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    Mektoub My Love : Canto Uno
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    287 critiques spectateurs

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    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 139 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2018
    Avec Mektoub my love, Kechiche radicalise un peu plus sa démarche de cinéaste. Délesté des enjeux dramatiques propres à son cinéma, il propose ici un pur exercice de style aux accents rohmeriens qui fascine tant il s'amuse à déjouer les attentes du spectateur. Si le jeu approximatif des acteurs et certains partis pris pour le moins contestables peuvent ennuyer, le cinéaste livre une œuvre d'une liberté sidérante. Un film de trois heures avec des plans séquences sublimes qui valent à eux seuls le détour. Filmant au plus près le corps de ses actrices qu'il désire tant, Kechiche se moque des attaques que l'on pourra lui faire. C'est dans cette liberté que le film trouve tout son sens. Il est une célébration des corps, du sexe, de la fête et cette superficialité, qui n'empêche d'ailleurs pas un certaine sensibilité d'afleurer à l'écran,devient le moteur de la création cinématographique. Sans être le meilleur film de Kechiche, Mektoub apparaît comme la quintessence de son cinéma.
    MIRALB
    MIRALB

    2 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2018
    Mektoub my love est un très très gros gâteau au chocolat recouvert de chantilly. Au début, on admire, on déguste, on savoure, puis au fur et à mesure on trouve qu'il y a trop de chocolat et trop de chantilly, mais il en reste encore, la chantilly déborde, coule et le chocolat finit par écoeurer.
    Bref, trop de fesses dodues et rebondies (en gros plan s'il vous plait), trop de dialogues plats et de filles offertes.
    A part Amine dans le rôle de l'observateur, tous ne semblent avoir que trois petits pois dans la tête : séduire, baiser, s'amuser. C'est un programme alléchant, mais limité...
    Le regard de Kéchiche sur les femmes est "légèrement" obsessionnel, elle semblent toutes interchangeables.
    Un hymne aux corps, à la liberté et à la sensualité ? Voire ! En tout cas, le bonheur à la longue semble artificiel, les rires convenus et les deux sexes un brin vulgaires.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 515 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mars 2018
    Plus intéressé par le cinéma et la littérature que par ses cours à la faculté de médecine, Amin rentre de Paris passer l'été chez sa mère qui tient en famille un restaurant tunisien à Sète. Il retrouve son cousin Tommy, un dragueur invétéré, son oncle Kamel, sa tante Camélia. Il retrouve aussi une amie d'enfance, Ophélie, dont le mariage imminent avec Clément ne l'empêche pas de coucher avec Tony. Sur la plage, Amin et Tony font la connaissance de deux touristes de passage, la blonde Céline et la brune Charlotte.

    C'est l'amour à la plage. Aou et cha-cha-cha. Le tube de Niagara date de 1986. "Mektoub My Love" (un titre dont rien ne viendra éclairer la signification mystérieuse) est censé se passer huit ans plus tard. On se demande d'ailleurs pourquoi avoir situé l'action du film à cette époque au risque de quelques anachronismes : le Charles-de-Gaulle, sur lequel le fiancé de Ophélie est censé voguer dans le Golfe persique, n'avait pas encore appareillé à cette date. Plus grave : le langage des ados en 1994 n'était pas émaillé des "kiff" et des "grave" qui ponctuent leurs dialogues. Au surplus, l'époque n'était pas celle de l'adolescence ni même de la post-adolescence d'Abdellatif Kechiche, né en 1960 et dont Amin constitue indiscutablement le double autobiographique.

    Alors pourquoi 1994 ? Pour la musique géniale qui aligne les tubes qui nous ont fait danser sur les dance floors au temps révolu où j'avais encore des cheveux : "You make me feel" (qui accompagne la bande-annonce que je défie quiconque de regarder sans battre la cadence), "Sing Hallelujah", "Pump up the volume"... Peut-être aussi pour fantasmer une époque sans racisme caractérisée par une mixité heureuse de Français et d'Arabes, de garçons et de filles, d'avant le 11-septembre et Charlie, d'avant le voile et le burkini.

