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Jean Marc Dinaut
22 abonnés
294 critiques
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3,0
Publiée le 24 octobre 2012
Je sors du PAPERBOY, c'est une histoire un peu "foutraque" ou rien n'est dit complètement. Les évènements surviennent avant que l'on vous dise pourquoi ils surviennent. C'est perturbant ! Du coup vous arrivez à la fin du film et vous vous dites "ah oui, mais c'est bien sur ! " Sinon Kidman: torride. Cuzack: démoniaque. Prenez des kleenex parce qui fait chaud dans les Bayous.' C'est un peu "Dans la brume électrique 2 " en plus trash!!
Pas mal. Un casting époustouflant avec en tete un surprenant Zac Effron et une genialissime Nicole Kidman- qui trouve je pense un de ses plus beaux roles. Malheureusement le scenar est parfois bancal et les enjeux sont mal expliques au debut si bien qu'on a du mal a tt comprendre et tout aimer.
C'est pas le film de l'année mais ça se laisse regarder. Un peu long a de mettre en route et quelques longueurs mais il y a tout de même une histoire. Un peu de violence par moment.
Je ne dirais qu'une chose : heureusement que zac était en caleçon 50% du temps sinon je ne vois pas trop ce qui m'aurait empêché de dormir ... Heureusement le casting est la pour redonner une contenance à ce film ... Une fin totalement bâclée on comprend clairement que c'est la partie la moins travaillé ... Film qui se veut avec un fond érotique mais où même les scènes de sexe sont glauques ... Bref merci le casting et dommage pour l'histoire qui aurait pu être prenante .. Mais qui hélas est foireuse .. Et glauque ..
Assurément la meilleure surprise de ce mois d'octobre faisant suite à celle du récent Killer Joe, et la performance de Matthew McConaughey n'est pas la seule raison commune à cela. Comme pour Killer Joe, le réalisateur Lee Daniel ose autant déjouer les clichés, exploser les codes du polar (contre le thriller pour Friedkin), et cela avec une audace et une irrévérence rarement atteintes. On parle beaucoup des scènes avec Kidman, ce n'est pas celles que je retiens le plus même si il faut le dire qu'elles sont assez surprenantes. Mais j'ai vraiment l'impression que l'essentiel n'est pas là. Il y a une vraie cohérence d'ensemble, un vrai talent dans la mise en scène autant que dans la direction d'acteur, tous parfait à l'exception peut être de John Cusack qui fait un "salop" qui semble tiré d'une série B quelconque. Le film arrive autant à rendre hommage à d'illustre pair, on pense au "le facteur sonne tjrs deux fois", à la "chaleur de la nuit", à Jackie Brown pour les mêmes références au seventies. Le film arrive à tisser les liens de son histoire tout en peignant en toile de fond les moeurs de l'amérique du sud, puritaine et raciste ...Le personnage de l'employée de maison qui compte l'histoire, observatrice des agissements de cette famille, est une vraie bonne trouvaille. Et pour finir sur MacConaughey, quel acteur, mais quel acteur ! avec ces deux rôles coup sur coup avec Killer Joe, il vient de se placer très haut, et pour longtemps, au zénith des grandes stars du cinéma américain.
C'est au cœur d'une Floride moite fidèle à l'univers de Pete Dexter (auteur du roman et également co-scénariste du film) que se situe l'intrigue de "Paperboy". Intrigue à laquelle Lee Daniels préfère le côté érotique et choquant plutôt que celui de l'intrigue policière proprement dite. C'est dans ces choix assumés que le film est le plus réussi et en cela Nicole Kidman trouve un rôle qu'elle prend un véritable plaisir à interpréter, son personnage mimant une fellation en face d'un détenu ou urinant sur le visage de Zac Efron, cassant ainsi son image de star glamour. D'ailleurs chaque acteur s'amuse à casser son image, Zac Efron se faisant tout de même uriner dessus (fini l'univers Disney !), Matthew McConaughey se livrant à des jeux homosexuels pervers et John Cusak composant un beau salaud. Ces interprétations et ces scènes choquantes sont le grand atout du film ainsi que les décors de la Floride profonde que filme le réalisateur de manière un peu trop abrupte parfois. Quant au reste de l'intrigue, on ne peut pas dire qu'elle soit follement exceptionnelle et repose plus sur le travail d'atmosphère mais elle se tient suffisamment pour que l'on passe un bon (et érotique) moment.
