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Votre avis sur Paperboy ?
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Un drame caricatural et poussif! On s'y ennuie rapidement. Le film est mal tenu car mal mis en scène (notamment dans la très mauvaise utilisation des nombreux "flous artistiques"). On applaudira les initiatives des interprètes (seules bonnes idées du film mais en freestyle) Zac Efron dans un choix de carrière difficile (par forcément payant mais tenté), Cusack qui compose un serial killer génial, McConaughey qui continue incroyablement sa ressurection cinématographique, Glenn surprenant en patriarche impuissant et Kidman qui tente de retrouver son punchy sex d'Eyes Wide Shut mais en vain...
Pourquoi j'ai aimé ce film ??? pour son atmosphère pesante, poisseuse, malsaine. Son lot de personnages tous plus barrés les uns que les autres, une Nicole Kidman au sommet de son art en nymphomane psychotique. Que dire des costumes, de l'ambiance si particulière dans cette amérique profonde des années 60, d'une musique jazzy black envoutante. Un scénario banal qui permet d'aborder plusieurs thèmes autour d'une pléiade d'acteurs tous à leur avantage.
Une scène d'antologie : la 1ere rencontre entre N.Kidman et John Cusak au pénitencier...
Un bémol sur une durée un peu longue et quelques longueurs aussi mais si vous aimez les films décalés mais parfaitement maitrisés, foncez voir cette petite bombe.....
Une scène d'antologie : la 1ere rencontre entre N.Kidman et John Cusak au pénitencier...
Un bémol sur une durée un peu longue et quelques longueurs aussi mais si vous aimez les films décalés mais parfaitement maitrisés, foncez voir cette petite bombe.....
Je suis assez partagé au sujet de ce film. Autant, je l'ai trouvé très décevant, autant j'ai trouvé les acteurs excellents: Nicole Kidman en grosse nympho, Matthew McConaughey est plutôt surprenant, John Cusack est bluffant tant il parait timbré, Marcy Grey est particulièrement touchante et même Zac Efron m'a un peu surpris. Le problème n'est pas dans le casting pour moi mais ailleurs. Tout d'abord, le scénario est un peu faiblard, voire même creux, sans réelle trame. J'ai eu l'impression que c'était du remplissage avec les fantasmes de Jack sur Charlotte. Le problème, c'est que je n'y ait pas cru une seconde en cette pseudo histoire d'amour. La mise en scène n'a rien d'extraordinaire. Certaines scènes cherchent simplement à être choquantes, mais je n'ai pas trop saisi le but recherché dans ces cas (il n'y a pas de second degré (comme ça pouvait être le cas avec Killer Joe), et de plus le film semble sérieux mais je trouve les personnages pas franchement crédible, surtout celui de Nicole Kidman). De plus, le film est lent, il est vendu comme un thriller mais il n'y a pas la moindre tension, pas le moindre suspens. Seul, le dernier quart d'heure parvient à rectifier un peu le tir de ce point de vu et s'avère même très intéressant.
C'est mou, c'est inintéressant. Y a même pas un minimum de thriller ou de policier dans ce film. C'est juste une histoire médiocre de sexualité, de jalousie et de personnages qui transpirent. Voilà tout. Nicole Kidman est insupportable dans son rôle de trainée, Zac Efron n'arrive jamais à être à la hauteur dans un rôle plus mature. J'ai zappé les dernières minutes, tellement c'était lent, et franchement sans suspense.
