Derniers Avis : Autómata - Page 6

grace a un homme qui enquete sur une "humanisation" de robots ménagers dans un monde futur et ,,vivant sur une terre radioactivée et de pluies acides , Antonio Banderas nous lie d'amitié avec ces étres de métal intelligents qui désirent uniquement l'aider ..bref ,du I robot avec des humains quoi! spoiler:
spoiler:

L'univers présenté est vraiment intéressant, bien qu'ayant pas mal d'incohérences on le comprends assez vite. Le scénario est vraiment agréable, l'idée de fond est un vrai thème mais par moment qu'est ce que ça traine par moment.. Et la narration n'est pas toujours la meilleure. Au final on a un sentiment partagé, ce n'est pas mauvais mais c'est pas non plus l'extase. En tout cas trés belle photo et super optimisation du budget, sauf les robots, so années 90..

longuet, ce film sans moyens ostentatoires ne fait que reprendre le thème déjà 1000 fois abordé du danger dans le cas où la robotisation prendrait le pas sur l'intelligence humaine pour régner sur la planète. Si l'atmosphère n'est pas trop la rendue, le film tourne très vite en rond malgré la présence investie de Banderas. On finit par décrocher et les références à de grands films ne font que rappeler les faiblesses de celui-ci. Pas terrible.

Un film qui reprend les trois lois de la robotique d'Isaac Asimov auteur de "Le cycle de la robotique, une idée qu'on a pu plus ou moins déjà voir dans Irobot avec Will Smith. Ce film Espagnol est loin du formatage d'Hollywood c'est un film avec un budget moyen pour un film de SF ça se ressent d'ailleurs il y a de bonnes idées et un bon casting même si les acteurs sont pas toujoursi inspirés comme Antonio Banderas qui se retrouve là après avoir eu le scénario par Elena Anaya sur le tournage de "La piel que habito" qui elle même l'avait eu de la part du réalisateur sur le tournage de "Hierro". Bref, je n'ai pas accroché tout simplement parce que c'est mou il y a beaucoup trop de longueurs pour au final un sentiment de déjà vu, des idées pas exploitées au maximum et un film qui ne décolle jamais.

Une bonne série B, indéniablement, Banderas est très bon, c'est bien réalisé malgré des moyens limités pour ce genre, mais... Le film ne fait que parcourir des chemins déjà empruntés par d'autres sans jamais vraiment y ajouter quelque chose de nouveau, sans jamais vraiment se démarquer, le rythme est assez lent, l'histoire se déroule presque trop logiquement (on voit beaucoup de choses venir...) et on reste sur sa faim.
Dommage....

Le début est intrigant et prometteur, dans la lignée de Blade Runner, avec la découverte de robots qui semblent s'animer d'une volonté propre, le questionnement des rapports entre créateurs et créatures... Ensuite, la perspective de voir des machines douées d'une intelligence artificielle succéder à l'homme dans la chaîne de l'évolution terrestre constitue une problématique intéressante sur le plan dramatique, très "fin du monde" ou plutôt "fin d'un monde". Bref, on a là la matière d'un honnête film de SF, d'autant que la mise en images, à défaut d'afficher un style très personnel, est abordée avec soin et cohérence, entre ambiance nocturne poisseuse à la Blade Runner (justement) et virée sauvage dans le désert à la Mad Max. Même sans révolutionner le genre, Gabe Ibáñez aurait ainsi pu faire de cette curieuse coproduction bulgaro-espagnole, tournée en anglais, un produit plaisant. Mais il lui a manqué un scénario qui tienne la route. Trop d'approximations et de bizarreries logiques finissent par épuiser les bonnes intentions de départ. On cerne mal le pourquoi et le comment de la mutation des robots. On peine à comprendre l'accusation de traîtrise qui pèse sur les épaules du personnage principal. Et quid de l'absurde règlement de comptes final ? L'histoire se perd en développements annexes, confus, au lieu de creuser le sujet central. Du coup, la seconde moitié du film n'est qu'un agrégat de scènes laborieusement empilées, parfois trop bavardes et sans climax dramatique. On ne se consolera malheureusement pas avec l'interprétation générale : Antonio Banderas, atone ou pas très juste ; Birgitte Hjort Sørensen, confinée dans un rôle inintéressant ; Robert Forster, ailleurs ; Dylan McDermott, ridiculement excessif ; et Melanie Griffith, limitée dans ses expressions faciales à cause d'un lifting assez terrible...

