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    Mektoub My Love : Canto Uno
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    3,5
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    287 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 mars 2018
    Nul, chiant, pas de scénario, dialogues d’épicerie, que du gros plan, 3h trop long Les spectateurs quittaient la salle ugc paris au fur et mesure
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 mars 2018
    Long, long, long et pourtant je ne peux m'empêcher d'être fasciné par ce film depuis que je l'ai vu. Les émotions sont très bien retranscrit et les acteurs sont brillants. Les jeux de lumière sont à mon gout exagéré et son appétit pour les "culs" aussi. Kechiche nous emmènes au plus près de ses protagonistes, notamment grâce à son choix de principalement filmer avec la caméra à l'épaule.
    Outre tous ces remarques, le simple fait de voir un film de trois heures, au cinéma et une expérience à vivre et pour un film comme celui-ci ca vaut le coup!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 mars 2018
    L’exergue, qui cite St Jean et le Coran, ne fait aucun doute, la lumière sera le personnage principal. On cadre les magnifiques comédiens mais le soleil n’a cesse de s’inviter dans l’image : il a raison, il est source de toute vie, Kechiche nous le rappelle en nous emportant dans cette expérience jubilatoire. La mère d’Amin (qui dans la « vraie » vie est la sœur du réalisateur), force son fils à sortir de la pénombre et du film d’Alexandre Dovjenko en noir et blanc, pour rejoindre ses amies, son cousin, la plage, l’amusement.
    Émerveillement aussi d’être en présence d’un film d’auteur à 18 caméras qui en dit beaucoup sur un créateur peu bavard. Il faut voir en Amin et Tony les deux facettes de sa personnalité, le Yin qui se perd dans une contemplation plus ou moins mystique, et le Yang qui déclenche toutes les tensions, deux forces qui taraudent à l’évidence Kechiche. Cela donne un scénario libéré des nœuds dramatiques majeurs ou mineurs, des comédiens libérés de l’asservissement au dispositif technique, des scènes libérées des contraintes temporelles. Bref, une grande leçon de cinéma.
    J’imaginais qu’en un lieu plus ouvert qu’une salle parisienne, les spectateurs se mettent tous à danser devant l’écran lors de la séquence de la boîte de nuit. Nous aurions quitté ces ténébreuses années 2020, époque de science-fiction pour Amin, et rejoint l’innocence des spotlights.
    Bernard D.
    Bernard D.

    114 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 mars 2018
    Si « Dieu est la lumière du monde » (sur fond noir en tout début du film) on ne peut pas dire que le dernier film d’Abdellatif Kekiche, « Mektoub my love », nous apporte quelque lumière sur la jeunesse actuelle.
    On part pour ce qu’on pouvait espérer être un remake modernisé d’un Rohmer avec des phrases, des réflexions, des attitudes de la jeunesse actuelle mais on tombe très vite assez bas. D’abord par les références cinématographiques données : certes on évoque Scarface, on aperçoit un livre sur Jean Renoir et on parle également d’un tableau de son père mais on a ensuite en vrac Aldo Maccione, Jurassik park, Belmondo … et puis des dialogues très vites interrompus avec une succession de scènes sur la plage de Sète (même si le film semble avoir été tourné également en Espagne et au Portugal), dans le restaurant tuniso-vietnamien (sic) tenu par les parents de Amin, le héros et seul personnage sensé du film, dans des boites de nuit … Et summum du film une scène où Amin fait des photos d’une brebis en train de mettre bas sur fond de musique classique avec immédiatement après une scène de boite de nuit où le comportement des filles est plus que vulgaire avec – histoire de faire chic ? – une petite pointe de bisexualité … au point de se demander ce que Kekiche pense réellement des femmes ! Quelle déchéance depuis le beau et sensible film « La graine et le mulet » sorti en 2005.
    Dans ce film de près de 3 heures, il n’y a qu’une seule scène intéressante (une discussion de la génération des parents sur le mariage, le divorce) mais tout le reste n’est que du baratin sans aucun intérêt. Sur le plan esthétique c’est nul : on est envahi par la musique des boites de nuit, par l’alcool, les gros plans sur les seins et les culs … Bref il n’y a strictement rien à tirer de ce très mauvais film … et son véritable titre (« Mektoub … canto uno ») laisse supposer que ce n’est que le premier film d’une saga à fuir absolument !
    SaintPauly
    SaintPauly