    De quoi est-il question dans "Mektoub, My Love" ? De rien de spécial au risque de friser l'inconsistance, les plus sévères diront de s'y perdre. "Mektoub" raconte ce que les garçons et les filles font l'été au bord de la Méditerranée : aller à la plage, se baigner, boire des coups, sortir en boîte, draguer, coucher, s'aimer et rompre... Approfondissant la technique qui était déjà la sienne dans "L'Esquive" ou "La Graine et le Mulet", la poussant dans ses derniers retranchements, Abdekllatif Kechiche choisit de filmer la vie comme elle est, allongeant les scènes et allongeant son film au-delà de ce qu'on a l'habitude de voir au cinéma. Il en résulte un étonnement, parfois un malaise. Il faut les dépasser. La première scène nous y aidera, qui dure pas loin de vingt minutes, qui voit Amin surprendre Ophélie avec Tony. "Mektoub, My Love" dure près de trois heures. Parti pris sacrément culotté à une époque où le cinéma est si étroitement corseté dans un ensemble de règles et de normes censées garantir le succès.

    Autre parti pris : celui de filmer la sensualité des corps, les peaux bronzées et mouillées par l'eau de mer, les filles plantureuses et callipyges. Quand la caméra d'Abdellatif Kechiche se pose sur une fille, elle la filme de haut en bas, en s'attardant sur ses fesses, comme le fait Amin, son personnage principal, qui regarde mais ne touche pas, moitié par timidité, moitié par gêne. "Male gaze" malsain d'un réalisateur border line - dont on sait par ailleurs le comportement avec ses actrices et avec son équipe technique sur le tournage de La Vie d'Adèle ? ou hommage à la dyonisiaque beauté du corps féminin d'un artiste qui se revendique de Renoir ? Retenons, pour la défense du réalisateur, que son regard ne salit pas, n'avilit pas et que son film, s'il trahit une approche masculine de la sensualité et du désir, ne donne pas de la femme une image dégradante.

    "Pointless people, pointless stories "critiqua ma voisine à la sortie de la salle où elle n'avait cessé pendant près de trois heures de pousser des soupirs irrités en se contorsionnant sur son siège. Elle n'a pas entièrement tort. "Mektoub, my love" raconte la vie sans intérêt de personnages sans intérêt. Mais le cinéma, la littérature doivent-ils se focaliser sur des personnages "intéressants" ? N'ont-ils pas d'autant plus de mérite, d'autant plus de génie à sublimer l'existence ordinaire de personnages ordinaires ? La caméra bouillonnante de sensualité de Abdellatif Kechiche le démontre magistralement.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    78 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2018
    "Mektoub my love" divise les spectateurs et, si j'ai pour ma part adoré ce film, je comprends qu'il fasse l'objets de réactions si passionnées et si contradictoires. En effet, comment ne peut pas être choqué face à l'abondance de gros-plans sur les fessiers féminins, sur cette hyper-sexualisation du corps de la femme, surtout dans la période actuelle que nous vivons où la parole de la femme se libère enfin face au harcèlement sexuel. Je mentirai en disant que je n'étais pas gêné voir en colère à certains moments mais, en m'interrogeant sur les intentions du cinéaste, j'en suis venu à penser que le film est loin d'être l'oeuvre sexiste que beaucoup décrivent. A travers ce long-métrage, et plus particulièrement le personnage d'Amin, Abdellatif Kechiche tente d'interroger son propre rapport à la création et au désir. Sans trop en dire, le cinéaste franco-tunisien semble mettre beaucoup de lui dans le personnage principal à travers lequel il développe une mise en abîme de près de 2h50 sur le processus de création artistique (la scène de la naissance de l'agneau est à ce titre une pure merveille). "Mektoub my love" est un film plus riche et profond qu'il n'y paraît même si les intentions de Kechiche peuvent être remises en cause. Mais il serait injuste selon moi de résumer le film à ces scènes tendancieuses, d'une part car comme je l'ai dis elles sont pour la plupart justifiées et d'autre part car il ne faudrait pas oublier l'essentiel, Abdellatif Kechiche est un très grand cinéaste. Je ne dis vraiment pas ça à la légère, Kechiche est un metteur en scène de grand talent qui sait filmer l'être humain avec poésie comme très peu en sont capables. Par la manière dont il travaille son cadre, dont il joue avec la lumière et par ses choix de montage, Kechiche parvient à créer une oeuvre sensorielle qui respire le cinéma. Pas besoin de narration linéaire, de dialogues ou de voix off, Kechiche maîtrise le langage de l'image, parvenant à nous raconter une histoire et à nous émouvoir par la simple magie des images. Que l'on aime ou pas Kechiche, il fait indiscutablement partie des meilleurs cinéastes et "Mektoub my love" représente la quintessence de son cinéma. Certains seront rebutés voir scandalisés par ce film, et je ne pourrai pas leur donner tort, mais d'autres, comme moi, seront transporté par une oeuvre sensuelle et poétique dont la beauté a aimanté puis conquis de manière assez inexplicable mon cœur de cinéphile.
    MC feely
    MC feely

