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    Mektoub My Love : Canto Uno
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    287 critiques spectateurs

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    tarmokeuf
    tarmokeuf

    9 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2018
    Une ode à la vie, à la liberté, à la tolérance, à la beauté... et au cinéma ! A. Kechiche a un tel génie qu'il n'a pas besoin d'une intrigue alambiquée pour nous happer dans ses rets cinématographiques. Son sens du cadre, du rythme, de la musicalité de ses dialogues aux faux airs superficiels mais terriblement naturels nous font intégrer ce groupe de jeunes aux hormones en ébullition et en ressentir toutes les émotions comme si nous étions l'un d'entre eux. Et en cette période où l'on préfère effacer les différences plutôt qu'apprendre la tolérance, il nous rappelle la possibilité d'un monde où filles et garçons, en étant chacun soi-même et en l'assumant pleinement, draguent, séduisent, rigolent, pleurent, picolent, bouffent, bref vivent loin des rapports de force ou de de pouvoir. Une belle bouffée d'air pur et de lumière solaire.
    colombe P.
    colombe P.

    134 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2018
    Nous sommes en 1994 et nous suivons Amin passant le mois d'août chez sa mère à Sète.
    Il va être le témoin des agissements de sa mère, de sa tante, de ses ami(e)s d'enfance, et de deux jeunes femmes en vacances.
    Il va être plus spectateur qu'acteur et va principalement rester en retrait et observer tout ce monde en période estivale (les tromperies, les infidélités, les idylles éphémères, les souffrances).
    C'est très juste et très bien vu.
    Les trois heures passent très vite.
    Attention : c'est l'été au bord de la mer avec des jeunes filles et des jeunes mecs, donc il faut s'attendre à voir des corps très peu vêtus et jeunes.
    nadège P.
    nadège P.

    134 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2018
    C'est un film brut, tout simple, qui nous montre un mois de vacances d'un jeune parisien qui revient dans sa ville d'enfance dans le sud de la France.
    C'est très long certes mais bien rythmé, montrant la vie de tous les jours de personnes jeunes (et d'autres moins jeunes) entre leurs domiciles, la plage, la discothèque, les bars/restaurants.
    Cela se passe dans les années 90, période qui était plus douce que maintenant.
    Il n'y a rien de choquant ni d'offusquant, c'est juste la réalité de jeunes de 20 ans dans les années 90 au bord de la mer.
    SaintPauly
    SaintPauly

    19 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2018
    Comme une longue journée à la plage, rien de tout ne se passe, mais chaque petit instant est doré. « Mektoub, mon amour: Canto Uno » est un croisement voyeuriste entre «La vie d'Adèle » et « American Honey » et ça j'ai écrit avant d'apprendre que le réalisateur de Mektoub (Abdellatif Kechiche) est le même qu'Adèle ...

    Pourquoi ce film dure 3 heures? Parce que Kechiche ne connaît pas la signification du mot "couper". Mais c'est mieux ainsi parce que s'il coupe cette histoire, ce qui reste est juste une autre journée à la plage. S'il le fait plus long, par contre, le film devient plus réel et cette longueur lui donne la gravité qu'il mérite.

    Ce que je ne comprends pas, cela dit, c'est ceci: ce film dure 3 heures et il ne se passe rien, alors comment je ne me suis pas ennuyé? La meilleure réponse que je puisse trouver, c'est que j'ai reconnu tout le monde à l'écran comme étant, pour la plupart, une partie de moi. Il y a quelqu'un pour tout le monde dans ce poème à l'humanité.

    Malgré sa longueur, le film ne prend pas de temps mais Kechiche prend son temps, ce qui lui donne l'espace pour construire un réseau complexe de liens sociaux aussi subtils que fragiles, et ce web qu'il tisse piège les spectateurs avant de les envelopper.

