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OMTR
19 abonnés
193 critiques
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4,5
Publiée le 20 septembre 2022
Le Paradis est un Endroit sur Terre
Clint Eastwood ajoute une œuvre pleine de sensibilité de plus à sa riche filmographie, qui prend le temps de développer une belle relation entre Mike, un cow-boy de 91 ans abîmé par la vie, et Rafo, un adolescent mexicano-américain de 13 ans.
Rafo est spoiler: le fils de l'employeur de Mike, qui lui demande de venir chercher son garçon chez sa mère à Mexico .
Sur le chemin du retour, ils ont rendez-vous avec le destin lorsqu'ils sont contraints de rester deux semaines dans un petit village perdu dans la campagne mexicaine, où ils spoiler: découvrent un paradis sur terre basé sur les valeurs simples et vraies de la vie : la Douceur, la Gentillesse, l’Humilité et l'Amour, bien sûr .
Pourchassés par spoiler: un truand à la solde de la mère de Rafo, Mike et Rafo doivent brusquement mettre un terme à leur idylle. Mais, en fin de compte, Mike accomplira sa mission et fera ses adieux à Rafo à la frontière américano-mexicaine, où l'attend son père, avant de retourner auprès de la douce Marta qui sait à quel point il est bon, et qui va l'envelopper de douceur et d'amour pour le restant de ses jours .
C'est une prouesse pour un acteur de 90 ans de diriger et jouer dans un film. Eastwood réussit très bien. Le film est adapté à son âge d'ailleurs. Il est avant tout psychologique. Chacun d'eux traine son histoire. L'ado et le papi. Un thème classique qui donne un film qui se regarde en dépit de nombreuses invraisemblances spoiler: : la mère du gamin a une attitude complètement improbable; ceux mis à leurs trousses sont vraiment des empotés; il ne connait pas un mot d'espagnol et s'installe seul avec la veuve ?
Bref, un film facile et sans caractère, mais qui se regarde.
Film étonnamment touchant, road movie avec en toile de fond le crépuscule d'un être au seuil de sa vie. On ne peut s'empêcher de penser évidemment au propre crépuscule de Clint Eastwood âgé aujourd'hui de 92 ans... Ce film au rythme assez lent évoque une sorte de métaphore sur le ralentissement de la vie, et de ce qui reste finalement le plus essentiel dans la vie : l'amitié, l'amour, l'intégrité. Ce n'est donc pas un film spectaculaire (ce qui explique sans doute la faible note attribuée, bien à tort, par les internautes) mais c'est un film réellement sensible, attachant et d'une pudeur pleine de noblesse, à voir comme tout les Clint Eastwood mais avec un regard un peu différend, comme le témoignage du crépuscule d'un des plus grands réalisateurs de cinéma de l'histoire...
Souvenez-vous : en 2007 Clint Eastwood avait annoncé sa disparition de devant la caméra avec son chant du cygne qu'est le bouleversant Gran Torino. Cependant 12 ans plus tard il est réapparu à pratiquement 90 ans sur les écrans avec La Mule, un film sympa mais qui témoignait d'une forme de redondance dans son cinéma dont on commençait à en voir les limites, surtout à un tel âge. Aujourd'hui, la légende semble s'être totalement amenuisé avec l'ennuyeux Cry Macho sorti très récemment et qui ne semble que supplier son réalisateur de tirer définitivement sa révérence.
Il faut dire que le nonagénaire est persuadé d'en avoir encore dans le ventre en prenant encore en charge des projets qu'il assure devant et derrière la caméra après 60 ans sous les projecteurs. Mais son tour dorénavant bien connu, il peine à le renouveler pour raconter quelque chose de nouveau avec. Pire : il n'essaye pas. Pour sûr que les Eastwooderies habituelles sont bien présentes, le vieillard aigri et désagréable qui doit apprendre à sortir de sa bulle et s'ouvrir aux autres, le personnage bien plus jeune qui va lui servir de binôme et qui va l'aider à progresser, l'ambiance crépusculaire qui semble dire une fois de plus que ce sera peut-être vraiment la dernière cette fois-ci, les artifices se font grossiers et caricaturaux parce qu'ils ont été usés jusqu'à l'os auparavant.
