La ravissante Isabelle (Diane Kruger) a tout pour être heureuse dans la vie : Un très bon job de dentiste, un petit copain bogoss avec qui elle file (dentaire puisqu’il fait le même job) le parfait amour depuis 10 ans, une famille aimante et complice…Seul hic, elle est superstitieuse et croit à la malédiction qui pèse sur sa famille depuis des générations : Toutes ses aïeules (sœurette comprise) ont divorcé de leur 1er mariage pour ne trouver le véritable homme de leur vie qu’en secondes noces…
Or, Pierre, le fameux petit copain, est aussi conservateur que belle gueule, et ne veut pas devenir papa sans appartenir à la fameuse communauté de l’anneau… D’où l’idée de génie d’Isabelle : Trouver un bon corniaud qui fera l’affaire, l’épouser dare-dare et divorcer dans la foulée, comme ça ni vu ni connu j’t’embrouille, et le mauvais sort est conjuré… Et c’est là naturellement que son chemin croise celui de Jean-Yves (Dany boon), critique pour le guide du routard…
Bon, la suite vous la devinez, surtout si vous commettez l’erreur de visionner la bande-annonce qui en 2 minutes donne un bon résumé de l’histoire et des meilleurs gags du film. Comme j’avais plutôt bien aimé l’arnacoeur du même réalisateur, j’ai voulu tenter l’aventure, mais je ne suis pas sorti de la salle super emballé.
Deux ou trois moments assez drôles, mais ce n’est pas suffisant pour compenser les faiblesses d’un scénario qui semble puiser ces sources dans les classiques des années 70, de ce fait il fait étrangement un peu… daté. Patchwork de scènes qui semblent tout droit sorties d’aventures à la Bébel, Pierre Richard, Bourvil, Rabbi Jacob, Banzaï et j’en passe, la mayonnaise n’a pas pris pour ma part, pas plus que la crédibilité du couple Kruger-Boon. Film pas désagréable à regarder un dimanche soir à la télé, mais de là à faire le déplacement au ciné, il y a de la marge, à part pour ceux qui veulent voir sur grand écran la plastique parfaite de la jolie Diane.