    Mektoub n'est pas pour ceux qui veulent voir quelque chose se passe à l'écran, c'est pour ceux qui veulent voir tout se passe à l'écran.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 avril 2018
    trop long , sur le fond ininteressant , frisant l'obscénité , comme le précédent histoire d'adele , seule la magnifique photographie mérite des éloges , un lamentable navet qui a du couter tres cher et rapporter zero ! pouah !
    angelo F.
    angelo F.

    50 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2018
    Un film foisonnant, captivant que j'ai beaucoup apprécié.
    Cependant, ce film est un peu énervant car il y a trop de gros plans sur le corps d'Ophélie (c'est vraiment trop d'autant qu'elle est loin d'être parfaite).
    Néanmoins je mets tout de même la note de 5/5 pour tout ce qui est bien.
    Guiciné
    Guiciné

    167 abonnés 1 243 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2018
    Pas aussi profond et intéressant que son précédent film, celui-ci se laisse regarder sans déplaisir et ne manque pas d’intérêt. Pas essentiel mais tout à fait recommandable.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2018
    Comme le proclamait le titre d'un film (plutôt nul) de 2001 : les gens en maillot de bain ne sont pas (forcément) superficiels. Ou plus exactement, ils peuvent considérer comme graves des choses qui ne le sont que sur le moment, surtout au temps de la jeunesse. Mektoub my love (canto uno), nouvel opus d'Abdellatif Kechiche, est entièrement dévolu au marivaudage et à l'exaltation des corps et des sentiments, sous le soleil exactement. Il est vrai que le réalisateur aime particulièrement les beautés callipyges et que sa caméra baladeuse semble parfois maniée par un voyeur impénitent. C'est un peu beaucoup et la toute première scène ne s'imposait peut-être pas car on aurait malgré tout compris que le désir est une composante essentielle de Mektoub my love. Exact également que le film ne s'appuie quasiment sur aucun scénario, à part la circulation des emballements amoureux d'un personnage à l'autre. A ce propos, Amin, le héros ténébreux et à l'écoute est sans aucun doute le plus intéressant, de par son recul sur ce petit monde dont il semble principalement spectateur et auditeur. Le film, c'est une bonne habitude chez Kechiche, séduit par son traitement singulier du temps, son sens du naturalisme et une direction d'acteurs époustouflante. Comment dire : il ne se passe presque rien et pourtant, l'on ne ressent aucun ennui devant des dialogues simples qui sonnent juste et grâce à une mise en scène limpide qui rend les extérieurs lumineux et ses interprètes d'une invraisemblable beauté. C'est peu dire que Kechiche a peu sinon pas d'équivalent aujourd'hui dans le cinéma français. Cela n'empêche pas de trouver des défauts à Mektoub comme à La vie d'Adèle et à La graine et le mulet mais au final, il y a ces moments d'épiphanie, comme ici un agnelage où même la brebis semble être sous le charme du cinéaste.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 mars 2018
    Affligeant ! des scènes interminables, des acteurs qui ne savent pas quoi dire, et hélas ils parlent ! niveau des dialogues : cour du collège, une véritable épreuve pour le malheureux spectateur.
    axelle J.
    axelle J.

