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Lecter_H
206 abonnés
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3,5
Publiée le 2 novembre 2015
Le décor apocalyptique et la survie au travers des robots n'est qu'un prétexte au message que veut faire passer le film. Surtout ne pas regarder ce film comme un film d'action ou de fiction à effets spéciaux. Le message est sommes-nous les seuls à pouvoir prétendre être en vie ? Les machines super évoluée (suite à un dérèglement par la faute de l'homme : expliqué tout au long du film) peuvent-elle prétendre aussi être habité de la vie ? Malgré quelques petites erreurs et quelques scènes d'action inutiles, le film aborde assez bien le sujet. J'ai apprécié.
On peut effectivement déplorer le manque de profondeur du scénario, des personnages, toutefois correctement interprétés, et d'assez fréquentes longueurs, mais ici, l'ambiance et les décors font tout, pour seulement 7 millions de dollars de budget, somme dérisoire pour les films d'aujourd'hui. Sans oublier qu'il est le produit d'une union improbable, à la fois espagnol, bulgare, américain et canadien...
Les films avec des robots, ce n'est pas nouveau. Ici, ce sont des automates qui ressemblent aux mannequins des crash test. L'histoire n'est pas passionnante et pourtant l'intro est accrocheuse et le monde post-apocalyptique n'est qu'à peine justifiée et le manque d'action rend le film très moyen. La réalisation est pourtant bonne et le casting est là. Mais le film ne vaut guère mieux qu'un épisode des Animatrix. Beaucoup trop long pour ce qu'il y a à montrer.
Ça annonçait du bon, mais le film perd très vite son intérêt. L'histoire n'est pas vraiment prenante. Les seules choses à retenir, les effets-spéciaux réussi et la photographie sublime.
J'en attendais beaucoup de cette Automata et fort de constater que j'ai était extrêmement déçu me suis fait floué par la BA certe le film a le budget qu'il a c'est dire très peu , mais avec son Émancipation des robots j'ai vraiment pas compris ou le réalisateur voulait en venir temps sa raconte peu de choses c'est lent long et chiant dommage donc
Dans un futur proche où Antonio Banderas serait toujours un acteur bankable (ça demande beaucoup d'imagination), des éruptions solaires ont rendu notre bonne vieille planète quasi-désertique et radioactive. Pour survivre, la dernière mégalopole de l'humanité bénéficie de l'aide des Pèlerins, des robots primitifs de la société ROC, chargés de construire un immense mur entourant la ville et des nuages mécaniques vecteurs de pluies artificielles. Ces robots sont régis par deux protocoles : ne jamais attenter à une forme de vie et ne jamais s'altérer eux-mêmes ou d'autres membres de leur "espèce". Bien sûr, tout va commencer à dérailler quand certains d'entre eux vont enfreindre ce deuxième commandement...
Ah ben, il ne rigole pas, Gabe Ibáñez, quand il décide de faire un film de SF : futur post-apocalyptique, humanité en voie d'extinction, recyclage des grandes lois de la robotique d'Isaac Asimov, etc... Tout est là et c'est le premier gros défaut d'"Autómata" : on se demande assez vite si le film va pouvoir affirmer sa propre identité dans un genre et surtout un propos maintes fois exploré par le passé.
La première partie ne va hélas pas plaider en sa faveur tant l'hommage-pompage de "Blade Runner" se fait sentir aussi bien dans le visuel adopté (la ville futuriste sous la pluie, les hologrammes géants, le look du personnage de Dylan McDermott) que dans la construction du récit qui suit le schéma narratif des vieux polars (l'enquête d'un type blasé sur un événement a priori anodin qui prend une ampleur beaucoup plus importante).
Malgré tout, le film va peu à peu trouver sa voie en développant avec intelligence un discours classique mais toujours au combien fascinant sur l'intelligence artificielle confrontée à la notion d'humanité lorsque les "automates" entrent vraiment sur le devant de la scène, tout le contraire d'un gros produit mainstream comme "I, Robot" par exemple. C'est vraiment de là qu'"Autómata" tirera sa force au contraire de ses intrigues "humaines" qui vont vite sembler dérisoires face aux enjeux robotiques et n'être que des prétextes pour donner des allures de western futuriste (esthétique compris) au film pour amener un peu d'action dans la scène finale. Il faut dire que l'interprétation très inégale n'arrange rien de ce côté-là : Antonio Banderas capable du meilleur comme du pire (le pétage de plombs surjoué dans le désert), Melanie Griffith que la chirurgie a réellement transformé en automate (on peut même imaginer que les cols roulés que porte son personnage dissimulent les pinces à linges qui retiennent sa peau tirée à l'extrême) et Dylan McDermott en roue libre, insupportable.