    78 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2018
    Encore une réalision exceptionnelle de Abdellatif Kechiche,un retour pendant l'été 94 très poétique avec de très belle lumières mais aussi de belles fesses et minois faut dire!L'atmosphère de ce film est le gros point fort,Kechiche à fait attention aux petit détails pour nous ramener dans les années 90 comme le style des parasols sur la plage,les maillots de bain ou même la clope dans les bars et boites, la bande son aussi est géniale surtout sur la fin.Le réalisme intrinsèque au film de Kechiche est la la plus que jamais,les acteurs jouent tous super bien, c'est vraiment d'un naturel bluffant.La ou je suis moins élogieux c'est sur la durée de ce film qui quand même je trouve bien trop étirée, certaines scènes sont bien trop longues par rapport à ce qu'elles apportent au film et même par rapport à l'histoire de base...Alors après je suis quand même rentré dans l'histoire de ce groupe et j'en ai apprécié la beauté esthétique est le coté humain qu'il s'en dégage mais il ne pas pas scotché non plus comme l'avais fait "La vie d'Adèle" par exemple.Je conseille quand même à voir une fois si on est amateur de ce que fait Kechiche.3/5
    Jean-Luc G.
    Jean-Luc G.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 mars 2018
    aucun intérêt, hormis des textes "ca vat et toi ca vat ". de la longueur dans les scènes qui lassent, aucune sensualité, rien rien.
    Marcel D
    Marcel D

    107 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2018
    Une magnifique expérience sensorielle. 2h53 vécues sans regarder une fois son portable, pour profiter de ce temps qui s'étire, de cette lumière divine, de ses corps filmés avec grâce... Merci au mektoub d'avoir mis ce film sur mon chemin !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 avril 2018
    J'ai créé un compte Allociné juste pour témoigner de ma sidération totale sur ce film...Pour annoncer la couleur, 7 personnes de la salle ont eu le courage de prendre la décision de partir bien avant la fin..Le film est creux, sans aucun intérêt, du vide, du vide et que du vide ! Kechiche se rattrape en filmant quelques fessiers (c'est tellement facile). Une triste représentation de la jeunesse débile et idiote, une image consternante de la femme (jeune adolescente idiote, femme-objet), des dialogues dignes de la cour de récré en 4ème, spoiler: un accouchement de mouton qui dure 45 minutes montre en main
    .. et pour chapeauter le tout une transposition dans les années 90 qui n'est absolument pas réaliste (le langage des jeunes, les spoiler: soutifs des jeunes filles
    ...etc.). Nous sommes plongés dans une sorte de voyeurisme d'une bande d'ados débiles, d'acteurs qui jouent mal, sans musique ou très faible, d'un non-réalisme total. Je n'ai ressentie AUCUNE émotion (ni rires, ni pleurs, ni gémissements, ni surprises, RIEN..le vide intersidéral) un seul conseil : fuyez ou prenez le pari de venir assister à la plus grande merde du cinéma depuis un moment (et je pèse mes mots) ! Je n'ai jamais autant parlé durant un film, c'est vous dire !! Les spectateurs partaient, discutaient, regardaient leur téléphone...et au vu des autres commentaires que je vois ici, je pense que la note va bien chuter et qu'il ne restera pas plus d'une semaine à l'affiche ! (Et c'est TANT MIEUX).
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2018
    Ils sont jeunes, beaux, sous le soleil lumineux de la Méditerranée. Après le sulfureux La vie d’Adèle, Abdellatif Kechiche s’attaque de nouveau à la jeunesse qu’il aime tant, dans une belle et tumultueuse épopée estivale.

    Le film s’ouvre sur une scène d’amour où les deux protagonistes ne déméritent pas dans l’excès d’érotisme. On se dit qu’Abdellatif Kechiche ouvre une nouvelle page d’un cinéma enragé, intègre, et sans limite dans l’usage du corps de ses acteurs. En réalité, le réalisateur de génie revient à son grand cinéma de La graine et le mulet ou Venus Noire où l’étirement du temps et la fulgurance des personnages méridionaux écrasent tout l’écran. Le cinéaste ne fait jamais les choses à moitié. Il met en scène des personnages lumineux qu’il précipite dans la vérité d’un été des bords de mer, les contraignant à faire de son scénario leur propre existence.