    121 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mars 2018
    Amin, le héros principal, le début de la vingtaine, arrive au mois d'août 94 à Sète pour passer ses vacances au bord de la mer.
    Il y retrouve sa mère, sa tante, des amis et des amies d'enfance et fait connaissance avec deux jeunes touristes.
    On va suivre toutes ces personnes pendant un mois, sur fond de quotidien, de sorties, de baignades, de drague, de flirts, de relations sentimentales, de relations familiales, de relations amicales, de jalousie, de frustrations, de questionnements.
    J'ai beaucoup apprécié ce film à la fois captivant et très juste dans certaines réactions (réactions d'Amin, de sa mère et de la jeune fille tourmentée et délaissée qui s'appelle Charlotte).
    J'ai tout de même deux reproches à faire au film : 1/ il est beaucoup trop long, une durée de 2 h aurait largement suffit, 2/ ce n'était pas nécessaire que le réalisateur filme pratiquement tout le long les poitrines et les fessiers des demoiselles, alors évidemment elles sont au bord de la mer en maillots de bains ou en tenues légères mais il y a franchement trop de gros plans et cela devient lassant et agaçant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 mars 2018
    J'avais un gros a priori négatif, car la bande-annonce m'avait semblé n'être qu'un minable clip publicitaire, pauvrement émoustillant et vulgairement racoleur. J'ai bien fait de m'en détacher et d'aller voir le film : j'avoue avoir été bluffé ! Baignée d'une lumière divine qui en traverse l'immanence, et saisie dans sa fraicheur si émouvante de floraison évanescente, éternellement éphémère, l'existence terrestre la plus prosaïque, la plus charnelle, est comme révélée dans sa nature de songe paradoxal, de rêve futile et dérisoire où néanmoins la vie, sans cesse renaissante, à jamais se consomme et se consume avec une persévérance et une intensité proprement mystérieuses. D'ailleurs, Amin, le personnage principal, observateur esthète, est avant tout fasciné par la vie, par son innocence, par sa beauté, par sa fragilité et par sa finitude. On sent que le regard qu'il porte sur les êtres n'est jamais celui du voyeur ou du juge. Ainsi, lorsqu'il surprend et épie Ophélie en train de faire l'amour avec Tony, il semble avant tout subjugué par l'intensité de l'étreinte, par la pulsion de vie (Eros) qui travaille l'entrelacement des corps. Certes, il est magnétisé par la beauté torride d'Ophélie, par la débordante puissance de vie qui se matérialise dans ses formes plantureuses, mais il ne veut pas la posséder : il voudrait plutôt l'immortaliser par la photographie, saisir l'apothéose de sa floraison. Pour pouvoir apprécier le film et ne pas tomber dans la critique moralisatrice ("féministe" principalement), il faut savoir faire siens les yeux d'Amin, qui sont aussi ceux de Kechiche : lorsqu'on la regarde avec ces yeux, aucune scène du film n'a la vulgarité qu'y trouvera pourtant l'immense légion des esprits prompts à l'étiquetage, à la catégorisation, à la dissection morale. Par exemple, en tant que telle, la scène où Ophélie fait la gogo danseuse en boîte de nuit peut bien être considérée comme "vulgaire", mais ce jugement moral, s'il n'est pas dépassé ici, révèlera surtout la regrettable incapacité du spectateur à être dans la pure contemplation. D'une manière similaire, les comportements de Tony (figure du baratineur-prédateur) ou de l'oncle Kamel (figure du paillard débonnaire) pourront être perçus comme libidineux et graveleux, mais par delà le bien et le mal ils sont aussi la manifestation irrépressible et innocente d'une pulsion de vie qui n'a en elle-même aucun frein, et qui vaut quand même mieux, ontologiquement parlant, que la pulsion morbide et ténébreuse que l'on devine dans la fascination d'Amin pour la destruction et la mort (cf. la séquence où il visionne, enfermé dans sa chambre, un film de guerre soviétique en noir et blanc). Sous le soleil de Sète, dans le petit monde vibrant de sensualité où évoluent les personnages du film, les institutions (ex. : le mariage, décrit d'ailleurs comme un "contrat") sont bel et bien mises à mal, et les valeurs (ex. : l'amour) sont malmenées ou rendues dérisoires par la manière-même dont il y est fait référence : par exemple, les filles conversent légèrement sur la manière dont on dit "je t'aime" en arabe, alors même que Charlotte, victime des mensonges de Tony, pleure d'avoir naïvement avalé les mots d'amour de ce baratineur invétéré.... Les larmes de Charlotte ne peuvent d'ailleurs que nous toucher, et elles nous braquent contre l'égoïsme irresponsable de Tony, puis nous sommes de nouveau très vite invités à épouser le regard supérieur d'Amin, ce regard détaché mais tendre qui semble être celui du grand acquiescement, celui du "oui" au tragique de la vie, cet "amor fati" qui a pu d'ailleurs inspirer le titre du film : "Mektoub My Love".
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2018
    Premier volet d'un triptyque, le nouveau film de Kechiche confirme qu'il est le meilleur directeur de casting et directeur d'acteurs du cinéma français. Les acteurs sont d'une justesse inégalée et Kechiche le prouve, comme à son habitude, par de longues scènes au rythme très proche de celui de la vraie vie. Si Mektoub interpelle, c'est plus par son sujet, ou plutôt son non-sujet car il ne raconte pas grand chose : une petite tranche de vie estivale, pleine de lumière, de sensualité, de désir et d'attente. Mais l'on se demande toujours où le fil va nous mener, et finalement il ne mène nulle part... pour le moment. Peut-être au prochain « canto ».
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 mars 2018
    Trois heures de plans plutôt réussis au niveau de la mise en scène, lumineux mais gênants par leur outrecuidance pornographique à tel point qu'on s'inquiète lorsque son voisin cherche son téléphone dans sa poche pour regarder l'heure. Parce que regarder l'heure, c'est ce qu'on a de mieux à faire devant ce scénario qui s'étale sans rien raconter, et ferait passer une saison entière des anges de la téléréalité pour un chef d'oeuvre. Les dialogues sont aussi vides q'un forum moins de 18 ans sur internet. Tout le film, essaie de créer une ambiguïté entre légèreté et profondeur, il ne réussi qu'à être vertigineusement arrogant et superficiel.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mars 2018
    Ceux qui n'ont pas aimé ce film, spoiler: à croire qu'ils n'ont jamais été jeunes, qu'ils n'ont jamais été à la plage de leur vie, qu'ils n'ont jamais vu des gens en maillot de bains, qu'ils n'ont jamais été dans un bar ou en discothèque, qu'ils n'ont jamais dragué, qu'il n'ont jamais eu de relations sexuelles, qu'ils n'ont jamais eu d'amis... Il faut se détendre là et se décoincer.

