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Kubrock68
42 abonnés
1 282 critiques
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2,0
Publiée le 8 mai 2015
Dans un monde apocalyptique les robots et quelques humains survivent. Le film est plutôt austère et très sombre dans son propos. C'est de la science fiction philosophique ennuyante. Quelques plans dans le désert, une réalisation peu inventive, une histoire qui se résume en une ligne. Pour les amateurs peu regardant sur le le contenu ou la forme.
Sempiternelle histoire où, dans un futur proche et apocalyptique, des robots deviennent plus humains que les humains (Irobot, Blade runner, Chappie, et j'en passe). Aucune originalité ici ne fait que ce film se démarque des autres.
Un assez bon film de SF mais qui a du mal à surprendre. La deuxième partie (dans le désert) traine un peu. ça manque d'un bon rebondissement.spoiler: Le réveil des robots demeure un sujet classique de la SF . Asimov reste une référence. Banderas s'en sort plutôt moyen.spoiler: Par contre, allez comprendre, on insiste sur les dangers de la surface, du désert pourtant la moitié du film se déroule dans ces zones ... et ça n'a pas l'air trop de les gêner.
Honnête film de SF d'avant les images de synthèses....... ah ben non, il est sorti en 2014...... heureusement qu'Antonio Banderas joue très bien dans ce film dont le scénario est tout sauf original..... on attend un rebondissement mais aucune surprise ne vient donner vie à cet automate......
Accoucher d'un mélange entre un monde post-apocalyptique et les préceptes d'Isaac Asimov se révèle trop ardu pour le réalisateur qui se perd en longueurs interminables. Antonio Banderas a du mal à tenir tout le film sur lui et ce ne sont pas les seconds rôles, d'habitude excellents ailleurs, qui arrivent à l'aider.
4 782 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 18 octobre 2020
L'histoire a un air évident de I Robot créant un intérêt pour des gens comme moi. Le crédit doit être accordé là où il est dû et les effets visuels et la conception de la production de ce film sont excellents. Il y a même une plausibilité persistante du monde tel qu'il est présenté jusqu'à ce qu'il tombe en morceaux. Par exemple le monde tel qu'il apparaît, brûle, ses océans s'évaporent et les gens se retirent dans des abris de murs artificiels contre les intempéries. Étrangement il y a une abondance de papier car les entreprises sont décrites comme fonctionnant avec des normes du milieu des années 90. L'intrigue devient prise entre raconter l'histoire du protagoniste et raconter l'histoire derrière ce qu'il a découvert. Dans ce le jeu peu crédible d'Antonio Banderas les personnages et les dialogues se battent souvent pour raconter des histoires différentes. Des scènes entières sont concoctées pour faire avancer l'intrigue tout en sacrifiant tout sens de la plausibilité. Les gens prennent des mesures complètement insensées afin de mettre en scène une circonstance qui perd finalement toute crédibilité. L'image finale est que le spectateur peut voir les rebondissements bien avant qu'ils ne soient révélés, les dépouillant de tout impact significatif. D'autres personnages sont si peu profonds que le spectateur est susceptible de grincer des dents chaque fois qu'ils sont sur le film. D'autres personnages vous laisseront dans le deuil du fait qu'ils n'ont pas eu plus de temps d'écran...
Doté d’une excellente première demi-heure qui établit les bases d’un univers futuriste où les robots secondent efficacement les êtres humains, Automata pâtit immédiatement de son manque criant d’originalité puisque coincé quelque part entre les livres d’Asimov et les nombreux films qui ont questionné ces dernières années la notion d’humanité comparée à l’IA (de Blade Runner à AI en passant par I, Robot). Malheureusement, Gabe Ibanez n’arrive jamais à faire oublier ses aînés. Pire, il perd progressivement le spectateur et s’enlise dans une dernière demi-heure plus proche du western, à la fois insipide et visiblement faite pour éviter de dépenser trop d’argent. La vacuité de l’ensemble saute alors aux yeux et l’intrigue, qui se voulait ambitieuse et philosophique, débouche sur du vide. Alors, c’est vrai que le cinéaste n’est pas manchot et que les images sont belles, que Antonio Banderas est plutôt convaincant, mais tout ceci n’empêche pas le film de se dégonfler bobine après bobine jusqu’au final insipide. Le manque de moyens n’implique pourtant pas nécessairement un manque d’imagination, ici flagrant.