    19 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2018
    Comme une longue journée à la plage, rien de tout ne se passe, mais chaque petit instant est doré. « Mektoub, mon amour: Canto Uno » est un croisement voyeuriste entre «La vie d'Adèle » et « American Honey » et ça j'ai écrit avant d'apprendre que le réalisateur de Mektoub (Abdellatif Kechiche) est le même qu'Adèle ...

    Pourquoi ce film dure 3 heures? Parce que Kechiche ne connaît pas la signification du mot "couper". Mais c'est mieux ainsi parce que s'il coupe cette histoire, ce qui reste est juste une autre journée à la plage. S'il le fait plus long, par contre, le film devient plus réel et cette longueur lui donne la gravité qu'il mérite.

    Ce que je ne comprends pas, cela dit, c'est ceci: ce film dure 3 heures et il ne se passe rien, alors comment je ne me suis pas ennuyé? La meilleure réponse que je puisse trouver, c'est que j'ai reconnu tout le monde à l'écran comme étant, pour la plupart, une partie de moi. Il y a quelqu'un pour tout le monde dans ce poème à l'humanité.

    Malgré sa longueur, le film ne prend pas de temps mais Kechiche prend son temps, ce qui lui donne l'espace pour construire un réseau complexe de liens sociaux aussi subtils que fragiles, et ce web qu'il tisse piège les spectateurs avant de les envelopper.

    Mektoub n'est pas pour ceux qui veulent voir quelque chose se passe à l'écran, c'est pour ceux qui veulent voir tout se passe à l'écran.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    83 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2018
    Pas emballé par Mektoub My Love,
    Un peu "voyeur" non ?
    Et puis un scénario un peu mince...
    Kéchiche connaît bien les jeunes et les observe avec bienveillance;
    il faut lui reconnaître ça, encore une fois.
    Mais cette fois, j'ai regretté des dialogues superficiels; il faut dire que de longues scènes en "boîte" ne favorisent pas les échanges riches de réflexion!!!
    Quelques scènes magiques (naissance des agneaux avec une musique de Bach, ne sauvent pas le film, à mes yeux.
    J'ai constaté que d'autres, crient "au chef d'oeuvre ???
    Ça dépend aussi de nous.....
    angelo F.
    angelo F.

    50 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2018
    Un film foisonnant, captivant que j'ai beaucoup apprécié.
    Cependant, ce film est un peu énervant car il y a trop de gros plans sur le corps d'Ophélie (c'est vraiment trop d'autant qu'elle est loin d'être parfaite).
    Néanmoins je mets tout de même la note de 5/5 pour tout ce qui est bien.
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 mars 2018
    Absolument nul, le film se résume à une série de scènes tournées en boite de nuit, je ne comprends pourquoi la presse y a vu un excellent film peut -être à cause du metteur en scène , pour ma part j'ai trouvé l' intrigue inexistante je me suis ennuyé comme ce n'ai pas possible. Un film vraiment nul
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mars 2018
    Plus intéressé par le cinéma et la littérature que par ses cours à la faculté de médecine, Amin rentre de Paris passer l'été chez sa mère qui tient en famille un restaurant tunisien à Sète. Il retrouve son cousin Tommy, un dragueur invétéré, son oncle Kamel, sa tante Camélia. Il retrouve aussi une amie d'enfance, Ophélie, dont le mariage imminent avec Clément ne l'empêche pas de coucher avec Tony. Sur la plage, Amin et Tony font la connaissance de deux touristes de passage, la blonde Céline et la brune Charlotte.

