Je me suis inscrit sur allociné pour écrire cette critique. Le film est très mauvais (je lui mets 4/20 et encore…) ! le scénario est très mal écrit, conventionnel, prévisible, cliché, les situations ne sont pas crédibles, les dialogues ridicules, les personnages artificiels, les enjeux mal amenés, le casting n’est pas bon, les acteurs ne sont pas dirigés mais les pauvres ! que jouer ? Tant on n’y croit pas une seconde !! le rythme est un rythme de montage et non lié à la dramaturgie, ainsi il sonne artificiel, la musique dessert la dramaturgie car elle atténue la tension et donc au final aucune scène n’est drôle ce qui est embêtant pour une comédie ! c’est lourd, pas intelligent, beauf, à l’image du plus mauvais de la télé… Donc pour résumer cette comédie (ni drôle, ni originale) romantique (pas émouvante pour un sou !) n’a aucun intérêt ! mais encore une fois je me demande comment on peut dépenser des millions d’euros (voir la scène en apesanteur forcément très coûteuse qui n’est pas drôle car absence de gag et d’enjeux !) sur la base d’un scénario très mauvais et faire confiance à un réalisateur qui n’a aucun sens de la dramaturgie, de la direction d’acteur et de la comédie ! C’est vrai que le cinéma français est d’une médiocrité affligeante depuis une bonne quinzaine d’années et ce n’est pas près de s’arranger mais il y a un remède, consacrer plus de temps et d’argent à l’écriture, payer correctement des scénaristes dont c’est le métier, et engager un réalisateur qui n’est pas forcément scénariste mais qui connaît son métier. Voilà je rappelle qu’un bon film repose à minima sur : un bon scénario, un bon casting et des acteurs bien dirigés ! une autre règle de base : tout ce qui est dans le champ de la caméra, mais aussi le son hors champ et le son off doivent avoir une fonction dramaturgique et que le genre comédie impose naturellement une « efficacité » dramaturgique, un rythme et un sens du jeu comique, ce qui est évidemment totalement absent ici ! Un conseil aux producteurs, scénaristes et réalisateur de ce film : analysez les grandes comédies américaines (Billy Wilder, Lubitsch, mais aussi Woody Allen, et mêmes celles de Judd Appatow…) mais aussi les séries US pour assimiler l’efficacité scénaristique américaine, s’inspirer de leur savoir faire quant à la caractérisation des personnages, leur sens du rythme, de la surprise… pour tenter non pas de les dépasser (on en est loin) mais du moins les égaler ! Scorsese conseillait à ses étudiants, du temps de ses années d’enseignement, de s’inspirer des grands cinéastes comme les peintres d’aujourd’hui s’inspirent des grands peintres d’antan !