S'il est quasi-certain qu'"Autómata" ne restera pas dans les sommets de la SF, l'intelligence avec lequel il développe la notion de conscience chez l'IA lui permet néanmoins d'avoir son petit mot à dire dans les canons du genre. Déjà pas si mal, même si de ce côté-là, il ne peut rivaliser avec le petit bijou de 2015, "Ex Machina".
Doté d’une excellente première demi-heure qui établit les bases d’un univers futuriste où les robots secondent efficacement les êtres humains, Automata pâtit immédiatement de son manque criant d’originalité puisque coincé quelque part entre les livres d’Asimov et les nombreux films qui ont questionné ces dernières années la notion d’humanité comparée à l’IA (de Blade Runner à AI en passant par I, Robot). Malheureusement, Gabe Ibanez n’arrive jamais à faire oublier ses aînés. Pire, il perd progressivement le spectateur et s’enlise dans une dernière demi-heure plus proche du western, à la fois insipide et visiblement faite pour éviter de dépenser trop d’argent. La vacuité de l’ensemble saute alors aux yeux et l’intrigue, qui se voulait ambitieuse et philosophique, débouche sur du vide. Alors, c’est vrai que le cinéaste n’est pas manchot et que les images sont belles, que Antonio Banderas est plutôt convaincant, mais tout ceci n’empêche pas le film de se dégonfler bobine après bobine jusqu’au final insipide. Le manque de moyens n’implique pourtant pas nécessairement un manque d’imagination, ici flagrant.
Au croisement de Blade Runner et de Gost in the Shell, ce Automata possède quelques atouts, notamment esthétiques, mais le scénario demeure superficiel, l'histoire sous exploitée, et les personnages trop caricaturaux... Juste la moyenne, dommage.
« Automata » est un petit film de science-fiction « post-apocalyptique » au budget visiblement limité mais qui se révèle être une vraie bonne surprise. Son scénario, sérieux et abouti, nous plonge au cœur d'une ville, misérable et surpeuplée, dans laquelle s'entassent les derniers survivants de la race humaine, sur une terre devenue radioactive. Pour pallier à leur faible nombre, les hommes utilisent massivement des robots pour exécuter les travaux les plus difficiles... Certes ce genre d'histoire a déjà été exploitée par le passé et on pense immédiatement à de glorieux anciens comme « Blade Runner » ou « I, robot ». Cependant, le réalisateur Espagnol Gabe Ibanez fait preuve de talent en donnant suffisamment d'identité et de force à son film pour qu'il parvienne à se démarquer de ses modèles. Le monde hostile qu'il décrit est très immersif et on suit avec passion le destin de ces derniers êtres vivants, tout proche de l'extinction. C'est également l'occasion de retrouver Antonio Banderas et Melanie Griffith, deux acteurs devenus rares au cinéma mais qui n'ont rien perdu de leur talent. Un film intelligent et original qui plaira beaucoup aux amateurs de science-fiction. Je conseille vivement son visionnage !
Un film de robots dramatique assez classique, Antonio Banderas en est le principal atout, car l'histoire et les effets spéciaux sont moyens. Surtout pour les amateurs du genre.
prenez une idée deja plusieurs fois traitée au cinéma. Embauchée deux vieux acteurs qui ne tournent presque plus pour pas cher ( salut Mélanie Grifith, ça faisait longtemps ), des effets spéciaux à la limite du correcte, et débrouillez vous pour qu'il n'y ai aucun rebondissement digne d'interet pendant presque deux heures !!! autant vous dire que les scènes vont vous paraitre longues... Et bien c'est chose faire dans automata, le film qui se prend pour un i robot plus cérébral ; trop cérebral.... si c'est ça le futur, alors j'allume le gaz de suite.