    C'est l'amour à la plage. Aou et cha-cha-cha. Le tube de Niagara date de 1986. "Mektoub My Love" (un titre dont rien ne viendra éclairer la signification mystérieuse) est censé se passer huit ans plus tard. On se demande d'ailleurs pourquoi avoir situé l'action du film à cette époque au risque de quelques anachronismes : le Charles-de-Gaulle, sur lequel le fiancé de Ophélie est censé voguer dans le Golfe persique, n'avait pas encore appareillé à cette date. Plus grave : le langage des ados en 1994 n'était pas émaillé des "kiff" et des "grave" qui ponctuent leurs dialogues. Au surplus, l'époque n'était pas celle de l'adolescence ni même de la post-adolescence d'Abdellatif Kechiche, né en 1960 et dont Amin constitue indiscutablement le double autobiographique.

    Alors pourquoi 1994 ? Pour la musique géniale qui aligne les tubes qui nous ont fait danser sur les dance floors au temps révolu où j'avais encore des cheveux : "You make me feel" (qui accompagne la bande-annonce que je défie quiconque de regarder sans battre la cadence), "Sing Hallelujah", "Pump up the volume"... Peut-être aussi pour fantasmer une époque sans racisme caractérisée par une mixité heureuse de Français et d'Arabes, de garçons et de filles, d'avant le 11-septembre et Charlie, d'avant le voile et le burkini.

    De quoi est-il question dans "Mektoub, My Love" ? De rien de spécial au risque de friser l'inconsistance, les plus sévères diront de s'y perdre. "Mektoub" raconte ce que les garçons et les filles font l'été au bord de la Méditerranée : aller à la plage, se baigner, boire des coups, sortir en boîte, draguer, coucher, s'aimer et rompre... Approfondissant la technique qui était déjà la sienne dans "L'Esquive" ou "La Graine et le Mulet", la poussant dans ses derniers retranchements, Abdekllatif Kechiche choisit de filmer la vie comme elle est, allongeant les scènes et allongeant son film au-delà de ce qu'on a l'habitude de voir au cinéma. Il en résulte un étonnement, parfois un malaise. Il faut les dépasser. La première scène nous y aidera, qui dure pas loin de vingt minutes, qui voit Amin surprendre Ophélie avec Tony. "Mektoub, My Love" dure près de trois heures. Parti pris sacrément culotté à une époque où le cinéma est si étroitement corseté dans un ensemble de règles et de normes censées garantir le succès.

    Autre parti pris : celui de filmer la sensualité des corps, les peaux bronzées et mouillées par l'eau de mer, les filles plantureuses et callipyges. Quand la caméra d'Abdellatif Kechiche se pose sur une fille, elle la filme de haut en bas, en s'attardant sur ses fesses, comme le fait Amin, son personnage principal, qui regarde mais ne touche pas, moitié par timidité, moitié par gêne. "Male gaze" malsain d'un réalisateur border line - dont on sait par ailleurs le comportement avec ses actrices et avec son équipe technique sur le tournage de La Vie d'Adèle ? ou hommage à la dyonisiaque beauté du corps féminin d'un artiste qui se revendique de Renoir ? Retenons, pour la défense du réalisateur, que son regard ne salit pas, n'avilit pas et que son film, s'il trahit une approche masculine de la sensualité et du désir, ne donne pas de la femme une image dégradante.

    "Pointless people, pointless stories "critiqua ma voisine à la sortie de la salle où elle n'avait cessé pendant près de trois heures de pousser des soupirs irrités en se contorsionnant sur son siège. Elle n'a pas entièrement tort. "Mektoub, my love" raconte la vie sans intérêt de personnages sans intérêt. Mais le cinéma, la littérature doivent-ils se focaliser sur des personnages "intéressants" ? N'ont-ils pas d'autant plus de mérite, d'autant plus de génie à sublimer l'existence ordinaire de personnages ordinaires ? La caméra bouillonnante de sensualité de Abdellatif Kechiche le démontre magistralement.
    boyfil
    boyfil