Avant de visionner "The Paperboy" je ne connaissais Lee Daniels que du très bon "Precious" et du récent "Le Majordome" - profondément démagogue et lacrymale mais tout aussi réussi, je n'ai rien retrouvé de similaire avec cette réalisation. Je me suis rarement ennuyé autant de ma vie devant un film, la faute en grande partie due à un scénario complètement inintéressant, très mal rythmé - ça traine en longueur, ça fourmille de scènes de remplissage dénuées d'intérêt, une narration inutile -, c'est également épouvantablement filmé - je sais que ça doit être voulu, mais là, c'est trop. Le pire reste les personnages, dont on sent que l'effort à été fait afin de leur créer une profondeur intéressante, une psychologie, mais ça ne fonctionne pas du tout. Nicole Kidman est tout simplement insupportable, Zac Efron est, euh, qu'est-il exactement ? Parce qu'une chose est sur, il n'est pas bon acteur, sinon ça se verrait, dénué de la moindre expression dans 90% des plans où il apparaît, tout simplement infâme. Seul McConaughey et Cusack - énorme dans le rôle du sociopathe - parviennent à se démarquer. Que dire de la fin ? N'allez pas plus loin si vous n'avez pas vu le film, mais pour moi, deux journalistes qui se pointent dans des bayous chez un psychopathe - afin de sauver le grand amour du protagoniste - les mains dans les poches, sans la moindre arme, j'appelle ça des idiots. Je ne m'épancherais même pas sur les quelques scènes soit disant un peu crues, car elles sont autant putassières que de mauvais gouts. Bref, Monsieur Lee Daniels, ce genre de cinéma n'est pas une de vos plus belles réussites.
En allant le voir, je restais dubitatif devant toutes ces critiques presse négatives. Persuadé qu'elles se montraient trop sévères, pensant que le film serait bon, c'est plein d'enthousiasme que je me suis rendu au cinéma pour assister à la projection de ce film... pour finalement me rendre compte que les critiques avaient peut-être raison d'émettre pas mal de réserves sur ce "Paperboy".
Le film ne parvient jamais à décoller. On est du début à la fin dans une sorte de brouillon, où mise en scène et scénario semblent n'être qu'à l'état d'ébauche. L'adaptation semble écrite à la va-vite sur un rouleau de papier toilette, et Lee Daniels donne l'impression de ne pas savoir quoi faire de son histoire, ses acteurs et sa caméra.
C'est le fouillis entre une psychologie de bazar, des personnages qui sonnent creux et une intrigue absente.
Tout cela fleure bon la médiocrité (et l'urine de Nicole Kidman).
Le film ne parvient jamais à décoller. On est du début à la fin dans une sorte de brouillon, où mise en scène et scénario semblent n'être qu'à l'état d'ébauche. L'adaptation semble écrite à la va-vite sur un rouleau de papier toilette, et Lee Daniels donne l'impression de ne pas savoir quoi faire de son histoire, ses acteurs et sa caméra.
C'est le fouillis entre une psychologie de bazar, des personnages qui sonnent creux et une intrigue absente.
Tout cela fleure bon la médiocrité (et l'urine de Nicole Kidman).
Un ratage phénoménal : Hormis un casting brillant et percutant dans des rôles à contre-emploi (Kidman, Mc Conaughey et Cusack sont tous très bons dans leur rôle respectif) ce film est d'une faiblesse sidérante dans son propos et sa réalisation. Le scénario est tout simplement mal exploité et uniquement prétexte à une succession de scènes trashs et (parait il) sulfureuses. Un film qui va dans l'outrance sans d'autres raisons que de faire parler de lui et c'est bien dommage. Inintéressant et soporifique.
Le film de Lee Daniels ne saurait laisser indifférent. Une ambiance poisseuse, un climat d’extrême violence dans le sud marécageux d’une Floride des années soixante encore secouée par un racisme vivace, des personnages inquiétants et dégénérés, on pense irrésistiblement à l’Amérique profonde de Délivrance ou Mississipi Burning. Selon que l’on admet ou pas les outrances du réalisateur, on se montrera réservé ou enthousiaste. Le scénario coup de poing n’est pas sans qualités, dont la première est de nous offrir quelques compositions mémorables, avec en premier lieu une Nicole Kidman transfigurée en Lolita quadra et qui prend tous les risques dans un rôle qui ferait passer la Sharon Stone de Basic Instinct pour une première communiante. Elle écrase quelque peu ses partenaires masculins malgré le bel engagement de Matthew McConaughey et John Cusack en psychopathe sexuellement pervers. Le beau gosse Zac Efron n’est pas au même niveau et ne saurait prétendre au statut de nouveau James Dean. Très imparfait et un peu brut de fonderie, Paperboy est un film suffocant et dérangeant qui marque durablement le spectateur.
