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    Mektoub My Love : Canto Uno
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    284 critiques spectateurs

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    lara cr28
    lara cr28

    70 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2019
    Une œuvre de maturité et de maîtrise où le lecteur se trouve d’emblée embarqué dans une joyeuse aventure, celle d’un groupe de jeunes garçons et filles d’horizons différents qui se meut au gré de leurs envies pendant l’été 1994. une Dolce Vita sétoise. Amin apparaît comme un personnage relais par lequel le spectateur transite. C’est par lui et de façon dérobée que nous est présentée Ophélie dans une scène érotique d’ouverture. Amin est la focale, l’œil, le voyeur, le seul à ne pas s’intégrer à cette fête des sens mais qui en jouit différemment, prenant sa part en y enregistrant le plus d’images possible. Bazin n’avait-il pas affirmé que le cinéma était par ontologie pornographique puisqu’il fait de nous des voyeurs ? Et gare à celui qui ne jouit pas ! La pauvre Charlotte en fera les frais- ne jouissant pas ou jouissant trop tôt- , ne suivant pas le tempo, elle s’attache, souffre et, gâchant la fête de ses larmes, se trouve exclue. Contrairement à la frétillante Céline pour qui chaque instant est un feu d’artifice, sa joie est si communicative, qu’elle se verra même récompensée par une proposition de « plan à trois » par Tony. Quant à la durée, elle mime une temporalité dilatée et voluptueuse, celle de la fête permanente. Elle se célèbre à la plage, au restaurant, en boîte de nuit, elle se reconduit dans tous les lieux, même là où on l’attend le moins : la naissance d’un agneau apparaît comme la métaphore de l’élan vital, celui qui anime la jeunesse dans un chant éternel. A suivre…
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 avril 2018
    C'est presque comme je moi-meme reste dans un bar pour 3hs, trop longue et ennuyeux et bruyant, je comprends pas ce qu'il veux exprimer sauf la force de la vie. les scènes de l'accouchement du mouton et du faire-l'amour (de l'héroïne) sont les seuls points forts. Le reste est un gaspillage du temps. C'est affligeant de gaspiller !trois heures! dans une salle de cinéma en voyant les personnes du film à la plage se bronzant sous le soleil. Il faut que ce film soit réduit à 10 minutes, avec la scène de mouton et les belles filles et nous laisse du temps de nous bronzer sous le vrai soleil== c'est la façon propre authentique de célébrer la beauté de la vie.
    Shinny
    Shinny

    39 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Un bon moment, une réalisation toujours aussi soignée et propre à Kechiche, des acteurs époustouflants. Puis quel plaisir de retrouver ceux de la Graine et le Mulet ! On ne voit pas passer les 3heures. Par contre on se lasse bien vite des plans sur les fesses mais on sent bien là une intention volontaire du réalisateur. Le film d'ailleurs continue de nous faire réagir même quelques jours après :)
    RogerMyGod
    RogerMyGod

    4 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2018
    Il y a quelque chose de Hong Sang-Soo chez Kechiche dans cette volonté délibérée de saisir le regard masculin sur les femmes. Tantôt délicat et suggestif, tantôt charnel et accusateur, ce regard est toujours un puissant désir. C'est aussi, ne l'oublions pas, un hymne pour la vie.
    Xavier B.
    Xavier B.

    16 abonnés 280 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 avril 2018
    J’avais été averti, on m’avait annoncé 3 heures face à un beau cul. Je n’ai pas été volé : le film fait ses 175 mn, et il n’y a pas qu’un cul, mais des tonnes, surtout du XXL.
    Sex, mer, sex, soleil, alcool, sex, drague, jalousie de quatre sous, il n’y a pas matière à faire un film…
    Seul Saïd Boumedine (Amin) nous intéresse un peu. Beau comme un dieu grec, il semble aussi gêné que nous de trainer aussi longtemps en boite au milieu d’une horde de gamines dévergondées et de quelques mâles affolés.
    Heureusement la musique et assez bonne, évidemment dansante, mais on ne va pas au cinéma pour danser.
    A éviter
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 avril 2018
    Décevant comme films, gros clichés des femmes occidentales se conduisant comme des grosses chaudasses sans retenues, sans subtilité, le cul et les seins s'étant substitués à la finesse d'esprit, la subtilité...et des mecs rebeus, idôlatrés par leurs mères, qui en font des tonnes et qui ne voient dans ces jeunes femmes que des proies faciles à saisir et à remplacer...
    Les mecs, machos à souhait agissent en meute et ne font qu'une bouchée de ces pauvres brebis égarées ou lobotomisées.
    Un acteur sort du lot mais ne condamne pas pour autant les agissements de la meute...
    Quelle bien piètre image donnez vous à nos femmes Monsieur KECHICHE...
    dejihem
    dejihem

