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    Mektoub My Love : Canto Uno
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    284 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 avril 2018
    trop long , sur le fond ininteressant , frisant l'obscénité , comme le précédent histoire d'adele , seule la magnifique photographie mérite des éloges , un lamentable navet qui a du couter tres cher et rapporter zero ! pouah !
    Emma L.
    Emma L.

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2018
    Un film envoûtant.. Du début à la fin j'ai été plongée dans l'univers d'une jeunesse insouciante, qui vit comme elle l'entend et qui profite de son été. J'ai été marquée par le réalisme et le naturel des dialogues j'avais l'impression d'être dans le film! Un film qui m'a vraiment transporte, j'ai qu'une hate c'est de voir le 2!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 avril 2018
    Abtelatif Kechiche, c'est un peu ma mère qui joue au tarot. Elle balance ses rois en première main, en disant toujours : "ça passe ou ça casse". Bon bah là, pour moi, la méthode Kechiche atteint ses limites. On est typiquement en face d'un réalisateur reconnu qui est en roue libre, qui n'a plus de garde fou pour lui dire qu'il faudrait quand même penser à nous raconter une histoire et à mettre un peu de dramaturgie dans tout ça. Alors oui, certaines séquences sont pleines de vie comme peu de réalisateur savent faire, mais honnêtement, 3h de dialogues creux, de personnages qui n'évoluent pas, de répétition sans fin restaurant/plage/restaurant/plage/restaurant, d'épuisement systématique de TOUTES les scènes... Je crois qu'on aurait montré le film en cachant le nom du réalisateur, le film aurait été bien plus dégommé que ça. Et c'est pourtant un admirateur de La graine et le mulet & La vie d'Adèle qui vous le dit ! ;)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 avril 2018
    Un fascinant et énorme "merde" de Kechiche aux islamistes !
    "liberté et amour" s'écrie Camélia, (Hafsia Herzi, déjà l'extraordinaire danseuse de La Graine et le mulet) , en s'éclatant en boîte.
    Il ne se passe pas grand chose, c'est long et c'est pourtant captivant, émouvant et tellement beau.
    Des garçons et des filles en liberté au début des années 90 .
    On regarde ces femmes et ces filles libérées et qui explosent de vie et on pense aux corbeaux noirs et voilées que l'on croise parfois dans les rues.
    Sylvain M.
    Sylvain M.

    11 abonnés 168 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2018
    On se laisse porter par ce beau film, d’apparence simple mais finalement profond et complet. Les 3h passent facilement ! Il ne se passe rien ... et à la fois beaucoup de choses. Une très belle surprise !
    AZZZO
    AZZZO

    290 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2018
    De la lumière, des vagues et de la tchatche. Kechiche contemple le ballet des corps et des désirs au sein d'un groupe de jeunes Sètois qui cherchent l'amour. Un film réaliste, solaire et hédoniste. Une réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 3 avril 2018
    rarement vu plus nul.une diarrhée de gros plans insipides sans aucune intrigue ni sens....je fais mieux avec ma camera le jour de l'an. fuyiez!!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 avril 2018
    5 étoiles pour un chef d'oeuvre.
    rayon de soleil,
    acteurs ensoleillés,
    film à voir et à revoir absolument !!
    hâte de voir la suite
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2018
    Il y a du Rhomer dans ce Kechiche, qui sait si bien capter la lumière du Sud méditerranéen. Beaucoup d'insouciance et de légèreté humaine, de bonté et de croyance dans la beauté de la nature humaine et à défaut d'indulgence (dire bienveillance aujourd'hui...). Les acteurs sont remarquables et pour lier le tout, il faut assurément une direction d'acteurs de grande qualité. Malheureusement, comme toujours chez le réalisateur, il y a toujours des longueurs et, notamment, une scène qui se rallonge sans fin, et sans que le gros quart d'heure de trop ne rajoute grand chose (cf. l'attente insupportable pour l'intérêt de l'intrigue de la livraison du couscous dans "la graine et le mulet"). Dommage, car c'était sinon un des films de l'année, mais cela reste quand même une oeuvre incontournable.
    konika0
    konika0

    26 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 avril 2018
    Soleil. Amin rentre chez lui dans le sud. Il retrouve sa bande, des jeunes filles de passage, sa famille. Ça drague, ça cherche, ça vit. Voilà assez brièvement mais pas tant que ça le synopsis du nouveau Kechiche. Alors dit comme ça, ça a l’air de rien mais ce film est tout. Une bouffée d’oxygène. Un rayon de soleil. Un concentré d’énergie. On est littéralement irradié par tant de lumière. On est frappé par la spontanéité de l’interprétation et le naturel des situations, comme happé par un quotidien que l’on a forcément connu par bribes. On rentre dans l’intimité d’histoires comme il en existe des milliards. On devine alors qu’il y a chez Amin un peu du regard de Kechiche lui-même. Le regard, c’est ici ce qui compte. Celui du photographe à la recherche de la lumière et de la beauté de la vie comme dans cette scène, une des plus sublimes du film dans laquelle on assiste, presque en temps réel à un agnelage, précédé du portrait face caméra d’une brebis qui semble dire tout de la vie elle-même. Le regard est aussi celui que posent ces hommes sur ces femmes. Un bon tiers du film est cadré sur des croupes. Si bien que l’on reconnaît les actrices à la forme de leurs fesses au bout d’un moment. Et les scènes s’étirent comme des longues journées d’été. Exit la grammaire habituelle du film sexy car ici, le climax se déroule dès les premières minutes du film, nous incitant à chercher autre chose, à regarder au-delà. Alors on cherche la beauté et la vie dans les gros plans sur les visages et sur les fessiers rebondis au gré des mouvements d’une caméra mouvante comme une anguille. Une expérience sensorielle intense, inattendue, difficilement identifiable de prime abord. Un vrai moment de grâce duquel on met un moment à sortir.
    cinono1
    cinono1