Ce film a très petit budget réussit le pari d'assumer une vrais science fiction réussie. Ces dernières années nous avons constaté combien le genreoù les effets spéciaux sont inévitables) était souvent noyé sous un numérique qui bridait l'intelligence. Ici on est dans le style Gilliam: réel, utilisation de ce qu'on a sous la main et travail avant tout sur la mise en scène et le scénario; Si celui-ci n'a rien d'original, il ne désavoue pas le genre, recyclant le thème de I Robot de proyas et des inévitables lois d'Asimov. Le tout porté par un casting très intéressant et une musique inspirée. Le métrage se compare aisément au chouchou SF du moment, Neil Blomkamp et apparaît surtout comme un CV-maquette à destination des producteurs d'Hollywood, soutenu par le compatriote Banderas. Une démarche qui a moyennement souris ces derniers temps quand on voir ce que les réalisateurs de Monster, Chronicle et District 9 ont produit depuis avec des budgets pharaoniques. On espère le meilleur pour ce nouveau réalisateur finalement assez technique mais pas forcément très original. On lui reprochera (comme toujours sur le sujet de l'intelligence artificielle) de s'arrêter au même point que tous ses prédecesseurs, là où l'originalité apparaîtrait, de savoir ce que devient l'humanité confrontée à une nouvelle forme de vie. Mais le film se regarde très agréablement, c'est l'essentiel.

Autómata film que je n'attendais pas spécialement fut une vraie surprise, j'ai découvert la bande annonce il y'a quelques semaines comme beaucoup sans en avoir entendu parler auparavant, et après la BA plus aucune nouvelle, il ne dispose pas d'une promo vraiment top top, et pourtant quelle surprise.

Le film nous fait suivre un agent d'assurance dans un futur aride où les automates ont pratiquement remplacé l'homme, un futur pas si fou quand on voit qu'à notre époque les employés sont remplacés par des ordinateurs et autres technologies, cet agent fatigué de son travail cherche à avoir une mutation près de la côte pour que sa femme enceinte et leur futur bébé soient biens, mais quelque chose va retarder ce départ, une découverte faite par l'agent Jacq Vaucan.

Un film prenant, très bien réalisé, avec une mise en scène réussie, des effets spéciaux eux aussi très réussis, de beaux décors, surtout dans l’espèce de no man's land vers la moitié du film, des costumes classieux, j'ai trouvé cool ces costards sous des caches poussières, un petit coté western-futuriste, une bande son excellente, alors là vraiment excellente, j'ai adoré, surtout les moments de tension où la musique est juste explosive mais également originale, la course poursuite est un de ces moments où la musique est super bien utilisée.
Un acteur que j'ai plaisir à retrouver, Antonio Banderas, qui n'a pas eu un rôle aussi important depuis "La Piel que Habito", et un Banderas chauve qui plus est, une coupe qui lui va à merveille, ça lui donne une allure et une classe vraiment extra, pour ce qui est du scénario il est très bon, en revanche son sujet est déjà vu, les machines qui se rebelles etc... mais pas si déjà vu puisque la plupart du temps dans les films les robots deviennent méchants, alors que là ils veulent juste leurs libertés, même si le message du film et le sujet sont déjà vus, le tout reste prenant, très bien maîtrisé, intéressant et génial quoi, les histoires déjà vues sa arrivent tout le temps de toute façon, rien d'étonnant quand on voit le nombre de film et de série sur terre, au final on fini toujours par revoir les mêmes sujets mais abordés différemment, et ce Autómata m'a vraiment conquit.

Une réelle surprise donc, pas un film qui fera un tabac, ni un grand film, mais un film à petit budget très réussi, personnellement je conseil de ne pas passer à coté, ce ne sera ni un classique ni un film culte mais il vaut carrément le détour.

PS: Dylan McDermott a la méga classe, un look juste magique !

Judge Dredd, Almost Human, I Robots, Blade Runner, Repo Men et j'en passe, on peut voir beaucoup d'influences differentes a ce film.
Reprenant la question de l'humanite a travers ces robots si chers a la science-fiction, Automata n'a pas la pretention d'etre une revolution du genre. Le concept du film n'a plus grand chose de novateur puisqu'il s'agit la d'un des sujets preferes des univers SF depuis Asimov de meme que l'aspect post-apocalyptique, lui aussi present. Cependant le film n'a pas non plus l'ambition de faire du neuf avec du vieux.
En effet l'histoire sans etre transcendante se contente d'aborder un sujet recurrent a sa propre maniere. C'est d'ailleurs un element essentiel du film, cette tendance a laisser les choses arriver par elles-memes, doublee d'une forme de resignation assez "ainsi soit-il".
Un esprit qui donne a Automata un aspect romantique attrayant. L'univers realiste, combine a des personnages simples, plus "humains" que ce dont on a l'habitude tend a renforcer cette ambiance particuliere.
Le scenario quand a lui mele habilement le cote thriller a la pure science fiction, pour donner un film agreable et romantique qui se delie des codes hollywoodiens, et qu'on appreciera d'autant plus qu'on adore la SF.