    Ce film est superbe point barre.
    Tomlapin
    Tomlapin

    41 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2018
    Je viens de voir « Mektoub my love : canto uno » de Abdelattif Kechiche. J’en sors ébloui et heureux.
    Ébloui car ce film plein de lumière, de chaleur, d’amour de l’humanité, de très belles et parfois minuscules choses de la vie (l’accouchement d’une brebis, un sourire fracassé par un amour déçu, des corps qui exultent de joie ou qui frémissent de plaisir...), de sentiments trop grands qu’on noie dans des shots de vodka par peur de les assumer, m’a enchanté pendant trois heures.
    Heureux car j’ai vu du cinéma français comme on n’en voit plus beaucoup (plus du tout ?), du vrai cinéma, de ce Cinéma qui m’a donné envie d’en faire quand j’étais adolescent.
    Pour moi, depuis la mort d’Alain Resnais, Kechiche est le plus grand cinéaste français vivant.
    Je l’ai toujours vu comme le digne héritier de Maurice Pialat et de Claude Sautet.
    De Pialat pour ce qui est du réalisme : dans ses films on a l’impression que les acteurs ne jouent pas mais qu’ils vivent, que la vie n’est pas reproduite mais qu’elle est là, à l’état brut, sur l’écran encore plus vibrante et juste que dans les plus beaux des documentaires.
    De Sautet pour son amour des gens, cette manière de capter leur beauté même dans le trivial et le pathétique, de savoir saisir l’ambiance d’un bar, de filmer une conversation simples entre des femmes d’âge mûr sur une plage ou le délire alcoolisé de jeunes dans un boite de nuit, sans jamais les regarder de loin ni de haut, mais avec le respect constant de leur humanité bien souvent chancelante.
    Il y a en plus dans son dernier film une ode à l’hédonisme, à la légèreté de façade des années quatre-vingt dix, qui fait du bien dans une époque où plus personne ne sait filmer le bonheur, où plus personne ne semble même en avoir encore envie.
    Kéchiche fait du cinéma quand les autres réalisateurs français font seulement des films.
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