    La beauté est partout. D’abord chez ce jeune-homme, Amine, aux grands yeux noirs, qui regarde, comme le ferait un cinéaste, ce peuple de jeunes-femmes, toutes aussi fascinantes les unes que les autres. En quelque sorte, ce personnage mystérieux, charmeur, tout en retrait, est le double du réalisateur lui-même. Il n’a de cesse de désirer les filles qui l’entourent, pour autant, à leurs tentatives de séduction, il préfère la beauté d’une photographie ou l’écriture des scénarios. Mektoub my love : canto uno est un film qui parle autant de désir, de jeunesse que de cinéma. Le réalisateur prend le soin de faire des incises de films dans son propre récit, ou cite des narrations futuristes pour l’époque, mais aujourd’hui déjà présentes sur nos écrans.

    On pourrait craindre dans une pareille épopée estivale, le format d’un film qui dure presque trois heures. En réalité, le temps est le meilleur allié esthétique du réalisateur. Il ne brusque jamais ses personnages, leur ouvre des possibles qu’aucun scénario trop écrit ne saurait autoriser. Les acteurs se modèlent des personnages à leur image, dans une symphonie de soleil, de musiques, et d’amour. Pour une fois, le réalisateur s’empêche toute violence sexuelle. Nous voilà précipités dans un cinéma à la Pialat. L’ombre d’A nos amours plane dans ce récit dense, sinon qu’au lieu de Sandrine Bonnaire, ce sont des jeunes gens dans l’air du temps, multiculturels qui se débattent dans un récit proprement proustien.

    La sensualité côtoie autant la spiritualité dans cette œuvre immense. Le personnage d’Amine constitue une sorte de figure christique, là où sa meilleure amie, bergère à ses heures perdues, transpire de fulgurance sexuelle. Il n’y a jamais aucune vulgarité dans le film, jusqu’à cette séquence magnifique où l’on assiste à la naissance de deux agneaux. Les étables ou les contrées bucoliques s’intègrent aux restaurants bondés de touristes ou aux discothèques des bords de mer, sans aucune invraisemblance. Le réalisateur fait un cinéma de la lumière qui permet aux extrêmes de fonder un chemin commun vers une beauté des tragédies.

    Il n’y a rien à dire. Kechiche a signé dans ce magnifique Mektoub my love : canto uno la démonstration d’un art total.
    Shinny
    Shinny

    41 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Un bon moment, une réalisation toujours aussi soignée et propre à Kechiche, des acteurs époustouflants. Puis quel plaisir de retrouver ceux de la Graine et le Mulet ! On ne voit pas passer les 3heures. Par contre on se lasse bien vite des plans sur les fesses mais on sent bien là une intention volontaire du réalisateur. Le film d'ailleurs continue de nous faire réagir même quelques jours après :)
    bbnut
    bbnut

    12 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 avril 2018
    Chef d'oeuvre.
    Puissant, sensuel, libre. On a envie d'habiter dans ce film.
    Tous les acteurs sont sublimes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 avril 2018
    Il faut se le dire : une séance de 3h, il faut pouvoir se la caser. Après une tentative un matin, j'ai dû me résoudre à y aller un soir de 20h à 23h, malade et fatigué : ambiance. Pourtant, je fus scotché. 3h et pas une minute de trop, pas une seule fois, j'ai baillé ou détourné le regard. Que ce soit la photographie ou la musique, c'était un beau moment de cinéma.

    Il est vrai que l'idée de filmer pendant 3h des jeunes sur la plage au soleil n'a rien d'enthousiasment. Vous espérez un scénario ? Et bien, pas du tout. Grosso modo : soleil, jeunes, plage, dragues, rire, alcool. Puis dans une seconde partie : jeunes, soirées, sueur, rires et un peu de larmes. C'est tout, rien de plus. Pas de message politique ou de revendications; juste du soleil et des commérages. Car il s'agit tout de même de l'histoire d'amis, de famille, de cousins qui ont grandi ensemble devenus adultes et qui font aussi face à leurs actes, à leurs choix. Les égarements de la jeunesse qui font face aux leçons des plus vieux. Quand l'une trompe son fiancé, l'autre vient juste de divorcer. Notre héros de l'histoire quand à lui, remarque à peine que toutes les filles sont à ses pieds tandis que son cousin est un gros lourd de dragueur-baratineur qui jure à toutes les filles qu'il emballe qu'elle est la femme de sa vie. Bref, entre amour, jalousie et romantisme : la vie. C'est le cœur du film. La vie. Sous un soleil éclatant (avec une petite pique au climat parisien).