On pourrait dire qu'a priori, le film part très mal en présentant un casting qui semble complètement minable et fait d'acteurs médiocres ou has-been. On serait légitimes et chacun a une carrière faite pour nous donner envie d'éviter leurs nouvelles apparitions à l'écran. Pourtant, le bon point du film tient essentiellement à leur jeu. Qu'on se le dise, Matthew McConaughey est dans la place. Après son rôle dantesque dans l'excellent Killer Joe et celui d'un patron de boîte dans le moins bon Magic Mike, il s'impose définitivement comme un acteur de grand talent (mieux vaut tard que jamais). Zac Effron s'est épaissi dans tous les sens du terme. John Cusack a pour une fois préféré jouer les seconds rôles dans un film d'auteur plutôt que d'être tête d'affiche d'un nanar hollywoodien, et offre ici le meilleur de lui-même dans un rôle dans lequel personne n'aurait pu l'imaginer. Enfin, déterrée de son cimetière, dépoussiérée et fagotée comme une bimbo en pleine dégringolade, Nicole Kidman est LA grosse surprise de ce film. Elle assure à fond dans ce rôle de tentatrice qui détruit tout sur son passage. Malheureusement, si la prestation des acteurs est indéniablement saisissante, le scénario du film et sa mise en scène ne sont pas à la hauteur. Pas assez choquant, pas assez drôle malgré nous, pas assez dérangeant là où il devrait l'être. Les dialogues sont aussi un peu légers. Dommage, il y avait matière à mieux faire avec des acteurs au sommet de leur talent.
Au milieu de la Floride fin des années 60, le réalisateur Lee Daniels joue la carte de l'atmosphère poisseuse à fond: couleurs passées, scènes trash, marécages et violence crue. Les effets sont compliqués, tout comme la narration qui n'aide pas forcément à rentrer dans l'intrigue de ce polar noir. Attention aux longueurs et à la vulgarité ambiante...
En effet, l'enquête policière en elle-même ne fait rien pour passionner le spectateur: les dialogues sont longs, confus, sans suspense, le rythme évolue difficilement. On se demande ce que l'histoire cherche à nous raconter, et surtout si ça va décoller. L'ensemble se complaît trop facilement au stade des intentions. Cependant, l'atmosphère moite est décrite de manière à aborder des thèmes collatéraux perspicaces comme le racisme par exemple. Elle délivre surtout une étrange palette de protagonistes sortant de l'ordinaire.
L'intérêt du film consiste dès lors à la machination des personnages tous aussi sordides les uns que les autres, avec des rôles marquants, comme cette Nicole Kidman devenue vulgaire et nymphomane pour l'occasion.
Un polar aux effets de mauvais goût servi par la bonne direction des acteurs. Mais dommage, l'histoire peine à devenir intéressante.
Critiques des films récents sur: http://cineglobe.canalblog.com/
En effet, l'enquête policière en elle-même ne fait rien pour passionner le spectateur: les dialogues sont longs, confus, sans suspense, le rythme évolue difficilement. On se demande ce que l'histoire cherche à nous raconter, et surtout si ça va décoller. L'ensemble se complaît trop facilement au stade des intentions. Cependant, l'atmosphère moite est décrite de manière à aborder des thèmes collatéraux perspicaces comme le racisme par exemple. Elle délivre surtout une étrange palette de protagonistes sortant de l'ordinaire.
L'intérêt du film consiste dès lors à la machination des personnages tous aussi sordides les uns que les autres, avec des rôles marquants, comme cette Nicole Kidman devenue vulgaire et nymphomane pour l'occasion.
Un polar aux effets de mauvais goût servi par la bonne direction des acteurs. Mais dommage, l'histoire peine à devenir intéressante.