Pourquoi j'ai aimé ce film ??? pour son atmosphère pesante, poisseuse, malsaine. Son lot de personnages tous plus barrés les uns que les autres, une Nicole Kidman au sommet de son art en nymphomane psychotique. Que dire des costumes, de l'ambiance si particulière dans cette amérique profonde des années 60, d'une musique jazzy black envoutante. Un scénario banal qui permet d'aborder plusieurs thèmes autour d'une pléiade d'acteurs tous à leur avantage. Une scène d'antologie : la 1ere rencontre entre N.Kidman et John Cusak au pénitencier... Un bémol sur une durée un peu longue et quelques longueurs aussi mais si vous aimez les films décalés mais parfaitement maitrisés, foncez voir cette petite bombe.....
Présenté comme un thriller sexuel en même temps qu'un policier moite, 'Paperboy' embarque son spectateur dans une de ces canots explorant les bayous malsains de la Floride, pour lui faire visiter une galerie de portraits rongés par les interdits et les non-dits. L'Amérique, pays de toutes les haines : celle des populations contre un shérif trop dur, celle des Blancs contre les Noirs, celle des hommes contre les homosexuels... La laideur secrète de cette société décomposée est servie par une remarquable bande-son, une musique qui pénètre l'âme autant que l'odeur de putréfaction emplit les narines.
Nicole Kidman livre une performance intéressante dans un rôle à contre-emploi : tout à la fois envoûtante et fragile, elle est stupéfiante, quitte à forcer parfois le portrait de la bimbo névrosée qu'elle incarne. On peut comprendre une partie de la critique qui estime qu'elle donne beaucoup à un film ingrat. Les couleurs criardes, le climat déliquescent de cette Amérique raciste de la fin des années 60, la misère morale de cette société que le fameux rêve américain a désertée depuis des lustres, sont retranscrits avec une bonne volonté manifeste de la part du réalisateur. Mais celui-ci entremêle tant d'histoires individuelles que le spectateur finit par se demander laquelle il a envie de suivre. Le final rassemble les pistes et les trames de cette narration complexe et ouvre sur le drame. Mais le film n'a jamais la force d'un grand thriller. Les personnages s'y découvrent et, d'une certaine manière, affrontent leurs propres instincts, mais aussi sincère que puisse être leur jeu, aussi habilement filmées que puissent l'être certaines scènes, à aucun moment on sent le film s'envoler pour porter ses héros loin au-dessus de la bourbe moite des marais de Floride. Demeure, encore une fois, le jeu de Nicole Kidman qui rend son personnage tour à tour touchant, excitant, gênant, mais toujours étrangement pathétique. C'est sûrement la meilleure carte que 'Paperboy' ait à jouer.
Vous savez ce qui peut vous arriver si vous arrivez en retard pour une séance? Vous retrouver obligé de choisir un film à l'arrache, et atterrir devant "Paperboy". Bon après peut-être que je l'avais bien cherché, car aller voir un film sans s'être renseigné dessus avant comporte des risques, mais là je dois dire que j'ai bien retenu la leçon. Dans le genre mauvais film je crois qu'on fera difficilement pire, c'est pour vous dire à quel point il n'y a rien à sauver dans ce pseudo thriller amateur. L'intrigue est d'un ridicule sans nom, ne raconte d'ailleurs absolument rien, se trouve être d'un ennui si puissant que parfois j'ai cru que j'allais me déboîter la mâchoire à force de bailler, et la fin est le plus gros pétard mouillé de l'année. En plus d'une photographie absolument immonde, on a un jeu d'acteurs grotesque avec un Zac Efron qui passe son temps en slip à faire des regards trop dark, et une Nicole Kidman dont le look et l'apparence n'est pas s'en rappeler un certain cliché de prostituée blonde shootée à la coke. Aucun suspense, aucun talent et absolument rien à retenir de ce navet absolu. Et dire que c'était sélectionné à Cannes...