    7 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 mars 2018
    Je fais partie des spectateurs qui ont eu du mal à tenir jusqu’à la fin, j’ai failli plusieurs fois quitter la salle après une heure un quart de dialogues que j’ai trouvés bien pauvres, de gros plans jusqu’à l’exces, en attendant le début d’une histoire .....rien, je suis passé complètement à côté de ce film, si tant est qu’il ne s’agisse pas là d’une sorte de masturbation intellectuelle où l’on crie au chef d’oeuvre pour se donner l’illusion d’avoir un intellect cinéphile au dessus des autres....sic ! J’ai espéré jusqu’à la fin un petit quelque chose....grosse déception !
    benoitG80
    benoitG80

    3 429 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mars 2018
    Avec « Mektoub My Love, Canto 1 », Adbdellatif Kechiche semble de par sa façon de filmer et de se concentrer sur les regards et les corps, en faire un style propre, une marque de fabrique, ici afin de retranscrire l’insouciance et la légèreté des rapports humains lors de cet été de 1994 à Sète...
    Serait-ce suffisant pour devenir le chef d’œuvre dont certains parlent ?
    Car sa caméra en se focalisant sur un point de vue évident, celui de l’attirance sexuelle et uniquement, n’arrive pas à dépasser cet aspect pour en faire un film très réducteur, et donc finalement plutôt superficiel lui aussi à l’image de ce qui nous est montré...
    Alors on pourra bien sûr toujours parler d’un parti pris, mais à force d’étirer ses plans, de les éterniser toujours avec les mêmes effets, à force de multiplier des dialogues creux qui relèvent de préoccupation d’adolescents « Genre, elle est jalouse de moi, mais c’est moi qui devrait l’être... ! », on finit quand même par se dire que ce procédé est un peu facile et répétitif !
    Et donc emprunter un peu de cinéma naturaliste façon Pialat, d’accord mais quand celui-ci est en boucle durant presque trois heures avec des scènes bien suggestives sur la plastique féminine en veux-tu, en voilà, c’est un peu beaucoup, et l’overdose guette aux entournures.
    Et pourtant, il faut justement reconnaître que Adbdellatif Kechiche sait très bien montrer cette nonchalance naturelle, ce lâcher prise sur la vie, et on y entre avec plaisir, mais ce faisant à force de s’y limiter, il arrive à se saborder totalement...
    On a ainsi bien du mal à entrer en empathie avec ses personnages, tant ils deviennent plus des comportements à observer, que des êtres à comprendre dans leur psychologie propre !
    Même le beau Amin (Shaïn Boumedine), qui avait pourtant tant à apporter de par sa différence avec cette jeunesse surtout préoccupée par son plaisir physique et ses ragots, n’arrive pas à creuser l’écart suite à son retrait assez passif qui confine à un manque de présence flagrant, comme si le cinéaste privilégiait chez lui aussi son aspect physique avant tout...
    Il y avait pourtant en parallèle de la fameuse « Patte Kechiche », trois rôles (le coureur, la manipulatrice et le contemplatif amoureux) dont l’écriture et le développement respectifs valait la peine d’être approfondis, afin de les mettre en relief vraiment, d’autant plus que leur potentiel de la part de comédiens amateurs et prometteurs, était à exploiter !
    Ce cinéma plus descriptif que réflexif, saura plaire c’est sûr mais à force de s’y complaire saura aussi agacer au plus haut point, par la platitude creuse qu’il finit par créer de part et d’autre.
    Le cinéaste parvient en effet sans peine à nous immerger dans cette ambiance de plaisir, de séduction, d’attirance et de sexe, et à ce jeu il est même très adroit, et on se dit que l’on baigne quasiment dans une réalité intéressante avec l’impression parfois de visionner davantage un documentaire, mais s’en contenter aussi longtemps et sans en tirer quoi que ce soit d’autre, c’est un peu juste quand même !
    Alors oui après « La Vie d’Adèle » et évidemment le très beau « La Graine et le mulet »,, Adbdellatif Kechiche bénéficie-t -il sans doute d’un capital de sympathie, mais les éloges de la presse cette fois, me laissent un peu perplexe sur le fond !
    SweetHome75
    SweetHome75

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2018
    Je sors de la séance. Je me sens encore transportée par ce film que j'ai adoré. Certains le trouveront long, moi je ne me lasse pas des images sublimes de Kechiche. Quel bel hommage à la vie et à la jeunesse!
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2018
    Même si j'ai beaucoup aimé le nouveau film de Kechiche, j'hésiterais sans doute à le conseiller.