    131 abonnés 670 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 avril 2018
    Certes il y a la patte du réalisateur avec la tendance naturaliste mais c’est trop long et trop fade. Les dialogues sont d’une nullité et répété plusieurs fois. La scène de l’agnelage est intéressante, Les scènes sur la plage et d’excitation aussi en boîte sont aussi intéressantes. Mais tout ça ne fait pas un film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 avril 2018
    Affligeant. Des dialogues d'une pauvreté sans nom et le spectateur est mis dans une position voyeuriste des plus scandaleuses. Qu'on arrête de me parler de "film solaire" ou je ne sais quoi. Sous couvert de ces mots, on cautionne une image bêtifiante et chosifiante de la femme.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 avril 2018
    C’est une catastrophe intersidérale ! Je mets une étoile parce que on n’a pas le choix de n’en mettre aucune. On s’ennuie à mourrir. Il n’y a que des plans sur les corps de jeunes filles certes très jolies. Mais aucune histoire. Naze de chez naze !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 avril 2018
    Il faut se le dire : une séance de 3h, il faut pouvoir se la caser. Après une tentative un matin, j'ai dû me résoudre à y aller un soir de 20h à 23h, malade et fatigué : ambiance. Pourtant, je fus scotché. 3h et pas une minute de trop, pas une seule fois, j'ai baillé ou détourné le regard. Que ce soit la photographie ou la musique, c'était un beau moment de cinéma.

    Il est vrai que l'idée de filmer pendant 3h des jeunes sur la plage au soleil n'a rien d'enthousiasment. Vous espérez un scénario ? Et bien, pas du tout. Grosso modo : soleil, jeunes, plage, dragues, rire, alcool. Puis dans une seconde partie : jeunes, soirées, sueur, rires et un peu de larmes. C'est tout, rien de plus. Pas de message politique ou de revendications; juste du soleil et des commérages. Car il s'agit tout de même de l'histoire d'amis, de famille, de cousins qui ont grandi ensemble devenus adultes et qui font aussi face à leurs actes, à leurs choix. Les égarements de la jeunesse qui font face aux leçons des plus vieux. Quand l'une trompe son fiancé, l'autre vient juste de divorcer. Notre héros de l'histoire quand à lui, remarque à peine que toutes les filles sont à ses pieds tandis que son cousin est un gros lourd de dragueur-baratineur qui jure à toutes les filles qu'il emballe qu'elle est la femme de sa vie. Bref, entre amour, jalousie et romantisme : la vie. C'est le cœur du film. La vie. Sous un soleil éclatant (avec une petite pique au climat parisien).

    La vrai force du film, c'est la relation acteurs/actrices - personnages. Les acteurs principaux qui jouent les jeunes sont bluffants de sincérité. Ils ne jouent pas, ils sont. Leur relation est intime voir fusionnelle alors qu'on parle d'acteurs non professionnels. Certains gardent même leur prénom insistant sur une ambiguïté dont le film joue beaucoup. On hésite entre le film et le documentaire. Je dirai que Shain Boumedine et Ophélie Bau sont éclatants par leur rôle, leur prestance et leur simplicité. Boumedine particulièrement dans son rôle de jeune homme un peu timide un peu romantique, artiste à ses heures perdues mais intrigué et simple. Il nous dévoile tous ses talents notamment dans une des plus belles scènes du film lors d'un accouchement de brebis. Son regard est pétillant. Le tout sublimé par une musique enivrante. Un autre des personnages que j'apprécie beaucoup, bien qu'un peu malmenée, est celui de Charlotte, touriste qui va croiser le chemin du cousin dragueur. Rôle assumé avec brio.

    Le contraste entre l'obscurité de la boîte de nuit et le soleil éclatant est saisissant d'effet. La photographie est particulièrement travaillée. Enjolivée par une musique juste et équilibrée, on savoure chacun des plans de ce film.

    Je pourrai, je pense, disserter pendant des heures sur mon ressenti assurément positif mais comme pour le film, toutes les bonnes chose sont une fin. Et c'est plus que motivé que j'attends la(les) suite(s). Si on reste sur un niveau de qualité similaire, je pourrai y passer des journées dans une salle de cinéma !
    Rachel L.
    Rachel L.