    La vrai force du film, c'est la relation acteurs/actrices - personnages. Les acteurs principaux qui jouent les jeunes sont bluffants de sincérité. Ils ne jouent pas, ils sont. Leur relation est intime voir fusionnelle alors qu'on parle d'acteurs non professionnels. Certains gardent même leur prénom insistant sur une ambiguïté dont le film joue beaucoup. On hésite entre le film et le documentaire. Je dirai que Shain Boumedine et Ophélie Bau sont éclatants par leur rôle, leur prestance et leur simplicité. Boumedine particulièrement dans son rôle de jeune homme un peu timide un peu romantique, artiste à ses heures perdues mais intrigué et simple. Il nous dévoile tous ses talents notamment dans une des plus belles scènes du film lors d'un accouchement de brebis. Son regard est pétillant. Le tout sublimé par une musique enivrante. Un autre des personnages que j'apprécie beaucoup, bien qu'un peu malmenée, est celui de Charlotte, touriste qui va croiser le chemin du cousin dragueur. Rôle assumé avec brio.

    Le contraste entre l'obscurité de la boîte de nuit et le soleil éclatant est saisissant d'effet. La photographie est particulièrement travaillée. Enjolivée par une musique juste et équilibrée, on savoure chacun des plans de ce film.

    Je pourrai, je pense, disserter pendant des heures sur mon ressenti assurément positif mais comme pour le film, toutes les bonnes chose sont une fin. Et c'est plus que motivé que j'attends la(les) suite(s). Si on reste sur un niveau de qualité similaire, je pourrai y passer des journées dans une salle de cinéma !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 mars 2018
    N'y allez SURTOUT PAS !!!

    2h55 de perdues dans ma vie...
    Je n'ai jamais vu un film aussi nul et je pèse mes mots !
    Il ne se passe absolument rien tout au long du film. Les dialogues sont affligeant de débilité et d'une longueur digne de la plus grande des tortures.
    Et qu'on ne vienne pas me parler de sensualité ou de beauté cinématographique et de faux coups de foudre artistiques que seuls des cinéphiles peuvent comprendre.

    Si vous voulez faire toutes ces choses en étant coincé dans une salle de cinéma....alors ce film est fait pour vous:
    - écouter un groupe de débiles parler de tout et de rien sur la plage
    - voir des fesses pendant 2h55
    - voir des gens manger des pâtes tout au long de ces 2h55
    - voir une brebis mettre bas des jumeaux pendant environ 15 min
    - écouter des acteurs improviser des discussions à rallonge basées sur rien et ponctuées de "bah ouais, t as vu, tu sais, mais quoi ?, mais rien? mais pourquoi tu fais cette tête, a ouais c'est clair" et toutes ces expressions qu'on sort tous quand on n'a rien à dire
    - voir des gens bourrés danser en boite de nuit voir encore plus de fesses

    Film creux, sans histoire, sans fil conducteur, sans logique, vide de sens.
    Les images et la lumières sont jolies. Ne confondons pas un talent de réalisateur et savoir filmer / mettre en avant des acteurs comme le ferai un photographe avec un modèle avec du vrai cinéma avec une vraie histoire, des dialogues et de l'émotion.

    Je suis vraiment choqué par le vide de ce film et n'en revient pas qu'il ait pu être pensé, réalisé, financé et que des acteurs aient accepté ce scénario... et que les médias en fassent la promo comme "le film de l'année".
    On parle de film contemplatif...si j'avais passé 2h55 à regarder des gens dans la rue j'aurais eu un meilleur résultat et en plus de ça j'aurais pris l'air !

    Vraiment l'impression de m'être fait avoir !
    N'y allez pas !!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 avril 2018
    C'est nullissime ! désolant ! horripilant ! Un non film sur le vide ! Normalement lorsque je suis entourée de gens qui ont des conversations aussi insipides, par exemple dans le métro, je prends un bouquin, je joue à candy crush pour m'évader. Là j'ai tenu 1h15 parce que j'espérais naivement que ça finirait par évoluer qu'il allait se passer quelque chose d'intéressant ... et bien non .. J'ai quitté la salle énervée de ce foutage de gueule
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2018
    Ce retour à Sète correspond au plus beau film de Kechiche depuis "La graine et le mulet". La différence notable, ici, c'est que le drame - que l'on sent proche à plusieurs reprises - est chassé par de jeunes (et moins jeunes) gens, insouciants et joueurs. L'universalité de ce récit, qui ne raconte pas grand chose, finit par captiver et lorsque s'égrainent les premières notes de "San Francisco", on ne peut qu'être envahi par un sentiment de plénitude rare.
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