Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Pierre-François C
4 abonnés
5 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 22 mars 2018
C'est quoi l'idée ? A part de la minette qui s'agite dans l'eau ou sur le dance floor ça n'a jamais fait un scénario ! Par contre ça flatte un certain voyeurime que doivent aimer les critiques qui voient ce film comme une réussite. Et dire qu'on nous annonce une suite ! Pas pour moi merci je me suis suffisamment ennuyé durant les scènes interminables.
Consternant et révoltant. Le film est deux fois trop long, il tourne en rond et répète sans s'arrêter des dialogues vides accompagnés par une caméra voyeuriste. Mais surtout, il enchaîne cliché sur cliché, nous fait assister à trois heures de harcèlement (verbal et gestuel), sans jamais le dénoncer ! Tout est pris à la légère, au premier degré, on en rigole, de ces hommes qui sont le cauchemar quotidien des femmes qui prennent la parole autour de #Metoo. C'est un film irresponsable.
Ce film est une purge cinématographique. Le scénario est pauvre, et le film trop long. En tant que spectatrice je me suis sentie tres mal à l 'aise, cette façon de regarder , de filmer les femmes est malsaine.
Il faut croire que la Palme d’or est montée à la tête d’Abdellatif Kechiche. En effet, il semble avec Mektoub, my love : canto uno qu’il ne ressent plus le besoin de couper quoi que ce soit à ses films. Alors que La Vie d’Adèle, malgré sa durée et une première heure trop longue, n’ennuyait pas car il avait une histoire forte à raconter, Mektoub, my love : canto uno étire ses scènes à l’infini alors qu’elles n’ont souvent pas grand intérêt. Kechiche possède toujours un véritable talent de directeur d’acteurs et amène ces derniers à des prestations d’un grand naturel mais son obsession des gros plans lasse cette fois-ci car il ne s’accompagne pas d’une narration puissante et surtout les séquences sont la majorité du temps remplies de choses inutiles. Ainsi, le film aurait beaucoup gagné à être diminué au moins de moitié, ce qui aurait sûrement donné de l’intérêt à cette histoire. Mektoub, my love : canto uno est donc un film d’une heure ou d’une heure et demie étirer sur trois heures sans aucune justification véritable si ce n’est de satisfaire l’ego de son réalisateur. Interminable et très décevant.
Comme le proclamait le titre d'un film (plutôt nul) de 2001 : les gens en maillot de bain ne sont pas (forcément) superficiels. Ou plus exactement, ils peuvent considérer comme graves des choses qui ne le sont que sur le moment, surtout au temps de la jeunesse. Mektoub my love (canto uno), nouvel opus d'Abdellatif Kechiche, est entièrement dévolu au marivaudage et à l'exaltation des corps et des sentiments, sous le soleil exactement. Il est vrai que le réalisateur aime particulièrement les beautés callipyges et que sa caméra baladeuse semble parfois maniée par un voyeur impénitent. C'est un peu beaucoup et la toute première scène ne s'imposait peut-être pas car on aurait malgré tout compris que le désir est une composante essentielle de Mektoub my love. Exact également que le film ne s'appuie quasiment sur aucun scénario, à part la circulation des emballements amoureux d'un personnage à l'autre. A ce propos, Amin, le héros ténébreux et à l'écoute est sans aucun doute le plus intéressant, de par son recul sur ce petit monde dont il semble principalement spectateur et auditeur. Le film, c'est une bonne habitude chez Kechiche, séduit par son traitement singulier du temps, son sens du naturalisme et une direction d'acteurs époustouflante. Comment dire : il ne se passe presque rien et pourtant, l'on ne ressent aucun ennui devant des dialogues simples qui sonnent juste et grâce à une mise en scène limpide qui rend les extérieurs lumineux et ses interprètes d'une invraisemblable beauté. C'est peu dire que Kechiche a peu sinon pas d'équivalent aujourd'hui dans le cinéma français. Cela n'empêche pas de trouver des défauts à Mektoub comme à La vie d'Adèle et à La graine et le mulet mais au final, il y a ces moments d'épiphanie, comme ici un agnelage où même la brebis semble être sous le charme du cinéaste.
Le dernier film de Abdellatif Kechiche est un hommage aux belles filles et un festival de poitrines et fesses opulentes, très bon casting où l'on retrouve Hafsia Herzi dans un second rôle (La graine et le mulet). Bon presque 3 heures c'est un peu long pour des plans drague mais agréable à regarder surtout si le temps est maussade. Ah, j'oubliais, c'est aussi un festival de bikinis donc à voir pour préparer l'été ;)
Film magnifique. Les acteurs sont très sensuels et sont tous très beaux. Ça fait plaisir de retourner dans les années 90 où on ne voit pas de téléphones portables et où on peut fumer dans les bars. Le jeu des acteurs est d'un naturel incroyable. Je suis restée fascinée du début à la fin sans jamais décrocher de l'histoire. Abdellatif Kéchiche est un très grand réalisateur.