Non content de radoter la même histoire, Clint Eastwood se range derrière une sorte de fausse nostalgie qui aurait pu être l'amorce d'une thématique intéressante sur le fait de renoncer, d'arrêter de ressasser le passé et de prendre sa retraite en profitant de ses dernières années (en bref : un commentaire intéressant sur son propre cinéma) mais effectuera le cheminement inverse, prenant des airs conservateurs un peu dérangeants (même si peu étonnants vu le caractère du monsieur). La démarche sonne beaucoup moins sincère que le laissait présager la bande-annonce qui semblait nous réserver le film testament ultime du dernier des géants et qui se casse logiquement la figure dans la finalité.
À voir Clint Eastwood essayer de courir derrière un coq dans un montage cache-misère, de parler avec ses acteurs qui sont obligés de parler fort car il devient dur d'oreille, tout sonne faux et à côté de la plaque, la faute à une raison toute simple : Clint Eastwood est vieux, il n'a plus son rayonnement d'antan qui faisait de lui une icône du Western spaghetti, un auteur au style intimiste et sobre qui faisait la beauté de ses réalisations. Il est loin le temps de Pour une Poignée de Dollars, de l'Inspecteur Harry, de Sur la Route de Madison, même des plus récents Million Dollar Baby et Gran Torino. Si ça tenait encore à peu près la route avec ses dernières réalisations, Cry Macho nous fait sérieusement réfléchir sur le fait qu'il est maintenant trop vieux pour ces conneries.
Clint Eastwood n'est plus ce qu'il était... Il joue très bien le personnage toujours similaire qui lui sied tant et que nous sommes nombreux à apprécier : c'est presque mythique. Mais le scénario est pauvre, sans surprise, presque vide en fait. Et les seconds rôles, dont celui de l'adolescent, jouent trop mal. Même en version originale, leurs jeux sonnent faux. Le seul acteur qui m'ait un peu interpellé fut le coq : il a d'ailleurs donné son nom au film :) Bref, je me suis ennuyé.
il est temps pour Clint Eastwood d'arrêter, j'en suis désolé. il n'est plus crédible. le film est poussif, le rythme est lent et les clichés sur les Mexicains s'enchaînent.
Souvenez-vous : en 2007 Clint Eastwood avait annoncé sa disparition de devant la caméra avec son chant du cygne qu'est le bouleversant Gran Torino. Cependant 12 ans plus tard il est réapparu à pratiquement 90 ans sur les écrans avec La Mule, un film sympa mais qui témoignait d'une forme de redondance dans son cinéma dont on commençait à en voir les limites, surtout à un tel âge. Aujourd'hui, la légende semble s'être totalement amenuisé avec l'ennuyeux Cry Macho sorti très récemment et qui ne semble que supplier son réalisateur de tirer définitivement sa révérence.
Il faut dire que le nonagénaire est persuadé d'en avoir encore dans le ventre en prenant encore en charge des projets qu'il assure devant et derrière la caméra après 60 ans sous les projecteurs. Mais son tour dorénavant bien connu, il peine à le renouveler pour raconter quelque chose de nouveau avec. Pire : il n'essaye pas. Pour sûr que les Eastwooderies habituelles sont bien présentes, le vieillard aigri et désagréable qui doit apprendre à sortir de sa bulle et s'ouvrir aux autres, le personnage bien plus jeune qui va lui servir de binôme et qui va l'aider à progresser, l'ambiance crépusculaire qui semble dire une fois de plus que ce sera peut-être vraiment la dernière cette fois-ci, les artifices se font grossiers et caricaturaux parce qu'ils ont été usés jusqu'à l'os auparavant.
Non content de radoter la même histoire, Clint Eastwood se range derrière une sorte de fausse nostalgie qui aurait pu être l'amorce d'une thématique intéressante sur le fait de renoncer, d'arrêter de ressasser le passé et de prendre sa retraite en profitant de ses dernières années (en bref : un commentaire intéressant sur son propre cinéma) mais effectuera le cheminement inverse, prenant des airs conservateurs un peu dérangeants (même si peu étonnants vu le caractère du monsieur). La démarche sonne beaucoup moins sincère que le laissait présager la bande-annonce qui semblait nous réserver le film testament ultime du dernier des géants et qui se casse logiquement la figure dans la finalité.
À voir Clint Eastwood essayer de courir derrière un coq dans un montage cache-misère, de parler avec ses acteurs qui sont obligés de parler fort car il devient dur d'oreille, tout sonne faux et à côté de la plaque, la faute à une raison toute simple : Clint Eastwood est vieux, il n'a plus son rayonnement d'antan qui faisait de lui une icône du Western spaghetti, un auteur au style intimiste et sobre qui faisait la beauté de ses réalisations. Il est loin le temps de Pour une Poignée de Dollars, de l'Inspecteur Harry, de Sur la Route de Madison, même des plus récents Million Dollar Baby et Gran Torino. Si ça tenait encore à peu près la route avec ses dernières réalisations, Cry Macho nous fait sérieusement réfléchir sur le fait qu'il est maintenant trop vieux pour ces conneries.