    284 abonnés 2 032 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    Librement adapté de l'excellent livre La Blessure, La Vraie de Francois Bégaudeau, Addelatif Kechiche a filmé un été au coeur des années 90 du coté de Sêtes et son film se vit plus qu'il ne se raconte... Rien d'autre en effet ici que la vie dans ce qu'elle peut avoir d'insouciant et de cruel, une aparté dans un été torride dans la vie de Amin jeune homme introverti secrètement amoureux d'Ophélie. Autour d'eux, de jeunes gens prêts à croquer la vie à travers des marivaudages et des sentiments parfois contradictoires. Kechiche est maitre pour faire apparaitre le naturalisme dans ses films et la comparaison avec Maurice Pialat s'imposera de nouveau. Tout semble naturel dans ce film plein de lumière et de désir que le réalisateur a décrit comme une allégresse et qui consacre la vie dans sa plénitude. Les fesses sont à l'honneur, ce qui pourra preter à discussion, elles semblent diriger le monde mais la plus belle scène est certainement cette scène de la naissance de deux brebis, d'une beauté inoubliable.
     Kurosawa
    Kurosawa

    561 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Cinq ans après avoir atteint les sommets avec "La Vie d'Adèle", Abdellatif Kechiche revient avec le premier volet d'une saga qui appelle de nombreuses suites. Lumière et désir sont les maîtres-mots de "Mektoub my love : canto uno", qui suit le quotidien d'Amin, apprenti scénariste et passionné de photographie, qui revient en vacances dans sa ville natale de Sète, entouré de sa famille et d'un groupe d'amis. Le film est tout entier voué au désir – concrétisé ou non – qui traverse ses personnages, aux liens qu'ils tissent, à l’insouciance d'un été partagé entre les bars, la plage et les boîtes de nuit. Kechiche se débarrasse presque du conflit qui imprégnait ses précédents films – l'histoire bouleversante entre Charlotte et Tony est d'ailleurs le seul moment de tension – pour créer un élan vitaliste non pas en creusant psychologiquement ses personnages mais en s'attachant à saisir des impressions, des regards et des gestes qui en disent long sur un caractère et qui font émerger des tonalités variées qui s'entrechoquent, captées par une caméra gourmande à laquelle rien n'échappe. Proposition radicale dans sa manière de faire succéder des scènes quasiment dépourvues d'enjeux sur près de trois heures, le film touche en même temps par sa proximité avec le spectateur, ému par des personnages qu'il vient de rencontrer alors qu'il a le sentiment de les connaître depuis toujours. C'est en alignant la générosité de la mise en scène sur la chaleur des rapports humains, en mêlant la puissance des moments simples à la beauté de la création, que Kechiche peut créer une forme de plénitude absolue. Ainsi, l'ivresse et l'émerveillement sont au cœur de "Mektoub my love : canto uno", immense film romanesque qui, à l'instar de sa chanson finale, milite en faveur de la communion, de la "vibration".
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 avril 2018
    Fan de Kechiche depuis l'Esquive, et la Faute à Voltaire, j'ai été déçu par ce film.
    L'impression que Kechiche est dans sa zone de confort et n'en sort pas. On retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès des ses précédents films : de jeunes acteurs inconnus, des scènes de la vie quotidienne, des gros plans, une caméra chancelante, des tranches de vie, voire des non événements.
    Mais bizarrement cette fois-ci je me suis moins plu à le regarder, le film est trop long, il aurait gagné à être un peu plus court d'au moins une demie-heure. spoiler: Filmer la naissance d'une brebis dans une ferme pendant 5 longues minutes n'apportent rien au film
    .
    Il y'a même une certaine répétition au cours du film qui le rende un peu trop monotone.
    Il arrive malgré tout à restituer certaines scènes de vie de manière plaisante, en particulier celles à la plage, le pique nique, les jeux dans l'eau, les discussions sur la situations familiale de chacun, les nouvelles de la famille, ce côté là est très réussi et en fait un film réaliste, naturaliste, voire même sociale avec l'esthétique propres des gens modestes mais heureux malgré tout de leur propre existence.
    Mais globalement ça reste un film en dessous des autres quant au scénario, sa dramaturgie, et dans sa globalité. Par contre le jeu d'acteur et leur fraîcheur font partie des choses réussies dans ce film.
    Humphrey D.
    Humphrey D.