Critiques des films récents sur: http://cineglobe.canalblog.com/
Un film bien étrange, fascinant et avec de belles performances d'acteurs, qui donnent tout, Nicole Kidman en tête, mais qui en même temps laisse sur sa faim. Il y avait matière à une belle enquête, journalistique qui plus est dans un environnement glauque et poisseux à souhait, mais le réalisateur finit par la laisser tomber et préfère un dénouement d'opérette. Dommage, mais ça reste quand même une oeuvre bien scotchante.
Un film réellement envoutant. Les acteurs sont éblouissants, Kidman est une autre. Zac Efron aussi, Cusak aussi. Mc connaughey, plus habituel car il a déja joué ce genre de rôle mais c'est un vrai plaisir. L'histoire est bien mais ce n'est pas sur cela que le film basé mais sur ses personnages incroyables. Depuis de rouille et d'os, je n'avais rien vu d'aussi palpitant au ciné. Bonne pioche.
traversay1
Precious pouvait laisser quelques doutes en suspens. Avec Paperboy, il n'en subsiste plus aucun, Lee Daniels est un tâcheron authentique qui se croit metteur en scène se permettant des afféteries ridicules alors qu'une seule chose semble l'intéresser : la bestialité qui est en chaque être humain et sa perversité intrinsèque. Une séquence suffit pour expliquer le cinéma de Daniels : celle où Nicole Kidman et John Cusack (tous les deux en surenchère permanente) forniquent comme des damnés et que, de manière fort élégante, le réalisateur interrompt pour nous montrer un cochon dans la cour qui n'a rien demandé à personne. Ca, c'est de la symbolique ! Polar raté et bâclé, censé nous faire sentir la moiteur du bayou, Paperboy est d'une complaisance rare dans la vulgarité, qu'elle soit langagière ou dans les actes. On en a vu d'autre et le dernier Friedkin n'était pas fait d'un autre métal. La différence est que Killer Joe est outrancier, grotesque mais surtout drôle, l'oeuvre d'un vrai cinéaste. Lee Daniels, lui, se prend au sérieux tout en faisant rouler ses personnages dans la fange avec un affligeant mépris. Qu'il y prenne du plaisir est indéniable. Qu'il ne s'attende pas à ce que celui-ci soit partagé.
C'est au cœur d'une Floride moite fidèle à l'univers de Pete Dexter (auteur du roman et également co-scénariste du film) que se situe l'intrigue de "Paperboy". Intrigue à laquelle Lee Daniels préfère le côté érotique et choquant plutôt que celui de l'intrigue policière proprement dite. C'est dans ces choix assumés que le film est le plus réussi et en cela Nicole Kidman trouve un rôle qu'elle prend un véritable plaisir à interpréter, son personnage mimant une fellation en face d'un détenu ou urinant sur le visage de Zac Efron, cassant ainsi son image de star glamour. D'ailleurs chaque acteur s'amuse à casser son image, Zac Efron se faisant tout de même uriner dessus (fini l'univers Disney !), Matthew McConaughey se livrant à des jeux homosexuels pervers et John Cusak composant un beau salaud. Ces interprétations et ces scènes choquantes sont le grand atout du film ainsi que les décors de la Floride profonde que filme le réalisateur de manière un peu trop abrupte parfois. Quant au reste de l'intrigue, on ne peut pas dire qu'elle soit follement exceptionnelle et repose plus sur le travail d'atmosphère mais elle se tient suffisamment pour que l'on passe un bon (et érotique) moment.
(...) En découle un film plein de bonnes intentions multipliant les tentatives pour devenir une référence coup de poing du genre. Malheureusement, en voulant en faire des tonnes pour se faire remarquer à tout prix, le réalisateur a simplement loupé le coche en ne suscitant que le désintérêt total pour son film. Cela est d’autant plus dommage que Zac Efron continue de casser son rôle de sex symbol et que le contexte du film (la relation entre les blancs et les noirs) aurait pu donner naissance à une réflexion profondément intense. Que nenni il n’en sera rien ! Et dire également que Paperboy s’annonçait comme le retour sulfureux de Kim Basinger. Triste tentative de retour sur le devant de la scène qui au mieux lui ouvrira les portes du monde du porno. Pas plus.
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