Malgré les performances des acteurs, Cusak et Kidman surprenants à contre emploi, la réussite n'est pas complète. Peut-être parce que le réalisateur a abusé des effets spéciaux inutiles avec photos surexposées, et aussi parce qu'il s'est complètement désintéressé de l'intrigue. On ne ne retrouve pas complètement l'atmosphère du roman, qui rendait mieux compte de la vie sauvage de ces tribus de chasseurs d'alligators au fond du bayou. Légère déception donc, bien que le film se laisse regarder agréablement et qu'il comporte d'excellentes scènes, notamment sur les relations entre Blancs et Noirs à la fin des années soixante.
L'histoire de base de Paperboy est sincèrement pas ce qui a de plus intéressant... Mais le réalisateur Lee Daniels a ce génie de nous la rendre captivante et cela pour plusieurs raisons! Tout d'abord ce casting bluffant avec un Matthew McConaughey qui semble s'être ressuscité depuis Magic Mike et Killer Joe dans des rôles étranges voire dérangeants! Et ici, il reste sur cette même lancée: un bon rôle de composition même s'il n'est pas le personnage principal. On a aussi un John Cusack angoissant et intimidant. Mais la palme revient incontestablement à Nicole Kidman qui a osé se mettre dans la peau de Charlotte, une femme bimbo sans limites aussi crade que vulgaire, mais non moins captivante! Je peux vous garantir que c'est la première fois qu'on voit Nicole jouer un tel personnage! Lorsque vous verrez la scène où elle doit uriner sur le corps du héros pour le sauver , vous comprendrez... Et puis y'a Zac Effron, que je ne supportais pas trop avant, qui s'en sort admirablement bien dans la peau de Jack Jansen, ce jeune homme fou d'un amour impossible. Il est tellement touchant qu'on ne souhaite qu'une issue positive pour lui. Et il y'a cette narration via Anita Chester, la bonne de maison (à cette époque des années 60, cela reste cohérent pour les femmes noires du pays...) jouée par la chanteuse Macy Gray, qui reste très protectrice de Jack. A travers cette femme plutôt drôle et attachante, on saisit assez vite l'atmosphère raciste véhiculée dans le paysage. De plus les dialogues longs mais non sans intérêts et une qualité d'image font que ce film transpire d'une ambiance qui se veut de plus en pesante pour atteindre un final horrifique digne d'un bon film d'horreur. Paperboy est une bonne surprise ...
Je suis assez partagé au sujet de ce film. Autant, je l'ai trouvé très décevant, autant j'ai trouvé les acteurs excellents: Nicole Kidman en grosse nympho, Matthew McConaughey est plutôt surprenant, John Cusack est bluffant tant il parait timbré, Marcy Grey est particulièrement touchante et même Zac Efron m'a un peu surpris. Le problème n'est pas dans le casting pour moi mais ailleurs. Tout d'abord, le scénario est un peu faiblard, voire même creux, sans réelle trame. J'ai eu l'impression que c'était du remplissage avec les fantasmes de Jack sur Charlotte. Le problème, c'est que je n'y ait pas cru une seconde en cette pseudo histoire d'amour. La mise en scène n'a rien d'extraordinaire. Certaines scènes cherchent simplement à être choquantes, mais je n'ai pas trop saisi le but recherché dans ces cas (il n'y a pas de second degré (comme ça pouvait être le cas avec Killer Joe), et de plus le film semble sérieux mais je trouve les personnages pas franchement crédible, surtout celui de Nicole Kidman). De plus, le film est lent, il est vendu comme un thriller mais il n'y a pas la moindre tension, pas le moindre suspens. Seul, le dernier quart d'heure parvient à rectifier un peu le tir de ce point de vu et s'avère même très intéressant.
Dur, humide, cru, poisseux, violent, Paperboy propose une enquête intéressante autour de personnages peu communs. Le casting est plutôt bon avec des acteurs impliqués qui mouillent le maillot(!), excepté Zac Efron. Je l'ai bien observé, sans préjugés sur sa provenance, mais il a la capacité émotive d'un tourteau trop cuit. Dommage. Regrettable aussi que le trait soit forcé parfois à l'excès, retirant de l'authenticité au récit. Le style est aussi un peu trop, avec des ralentis trop présents. Cela fait du bien de sortir un peu des sentiers battus, mais attention aux crocodiles.