    20 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 décembre 2019
    Sorti du film Mektoub, je me fais l'effet d'un poisson rouge échappé d'un bocal. Je cherche ,mon oxygène,  essaye de regrouper mes esprits (tant le film en manque) et de renouer avec mon intelligence anesthésiée pendant près de 3h. Mais qu'est donc allé faire Kechiche chez les pois chiche. Car c'est bien  un reportage chez les godiches que nous livre ce pensum. Ça  commence mal avec une pensée en exergue qui parle vaguement de Dieu et de Lumière. La lumière, nous la prenons tout de suite dans les yeux avec cette mode du soleil en plein objectif dont se nourrit le cinéma  actuel, quant à Dieu, il doit se nicher dans les innombrables strings qui émaillent les entrefesses des actrices. Le propos est aussi mince que les ficelles des strings en question : des gars et des filles en vacances au bord de la mer. Sauf qu'ici l'esprit des vacances rime avec la vacance  des esprits.  Des adolescentes gourdes et pourtant pernicieusement allumeuses échangent des commentaires qui se  bornent à l'horizon de leurs fesses, fesses autour desquelles virevoltent quelques mâles alpha et un probable puceau sursignifiant le désir insurmonté.  

    Avec ce petit microcosme décérébré et en rut permanent,  nous sommes chez les bonobos qui passent leurs journées à  s'épouiller,  se papouiller et se gougnouter la pastille. "Il faut s'amuser" est le leitmotiv que l'on retrouve dans la bouche des protagonistes tout le long du film. La belle affaire que cet hédonisme puéril et juvénile  (puéril  parce que juvénile ? ) à tout crin d'où est exclue toute dimension sociale ou politique. 

    Car le film nage dans ce néant où  l"on cherche vainement un enracinement historique ou un raccord avec une quelconque sociologie des moeurs. Non, ça parle cul,  point. Et de vulgaire façon. Ne cherchez pas la dentelle ou une quelconque délicatesse de sentiments dans cette trivialité qui s'exprime par des dragues lourdingues, des popotins qui frétillent, des seins qui s'exhibent,  des conversations qui ont l'envergure et la profondeur des textos de pré-pubères dans les cours de récréations. 

    A une époque  où la parole des femmes se libère, entendre de telles niaiseries donne plutôt envie de la bâillonner.

    Ici, les filles n'existent que dans le regard des hommes qui les réifient en objet de pure consommation sexuelle , et les filles deviennent complices de cette chosification en consumant leurs corps dans des danses lascives et provocantes. "Importunez-moi", ainsi pourraient - elles souscrire au manifeste des 100. Kechiche est-il vraiment de son temps, à  l'heure du hashtag me too, lorsqu'il se lance dans de tels exhibitionnismes et adopte une telle position réactionnaire ?

    Je n'en veux pour preuve que la scène de sexe inaugurale, qui frise le voyeurisme dans sa longueur et ses cadrages. De quel point de vue regarde Kechiche? De celui d'Amin qui surprend les ébats du couple à travers la fenêtre? Mais alors, il eut fallu adopter sa visée et ne filmer que ce qu'il peut voir ( certainement pas des corps à  hauteur de lit). De celui de Kechiche,  dont la caméra tourne autour des corps en adoptant des angles destinés au spectateur? Dans ce cas, l'option pornographique n'est pas loin. On pourrait multiplier les exemples, jeunes filles vues en contre-plongée, corps masculins exilés dans l'ombre, coupés à  hauteur d'épaule pendant que l'on s'attarde sur les plastiques féminines. Tout cela débouche sur un vague écoeurement, trop plein de vide qui dégorge ses chairs d'où est expulsée toute idée  de plaisir, et encore moins de désir. 

    Mektoub canton uno ? En tout cas, pour moi ce sera sans secundo.
    Fabien D
    Fabien D

    176 abonnés 1 129 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2018
    Avec Mektoub my love, Kechiche radicalise un peu plus sa démarche de cinéaste. Délesté des enjeux dramatiques propres à son cinéma, il propose ici un pur exercice de style aux accents rohmeriens qui fascine tant il s'amuse à déjouer les attentes du spectateur. Si le jeu approximatif des acteurs et certains partis pris pour le moins contestables peuvent ennuyer, le cinéaste livre une œuvre d'une liberté sidérante. Un film de trois heures avec des plans séquences sublimes qui valent à eux seuls le détour. Filmant au plus près le corps de ses actrices qu'il désire tant, Kechiche se moque des attaques que l'on pourra lui faire. C'est dans cette liberté que le film trouve tout son sens. Il est une célébration des corps, du sexe, de la fête et cette superficialité, qui n'empêche d'ailleurs pas un certaine sensibilité d'afleurer à l'écran,devient le moteur de la création cinématographique. Sans être le meilleur film de Kechiche, Mektoub apparaît comme la quintessence de son cinéma.
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