    4 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 avril 2018
    Malgré la beauté et le charme de ces acteurs, j'ai attendu pendant 2h 30 qu'il se passe quelque chose, il n'y a pas d'histoire et je me suis ennuyée du début à la fin. Et 2h30 si il ne se passe rien, c'est très long! au moins 10 personnes ont quitté la salle avant la fin, si je ne l'ai pas fait , c'était pour ne pas déranger mes voisins ...
    Si le message du film est qu'il y a quand même des musulmans qui osent faire la fête, le cinéaste a perdu l'occasion de construire une histoire intéressante autour de ce thème. Dommage!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 avril 2018
    "J'ai tout mon temps", Amin le dit à la fin de ce premier « chant », Kechiche le pense aussi. Il a pris son temps pour faire naître se film, le réaliser et il prend le temps de nous embarquer dans cette bulle concentrée d'été. Qu'on se reconnaisse en Amin, l'artiste réservé, Ophélie, la séduisante ou Toni le séducteur, Charlotte la candide, Céline la libérée, les mères, la tante, les oncles…Mektoub my love, pour peu qu’on lui laisse une chance de nous charmer, nous projette à nos plus beaux souvenirs d’été, nous rappelle la fraîcheur de cette jeunesse, nous livre des cœurs en liesses ou en miettes, allume le désir, montre la beauté sous toutes ses (généreuses) formes. Voir Mektoub my love sans a priori, sans polémique, juste pour ce qu’il a offrir, c’est découvrir la sensibilité d’un regard sur la jeunesse, sur la sensualité, le temps qui passe. Les protagonistes et leur histoire, même leur vocabulaire ont tout de contemporain pourtant, c’est en 1994 ( pas en 1976 comme dans le livre, ni dans l’époque de jeunesse de Kéchiche non plus, en 1994, il y a 24 ans) que le film se déroule comme un rappel que le temps passe, que Sète, c’est fini. Empreint d’une nostalgie vivace, Kechiche arrive à faire ressurgir l’été dans Mektoub avant le printemps et même encore après (le tournage s’est poursuivie jusqu’à octobre-novembre). C’est une prouesse et une belle œuvre. Ralentir, s’arrêter, prendre le temps de regarder, d’observer, de s’immerger pendant 3h…une invitation à saisir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 avril 2018
    Ne connaissant pas les oeuvres d'Abdellatif Kechiche et n'étant pas particulièrement porté sur le cinéma d'auteur non plus, je suis allé voir ce film avec pas mal de réserves... et j'ai vécu une expérience de cinéma unique.
    Ce n'est pas un film dans le sens traditionnel du terme car il n'y a pas d'histoire. C'est plutôt une tranche de vie, une chronique estivale qu'on est invité à partager. C'est un film qui se perçoit et se ressent beaucoup plus qu'il ne se raconte. Pour l'apprécier, il faut garder l'esprit ouvert et accepter de se laisser transporter par cette oeuvre envoûtante, enivrante...
    Les acteurs, pourtant débutants pour la plupart, sont d'un naturel sidérant ; on n'a jamais l'impression qu'ils suivent les dialogues d'un scénario. Mention particulière pour Shaïn Boumédine et Ophélie Bau dont la présence irradie l'écran.
    On a le sentiment de vivre le film, d'être intégré à cette bande de copains, de les connaître depuis toujours, de vivre avec eux cet été à Sète entre la plage, le bar, la boîte de nuit, moment charnière entre l'adolescence et le passage à l'âge adulte.
    Hymne à la vie et à la beauté de ses petits bonheurs simples, les trois heures de projection passent bien vite et on en redemande.
    lancelo25
    lancelo25

    30 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 avril 2018
    Mektoub, c’est le destin, celui d’un jeune homme, celui qui écoute les autres, les regarde et vit un peu sa vie par procuration. C’est aussi le regard du spectateur, notre regard de voyeur de ces images, allégorie de la jeunesse, de l’insouciance et de la séduction, des rêves et des espoirs qui restent à concrétiser. De la vie et de l’amour qui est devant soi.
    Le spectateur est happé par le vertigineux réalisme de ces acteurs, de leurs mots, de l’osmose vitale qui les unit. Tout hypnotise : la lumière sur les corps, les intrigues et les liens qui se tissent progressivement entre les protagonistes, le désir dans leurs regards, leurs projections, leurs espoirs déçus, la virtuosité ahurissante du jeu des acteurs, la mélancolie des soleils couchants, des fins d’été, du dur retour à la vie en attendant le « satori », l’accomplissement, le « canto due » du génie Kechiche.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 avril 2018
    Kechich voulait piquer un truc à Fellini; il avait le choix entre ses phantasmes et son talent. Devinez ce qu’il a pris ? Oui ses phantasmes. Par contre ,j’ai bien aimé le documentaire animalier sur l’elevage des ovins; c’était très concis: rassemblement du troupeau, traite , mise bas; pas de superflu. Canto uno hélas, canto due, ho là.
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