Le différend entre l'intelligence artificielle et humaine est un des thèmes récurrents des films de science-fiction. On le trouve dans les 2 chefs-d'œuvre absolus que sont Blade Runner de Ridley Scott et A. I. Intelligence Artificielle de Spielberg ou dans des films moins réussis comme pour Ex Machina d'Alex Garland. Le film de Gabe Ibañez rejoint certainement la deuxième catégorie de films, mais à la différence de Ex machina, Autómata a un côté ludique accessible à tous. Antonio Banderas se trouve un beau rôle. Son personnage a des influences du chasseur de "replicants" joué par Harrison Ford dans Blade Runner. Autómata a une couleur sale et terreuse qui reflète une société future guère hospitalière dans laquelle la Terre est en danger de désertification complète. L'atmosphère est sombre. La visualisation des robots est une réussite. C'est franchement ingénieux de ne pas avoir eu recourt à des images de synthèse pour la conception de ces robots. Le minimalisme du film est attrayant.
Dans un futur proche, des explosions solaires, suivies des catastrophes nucléaires conséquentes, ont réduit presque à zéro la vie sur terre, y compris celles des humains. Les survivants se sont lancés dans la construction intensive de robots humanoïdes d’apparence d’abord grossière, destinés à assurer leur protection et à suppléer le vide total de main d’œuvre dans tous les domaines : agriculture, industrie, services publics, vie ménagère, hospitalière, éducative… Pour mieux maitriser leurs créations, les machines ont volontairement été limitées par un programme leur interdisant de s’auto-réparer ou d’évoluer leurs fonctions. Pourtant, certains exemplaires sont surpris à se raccommoder, et même à fabriquer des pairs avec des pièces détachées disparates, voire encore à planifier une organisation sociale. Or, en thermodynamique, une structure vivante est une structure dotée des propriétés physico-chimiques qui lui assurent renouvellement et pérennité de son intégrité. Sans être une chef d’œuvre de la classe d’un Ex-machina ou d’un Blade runner, on a ici un autre bon film sur le thème de l’implacable légitimité à la vie des androïdes. Il conte les aventures philosophiques du droit de vivre d’une nouvelle espèce face aux agitations d’une autre, sauvage, périmée et agonisante, qui refuse naturellement de céder son trône. Comme il est cité dans le film, finalement la vie elle-même saura trouver la voie de sa continuité.
Ce n'est pas un film à la "I, Robot" avec des robots qui sautent dans tous les sens : "A l"attaaaque !!" . Non , non ... celui-ci ne verse pas dans l'exagération et est beaucoup plus crédible quand à son anticipation d'un futur qui pourrait bien être aussi noir pour l'humanité. Ce n'est pas un film d'action donc : l'intrigue évolue lentement et le rythme est aussi légèrement trop lent par moment . Ce film est plutôt intéressant pour les thèmes qu'il aborde , il s'en détache une bonne impression et une certaine sensibilité émane curieusement de ces robots .
Une bonne série B, indéniablement, Banderas est très bon, c'est bien réalisé malgré des moyens limités pour ce genre, mais... Le film ne fait que parcourir des chemins déjà empruntés par d'autres sans jamais vraiment y ajouter quelque chose de nouveau, sans jamais vraiment se démarquer, le rythme est assez lent, l'histoire se déroule presque trop logiquement (on voit beaucoup de choses venir...) et on reste sur sa faim. Dommage....
Très déçu! La première partie est brillante, la deuxième traîne en longueur et la fin est pathétique et stupide! Dommage! Le seul point positif: les robots dont l'apparence est très originale et plutôt réaliste.
Une très bonne première moitié de film avec un scénario certes déjà vu (on pense à Blade Runner, I Robot et Chappie) mais qui reste intéressant grâce à une réalisation soignée (les robots sont réussis) et une ambiance intriguante. Et Antonio Banderas fait bien le job. Hélas ! La seconde moitié du film ne parvient pas à tenir les promesses de la première. On tombe dans un western SF poussif voire ennuyeux avec des décors minimalistes tout comme le scénario. On dirait qu'une fois réalisée la première moitié du film, les caisses du producteur étaient vides, plus de budget FX, plus de décors, plus d'idées, les scénaristes sont partis et ont été remplacés par des stagiaires pour boucler le film...même Antonio Banderas a l'air de s'en énerver !. Quel dommage car c'était si bien parti. Un demi-film qui n' obtient donc qu'une demi-note....
Une petite reflexion sur l'avenir de l'humanité a travers le développement incontrôlé de l'intelligence artificielle avec un A. Banderas tout en discrétion. Le manque de moyens se fait sentir mais du coup, il permet au film d'éviter les poncifs de l'action décérébrée d'un I Robot ou de la niaiserie spielbergienne d'un I.A. Donc pari réussi pour le réalisateur qui ne devrait pas tarder à faire parler de lui outre atlantique!