Je m’y suis ennuyée et j’ai attendu tout le long qu’il se passe quelque chose.... Je n’ai pas aimé le son du film. Pas du tout convaincue . Je suis très perplexe : donnez moi le mode d’emploi !🤔🤓🤓
On peut s’étonner et trouver étrange l’emballement critique général face au nouveau film d’Abdellatif Kechiche. Comme on peut ne pas aller dans le sens de ceux qui verront « Mektoub my love » et n’en diront que du mal ou sortiront de la salle avant la fin de la projection. On commence à connaître le cinéma du réalisateur qui aime à étirer ses scènes jusqu’à n’en plus finir pour saisir les moments de la vie dans leur ensemble. Avec ce nouvel opus, il pousse le procédé à son paroxysme donnant l’impression que chaque séquence s’éternise et pourrait être un court-métrage à elle seule. Le procédé a déjà été éprouvé dans toute sa filmographie et c’est peut-être ici qu’il trouve le plus ses limites, la dernière heure devenant lassante, on pense notamment aux scènes dans la boite de nuit. Et on peut trouver ça clairement trivial et sans aucun intérêt.
Filmer la vie, c’est bien. Mais encore faut-il qu’il s’y passe quelque chose et on a parfois l’impression que le cinéaste provoque son auditoire en préférant filmer le néant et le vide que des choses intéressantes. Si on vulgarise à l’extrême, « Mektoub my love » dispose d’un scénario plutôt pauvre et fleurant bon le film sentimental pour jeunes filles en fleur. En effet, on assiste aux atermoiements amoureux d’une bande de jeunes garçons et filles durant un été à Sète. Ils s’amusent, se draguent, vont à la plage, sortent en boite, se cherchent et… C’est tout. Durant trois longues heures, Kechiche filme l’été de jeunes adultes. On a donc le sentiment qu’avec son nouveau film, il invente un genre ou plutôt qu’il mélange deux sensibilités à priori antinomiques : la sitcom et le film d’auteur. D’un côté on trouve cela interminable, à la limite de l’indécence même presque, et surtout totalement superficiel. De l’autre, c’est tellement bien observé et réaliste qu’on hésite entre foutage de gueule et naturalisme poussé à l’extrême.
Pour autant, difficile de se passionner tout ce temps par une histoire si mince et anecdotique. Et on en vient à se demander à quoi aurait ressemblé son film amputé d’un tiers ou de moitié. Peut-être à une pépite de chronique estivale, belle et envoûtante. Mais s’il y a bien une chose que l’on ne peut retirer au réalisateur algérien c’est bien son incroyable direction d’acteurs et sa façon si particulière de filmer le quotidien dans ce qu’il a de plus simple et donc, en tout cas pour lui, de plus beau. La plupart de ses jeunes acteurs sont des non professionnels et leur naturel est confondant de perfection. Le charme désarmant de leurs interprétations fait tout le sel du film. Ils sont tous impeccabales embarquant le long-métrage dans une homogénéité de casting rarissime. Kechiche est un vrai découvreur de talents et il sait d’autant plus les diriger devant la caméra. Si on peut trouver le temps long, on ne peut s’empêcher d’être emporté par intermittence par ce qui se passe à l’écran puis de s’en désintéresser. Comme dans la vie quoi…
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
"Mektoub, My Love : Canto Uno", ou devrais-je dire "Call Me By Your Name" made in France, revient le temps d'un été sur les liens d'amitiés amoureux d'un groupe de jeunes adultes fêtards et libres dans le sud de la France au début des années 90. J'ai été plutôt hermétique aux premières scènes, d'une longueur conséquente, où les acteurs improvisent un quotidien via des répliques anecdotiques et répétitives. A la recherche d'une efficacité immédiate, les sorties étaient nombreuses lorsque je l'ai vu en avant-première, mais "Mektoub" pique notre curiosité par son traitement singulier du temps. Pas de rebondissements ni d'action, on s'aperçoit que les séquences s'étirent au delà des formats habituels. On va à la rencontre de ce groupe d'ados vivant pleinement le présent, sans peine ni regret, et qui se cherchent, tombent amoureux et s'oublient. Dans cette fresque ensoleillée faite de rien et de tout à la fois, on observe leur comportement, leur geste, leur regard et au début, on redoute les 2h55 prévues car on sent très vite que tout se concentre dans ce temps dilaté et ces jeunes en quête de vie et d'amour. Progressivement, on s'attache à certains, on en déteste d'autres puis quelques longues scènes plus tard, c'est l'inverse qui se produit : on observe ce groupe vivre, c'est aussi simple que ça. Les a priori clichés qu'on peut avoir sont contredit par des personnalités complexes et contradictoires, naïves et sensibles, donc au final diamétralement humaines. Le casting est étonnant de naturel et de simplicité, si bien qu'on se sent membre de ce petit groupe éphémère. Tout n'est pas montré, certains personnages ne sont que mentionnés et le rôle des mères, très bavardes mais touchantes, apporte un regard extérieur crucial sur l'émancipation de leurs enfants. Moins violent que "La vie d'Adèle", Abdelatif Kechiche signe un portrait multiculturel et intense d'une jeunesse en apprentissage du désir. Parfois cru, parfois pudique, parfois beaucoup trop long, "Mektoub, My Love" m'a touché par son rapport au temps, si difficile à rendre sensible au cinéma, et par la vitalité sans failles de ses jeunes acteurs pris au vif, à l'image d'un documentaire. Ce flirt constant avec le vide nous percute, nous touche, nous ennui aussi par moment pour au final nous surprendre à trouver beau un film si rare, entre la simplicité du récit et l'ambiguïté de la vie... Une belle expérience cinématographique, c'est certain !