    Difficile en effet de savoir comment chacun réagira à la proposition du cinéaste, encore plus sensorielle et décousue que d'habitude.

    Pour ma part je me suis laissé entraîner dans cette carte du tendre à la mode des années 90, carte que l'on explore finalement sans but particulier. Il est donc question d'un homme menteur et volage, d'un autre timide au tempérament d'artiste, et de jeunes filles à la plastique de télé-réalité, qui agichent à qui mieux mieux, sans être tout à fait au clair par rapport à leurs sentiments.

    Difficile de trouver une vraie trame narrative dans cette éducation sentimentale de station balnéaire. L'intérêt du film tient surtout dans la manière dont Kechiche affine progressivement le caractère de chacun des personnages, dont les trajectoires zèbrent le film comme la trace de particules élémentaires dans un cyclotron.

    L'autre intérêt du film réside dans l'attachement progressif qu'on éprouve pour le duo principal du film. Amin est le pôle rayonnant et zen de l'histoire : toutes les filles en sont folles (les Russes, les employées de la ferme, l'Espagnole...) sauf finalement la seule pour laquelle il éprouve réellement quelque chose : Ophélie. Cette dernière est jouée par une actrice tellurique, Ophélie Bau, dont on peut dire que la prestation fera date, à la fois incandescente et terrienne (étonnant comme elle change de posture quand elle s'occupe des brebis).

    On se demande bien à la fin du film si ces deux-là finiront par se trouver.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 avril 2018
    Plus que déçus de ce film , fade et sans saveur , le sons est très mauvais le scénario inexistant , les acteurs ont dû accepter de participer au film pour avoir une chance de percer grace au nom kechich , je penses qu'il n'y a pas vraiment de jeux d'acteur mais surtout de l'improvisation encadrée c'est un film ennuyeux avec des gros plans gênants sur les fesses et les seins des jeunes filles , vraiment trop long et pas divertissant du tout allez voir ailleurs
    Penda K
    Penda K

    67 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2018
    Tout a été dit sur Mektoub, my love : solaire, sensuel, sensible... Tout est vrai ! Reste l’expérience intime. Ce vendredi 23 mars à la séance de 21h, à l’UGC Normandie, dans la salle n°4 peu remplie, une part du public est partie en cours de séance. Mais demeure le spectateur sidéré, décrochant lentement de son fauteuil à la dernière ligne du générique. Se demandant : que vient-il de se passer ? Quel sorte de miracle est advenu ?
    Car il s’agit bien, d’une tempête de soleil, de vagues chaudes et de formes ondulant sous un soleil de plomb (en fait le film a été tourné au mois d’octobre !). Dévoilant une production française qui aurait convoqué d’autres corps, d’autres visages, pas un renouvellement, non un élargissement du cadre ; un plus grand paysage où les “habituels invisibles� prennent la lumière et deviennent personnages à part entière, romanesques, irréductibles ! Fracassant ainsi le “prêt à imaginer� habituel du cinéma grand public voire artistique mais si prévisible !
    Le réalisateur me reprend là où il m’a laissée : aux dernières images de La graine et le mulet où le coeur remué, l’estomac retourné, je fondais en larmes vaincue par l’émotion et le mutisme du père, de mon père, de nos pères... humiliés.
    Aujourd’hui, tel un dieu rieur, Kechiche relance les dés et kidnappe une mémoire plurielle, inexprimée, qui tout à coup, se révélant, m’explose la rétine, me laisse pantelante mais réconfortée par cette porte qui s’ouvre sur la vie : la tienne, la leur, la mienne et toutes les autres...

    “ Kechiche compare Shaïn Boumediene à M. Clift, veut le filmer lors des 20 prochaines années. J’espère qu’il sera son Melville, son Visconti ! �
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