Aïe aïe aïe... J'avais entendu des critiques plutôt négatives sur le film de Clint, mais je voulais tout de même me faire mon propre avis. Qu'elle déception, c'est une vraie purge. Au-delà même du sujet totalement invraisemblable et inintéressant, Clint est complètement à côté de la plaque, tant dans son jeu que dans son rôle inadapté pour un homme de son âge. Et pourtant je suis ultra fan du bonhomme.... Mais là non, il fallait clairement déléguer à un autre acteur qui aurait, je pense, totalement changé les visages de l'intrigue et du film. Un gros camouflet de la part de Clint qui j'espère ne finira pas sa carrière sur un truc pareil qui ne fait pas du tout honneur à sa carrière incroyable !
Un film de Clint Eastwood aujourd'hui cela reste un évènement, car c'est l'un des derniers des Géants de Hollywood, avec De Niro, Pacino. Donc c'est un évènement et on voit ce film comme un dernier tour de piste. Rien de prétentieux, du travail artisanal, sans fioriture, le grand Clint ne peut quand même pas s'empêcher de jouer les tombeurs, ou même de filer un bourre pif au méchant, mais cette grande carcasse supporte le poids des années sur ces vieilles épaules, et il a beau essayé de nous montrer qu'il a fier allure son son cheval, n'empêche qu'il faut bien avouer qu'à 90 ans, tout doit aller plus lentement. Le film va au rythme du vieux cow-boy, certains plans enclin de poésie, d'autres de mélancolie, et d'autres encore de nostalgie, le tout accompagné par quelques notes de piano toujours en accord avec son héros. Cela ne sera pas un nouveau chef d'œuvre pour l'un des derniers films de Eastwood, mais il reste dans la cohérence de sa filmographie, il ne renie pas son cinéma, il n'essaie pas de nous surprendre, il fait ce qu'il faut pour nous offrir un film touchant.
J'ai été surpris par le nombre de critiques négatives sur ce film. Perso, j'ai aimé m'immerger pendant près de 2 heures dans cette histoire simple. Ce n'est pas du tout le meilleur Clint Eastwood, mais ça reste de très bon niveau. Oui, le film est lent, et on est plongé dans les paysages mexicains et texans; c'est la ballade d'un retraité qui se rend utile une dernière fois en allant escorter un "bad boy" pour le ramener chez son père. Sur le chemin, il l'initie au rodeo et à la vie en général, et une grande complicité nait peu à peu. Oui, Clint a vielli et, comme il n'a jamais été gros, ici, il est assez maigre et marche un peu vouté: et alors? L'interprétation est excellente, et il joue à merveille le rôle...d'un vieux monsieur qui a su garder son élégance et sa vigueur quand il faut (par exemple lorsqu'il monte à cheval ou quand il danse). En fait, il interprète, avec son talent habituel, la vieillesse inévitable mais bien assumée. Je pense que le problème de notre société en général est ce que Marcel Amont, un autre nonagénaire et artiste très alerte, appelait "l'âgisme", ce rejet des vieux de notre société. Beaucoup de douceur, de tendresse et de paysages grandioses dans ce film du grand maître.
Ayant vu à quel point le dernier film de Clint Eastwood avait été descendu par la critique et les spectateurs je m'attendais à bien pire que ce que je viens de voir! Malgré un scénario assez simple, le film dans son entièreté est très agréable à regarder. On peut contempler de superbes paysages mexicains, ce qui est loin d'être désagréable. De plus, Clint Eastwood réussit à jouer le rôle principal alors qu'il a tout de même 90 ans, une sacré performance! "Cry Macho" est loin d'être un chef d'oeuvre mais c'est un film léger et simple qui a le mérite de m'avoir bien diverti.
Clint Eastwood semble avoir dépassé l'âge des rôles où il faut être mobile.
C'est d'autant plus dommageable qu'il a été un très grand du cinéma.
Mais là, il combine scénario bancal, jeu d'acteur exigeant alors que son âge ne le lui permet plus (dresser des chevaux ?) et un partenaire à l'écran dont le jeu est catastrophique.
Ce serait extrêmement triste de voir cela comme son dernier film.