Ils sont jeunes, beaux, sous le soleil lumineux de la Méditerranée. Après le sulfureux La vie d’Adèle, Abdellatif Kechiche s’attaque de nouveau à la jeunesse qu’il aime tant, dans une belle et tumultueuse épopée estivale.
Le film s’ouvre sur une scène d’amour où les deux protagonistes ne déméritent pas dans l’excès d’érotisme. On se dit qu’Abdellatif Kechiche ouvre une nouvelle page d’un cinéma enragé, intègre, et sans limite dans l’usage du corps de ses acteurs. En réalité, le réalisateur de génie revient à son grand cinéma de La graine et le mulet ou Venus Noire où l’étirement du temps et la fulgurance des personnages méridionaux écrasent tout l’écran. Le cinéaste ne fait jamais les choses à moitié. Il met en scène des personnages lumineux qu’il précipite dans la vérité d’un été des bords de mer, les contraignant à faire de son scénario leur propre existence.
La beauté est partout. D’abord chez ce jeune-homme, Amine, aux grands yeux noirs, qui regarde, comme le ferait un cinéaste, ce peuple de jeunes-femmes, toutes aussi fascinantes les unes que les autres. En quelque sorte, ce personnage mystérieux, charmeur, tout en retrait, est le double du réalisateur lui-même. Il n’a de cesse de désirer les filles qui l’entourent, pour autant, à leurs tentatives de séduction, il préfère la beauté d’une photographie ou l’écriture des scénarios. Mektoub my love : canto uno est un film qui parle autant de désir, de jeunesse que de cinéma. Le réalisateur prend le soin de faire des incises de films dans son propre récit, ou cite des narrations futuristes pour l’époque, mais aujourd’hui déjà présentes sur nos écrans.
On pourrait craindre dans une pareille épopée estivale, le format d’un film qui dure presque trois heures. En réalité, le temps est le meilleur allié esthétique du réalisateur. Il ne brusque jamais ses personnages, leur ouvre des possibles qu’aucun scénario trop écrit ne saurait autoriser. Les acteurs se modèlent des personnages à leur image, dans une symphonie de soleil, de musiques, et d’amour. Pour une fois, le réalisateur s’empêche toute violence sexuelle. Nous voilà précipités dans un cinéma à la Pialat. L’ombre d’A nos amours plane dans ce récit dense, sinon qu’au lieu de Sandrine Bonnaire, ce sont des jeunes gens dans l’air du temps, multiculturels qui se débattent dans un récit proprement proustien.
La sensualité côtoie autant la spiritualité dans cette œuvre immense. Le personnage d’Amine constitue une sorte de figure christique, là où sa meilleure amie, bergère à ses heures perdues, transpire de fulgurance sexuelle. Il n’y a jamais aucune vulgarité dans le film, jusqu’à cette séquence magnifique où l’on assiste à la naissance de deux agneaux. Les étables ou les contrées bucoliques s’intègrent aux restaurants bondés de touristes ou aux discothèques des bords de mer, sans aucune invraisemblance. Le réalisateur fait un cinéma de la lumière qui permet aux extrêmes de fonder un chemin commun vers une beauté des tragédies.
Il n’y a rien à dire. Kechiche a signé dans ce magnifique Mektoub my love : canto uno la démonstration d’un art total.
Premier volet d'un triptyque, le nouveau film de Kechiche confirme qu'il est le meilleur directeur de casting et directeur d'acteurs du cinéma français. Les acteurs sont d'une justesse inégalée et Kechiche le prouve, comme à son habitude, par de longues scènes au rythme très proche de celui de la vraie vie. Si Mektoub interpelle, c'est plus par son sujet, ou plutôt son non-sujet car il ne raconte pas grand chose : une petite tranche de vie estivale, pleine de lumière, de sensualité, de désir et d'attente. Mais l'on se demande toujours où le fil va nous mener, et finalement il ne mène nulle part... pour le moment. Peut-être au prochain « canto ».
S O P O R I F I Q U E ! Pratiquement 3h00, j'ai trouvé le temps long. La bande annonce montrait les meilleurs passages. Je me suis même demandé à un moment si j'en arriverais au bout tellement que je n'en voyais pas la fin. Malgré une bande son originale et entraînante, mais aussi diverse et variée. Cela n'aura pas suffi. Ce film a été pour moi d'un ennuie mortel.