invasion systématique de la sphère privée de Charlotte & Céline. Mais je l'ai été plus encore par l'action ou plutôt l'inaction de ces dernières, passives et manipulées comme des objets. Je préfèrerai me souvenir de la scène de la mère d'Amin demandant à son fils de sortir de sa chambre (quel actrice !), de la conversation familiale à la plage et de la confrontation Tony/Charlotte. Cette vie qui déborde fait tellement de bien, surtout en plein deuxième confinement. Ha si une dernière chose, la BO est à chier et m'a rappelé pourquoi j'en voulais autant aux boites de nuit de me priver de ce plaisir.
Film néo réaliste, fable sociale sidérante de vérité avec des acteurs non professionnels naturels. Pas de véritable histoire avec des enjeux mais on se laisse aller à une vie ou règne le soleil, l'amitié et les doutes de chacun. Une jeunesse en été à Sète ou à plus 😂.
Quel ennui ! Ce film est lent, un brouhaha continuel à l'arrière. Les dialogues : des jeunes adultes qui parlent pour ne rien dire, retardés comme des ados de 16 ans qui ne savent rien et refusent d'apprendre. C'est une sorte d'Hélène et les garçons mais avec une seule thématique "qui couche avec qui ?" C'est bien filmé mais le contenu est sans aucun intérêt (sinon de voir autre chose que du terrorisme) Dur de comprendre comment des acteurs peuvent accepter ces types de rôles si creux ! 1,5/5
Sexiste au possible. On ne montre que les corps féminins sexualisés. Les gros plans pathetiques. C'est limite inssupportable en 2020, on a l'impression d'un homme pervers derrière la caméra, le regard du réalisateur est assez dégoûtant.
Abdelatif K n est pas le realisateur que le cinema francais aime. Parcequ il parle de lui meme et pour lui meme. Mais ceux qui ne reconaissent pas son talent, voire son genie, font un rejet systematique de ses intentions, qu ils ne veulent pas comprendre. Ce film est une critique au vitriol de nos propres jenesses. Que l on ai ete heureux, ou malheureux, on a ete stupide, mechant, manipulateur, lache etc... Ce romantisme oriental, qui empeche d etre nostalgique, est pour le parisien tout a fait incomprehensible. C est pour cela que vous trouverez une majorite de commentaires qui se focalisent sur les culs, les seins, la plastique, la photo, mais qui n ont rien compris de la profonde melancolie qui anime Kechiche, et dont la sincerite sur ce point n a, a ma connaissance, aucun egal dans le cinema. Si vous voulez apprecier les films de ce realisateur, vous devez d abord essayer de comprendre les blessures de l etranger.
Cadrages obsessionnels de fesses (grosses de préférence), dragues lourdes de jeunes désœuvrés à la plage, absence de scénario et de dialogues, acteurs nuls, film interminable de vacuité...et la critique crie au chef d'oeuvre ? Kechiche a manifestement besoin de faire soigner ses obsessions libidineuses. Vulgaire et sans intérêt.
Chronique d'un groupe d'ado un été 1994 à Sètes. En dépit de quelques scènes qui s'étirent inutilement, un film solaire, à la réal virtuose, qui capte avec une intensité folle, l'énergie de la jeunesse, porté par des comédiens d'un naturel épatant.
. L’histoire de ce film aurait pu être intéressantes. Un jeune homme qui cherche l’amour au milieu de jeune voulant uniquement profiter de la chair. Mais déjà la longueur (2h55) le rend limite insupportable à tenir. Les scènes, même sans intérêt, sont d’une longueur qui m’ont très vite fatigué. Les conversations deviennent interminables et manque vraiment de fond. Au-delà de ça, c’est surtout l’ambiance qui m’a déplu. Pendant la moitié du film, on voit l’anatomie des femmes filmé en gros plan. De plus, le nombre de protagoniste étant assez important, il y a sans cesses des conversations qui parte dans tous les sens, rajouté à cela la musique, c’est assez désagréable. En parlant des protagonistes, Shaïn Boumedine pour son premier film se débrouille plutôt bien. Tout comme Salim Kechiouche qui avait été découvert dans LA VIE D'ADELE et sans oublier Hafsia Herzi que j’avais découvert dans LA MARCHE. Par contre les trois nouvelles venues ne sont vraiment pas au niveau. Je pense qu’elles ont plus été prise pour leur physique avantageux que leur talent d’actrice. La dernière scène vient sauver un peu le film, elle est certes très prévisible, mais elle permet de donner un sens au récit. L’amour ne se calcule pas, il vous tombe dessus comme le destin.
3h, 3h divisées en plusieurs quarts d'heure uniquement consacrés à un parler incessant et interminable. Chaque fois est basé sur de simples échanges entre jeunes, des échanges ou ils parle d'un quotidien tellement banal, qu'il n'en vaut absolument pas la peine. Niveau photo, je ne félicite ni le réalisateur et encore le directeur photo puisque les prises, effectuées par des caméras fixes, insupportable personnellement, ne visent que les parties très intimes des jeunes femmes. Une fois sur deux ce sont les fesses ou les courbes qui sont filmées, quant à la première scène du film, un -16 obligatoire tellement les prises s'en sont donner à cœur joie. Un film, non, une fresque estivale ne faisant que parler et qui ne donne que des envies d'accélération constante pour ne pas s'endormir et pour aller à la conquêtes d'instants plus bougeant. La dernière "grande" scène dans le club est une nouvelle fois une preuve d'un sentiment très pervers en vu des fesses et courbes une nouvelle fois bien filmées. Le second volet s'il sort un jour, et déjà mal juger depuis par son histoire et toujours d'une durée interminable, ne me donne aucune envie d'être visionner.
Mektoub My Love Canto uno nous plonge au côté d'Amin dans un été à Sète à travers les baignades sur la plage, les séquences dans la ferme ou les scènes en boîtes de nuit. Abdellatif Kechiche suit au plus près ses acteurs et arrive à dégager un sentiment de fraîcheur et de spontanéité dans le jeu de ces derniers. Une des plus belles expériences de cinéma !