Avis : Cry Macho - Page 8

Il n'y a pas réellement de mauvais film chez Clint Eastwood même quand il s'agit d'un road movie à l'histoire un peu simpliste. Néanmoins à 93 ans il faudrait peut-être arrêter de nous faire croire que toutes les femmes tombent à ses pieds en le regardant comme s'il était un jeune mannequin. Et en dehors de Clint aucun autre rôle n'a la moindre consistance (ni d'acteur de grande qualité). Donc au final ça reste assez creux.

Il y a toujours quelque chose d'un peu émouvant à voir Clint Eastwood dégingandé, à plus de 90 ans, faire ce qu'on n'espère pas mais qu'on craint quand même, le Clint faire son dernier film. Alors on le regarde un peu comme un testament. Et il y a quelque chose d'un peu dérangeant, ici. Dans le choix de l'acteur déjà, qui sonne faux tout du long. Dans l'intention du vieux Clint d'épouser un peu maladroitement des thèmes contemporains, comme le féminisme, en faisant des personnages inconsistants. Il est un peu gênant en fait, ce testament. On en espère un ultime, un cri du coeur déchirant.

Je pense que c'est un film assez personnel de Clint Eastwood. Un film plus humain, qui parle de choses de la vie, de la famille, de la délinquance, de la vieillesse. Un cinéma qu'il rêvait de réaliser (c'était déjà le cas dans ses derniers films). Un film intimiste, sensible, qui prouve encore une fois que la vie n'est pas simple. Les mauvaises personnes sont partout sur notre parcours, mais il ne faut jamais baisser les bras. Le courage de ce vieil homme et son empathie évidente est au coeur du film. L'histoire de 2 générations qui vont cohabiter le temps d'une l'histoire avec beaucoup de respect et de compréhension de l'autre pour ceux qui sauront apprécier. Et j'ai apprécié. Le film est parfois un peu lent mais c'est pour mieux décoder les mots, les regards, les réactions. Clint Eastwood apparait très épuisé et il se déplace tel un vieillard brisé par la vie. Cela colle finalement à la perfection au personnage du film.

Scénario enfantin, poncifs à la pelle, incohérences flagrantes, interprétations médiocres, … Difficile de trouver des points positifs à ce film de Clint Eastwood dont il faut espérer que ce ne soit pas le dernier afin qu’il puisse laisser une dernière production plus digne de son talent habituel.

C'est un film moyen dans l'ensemble. Clairement, pas le meilleur film de Clint Eastwood. Le scénario est assez banal ainsi que la mise en scène. Le casting n'apporte pas un supplément particulier dans le film. C'est un bon métrage qui se regarde et qui s'oubliera assez vite.

Adaptation du roman du même nom de N. Richard Nash publié en 1975, Cry Macho est un long-métrage assez moyen réalisé par Clint Eastwood. L'histoire nous fait suivre Mike Milo, une ancienne star de rodéo devenu éleveur de chevaux au Texas après une grave blessure. Recontacté par son ancien patron, ce dernier lui demande de se rendre au Mexique afin de ramener son jeune fils vivant avec sa mère alcoolique. C'est alors qu'il entreprend ce voyage de l'autre côté de la frontière. Malheureusement, ce scénario nous fait vivre une aventure assez terne et peu passionnante pendant un peu plus d'une heure et demie. L'intrigue s'avère répétitive et n'a pas grand-chose à proposer en terme de péripéties. Cela est en grande partie du aux personnages principaux interprétés par le vieux Clint Eastwood et le juvénile Eduardo Minett. En effet, ces rôles jouant sur la différence de génération, ne parviennent pas à trouver l'alchimie nécessaire afin de procurer des émotions. La faute à un jeune garçon peu attachant et à un Mike pas assez approfondi pour être touchant à travers son vécu. Du coup, le ton se veut assez neutre en étant ni drôle, ni dramatique. Ce ne sont hélas pas les autres protagonistes qui réhausseront l'intérêt, vu que le reste de la distribution assurée par Dwight Yoakam et Natalia Traven ne trouvent pas leur place. Tout cela a pour conséquence d'offrir des échanges fades, malgré quelques répliques bien senties de Mike, malheureusement trop rares. Là ou le film se rattrape, c'est sur sa forme en dépit du fond. Effectivement, la réalisation de Clint Eastwood est simple mais élégante. De plus, sa mise en scène est embellie par des paysages naturels désertiques d'une grande beauté, parfaitement mis en valeur par une photographie soignée. Cette esthétique est clairement la grande force de l'œuvre. Un visuel accompagné par une b.o. comportant quelques compositions appréciables, même si l'ensemble est loin d'être mémorable. Tout cela s'achève sur une fin sans grande surprise et qui aurait méritée d'être plus développée, venant mettre un terme à Cry Macho, qui en conclusion, est un film mineur de la part de la légende d'Hollywood.

Quand on est en couple depuis plus de 60 ans, la tendresse fait place à l’amour fou. Dans tendresse, il y a nécessairement de l’amour. Mais comme disait l’autre : « Quand on ne peut plus, il ne reste plus que la tendresse. »
Voilà ce que j’éprouve pour Clint Eastwood : de la tendresse.
Et de la bienveillance.

Clint Eastwood est un éternel gamin qui veut continuer à s’amuser et tant pis si le spectateur ou le critique professionnel le prend trop au sérieux.
Il est évident que dans son « Cry Macho » il y a au moins une séquence où le spectateur n’y croit pas.
Le grand Clint âgé de 91 ans ne peut gommer l’âge de son personnage. Il peut le rajeunir de 10 ans, on ne peut pas croire que son dos ait la souplesse de ses 30 ans quand il tentait de dompter un mustang !

Peu importe, Clint s’amuse et il a bien le droit. Peu importe si on n'y croit ou pas, il s’en moque et doit savoir pertinemment que cette séquence fera jaser. A ne pas prendre au premier degré.
C’est peut-être un pied de nez à sa vieillesse.

Je me demandais si Clint Eastwood joue un personnage ou son personnage a l’âge de l’acteur. Après tout, il ne m’a pas été donné de voir le réalisateur se déplacer dans la vie réelle.
L’acteur et le personnage Mike Milo ne se confondent-ils pas ?

En tout cas, les 91 ans semblent peser sur le physique solide de Clint Eastwood et j’avoue avoir presque de la peine de le voir se déplacer ou s’asseoir avec précaution. Parfois, je grimaçais de douleur pour lui !

Clint veut aussi continuer à jouer des durs à cuire mais le souci c’est qu’autour de lui, les personnages se meuvent presque à la même vitesse que lui comme pour le protéger, même les méchants !
L’artifice pour couper court à une lutte : l’intervention d’un coq par exemple.

Pour chaque film sorti depuis « Gran Torino », d’aucuns s’amusent à écrire que c’est le film testament de Clint Eastwood. Mais comme la déception prime, on pense que ce n'est pas possible que le dernier soit LE FILM TESTAMENT. Sous entendu, qu’il devrait s’arrêter de filmer, rester sur une bonne note.

Selon moi, il n’y a pas de film testament, mais si je devais en choisir un, ce serait « Unforgiven », un film qui décrit au plus près son parcours. Tout est dans son personnage, dans les genres qu’il a abordés.
C’est un autre débat.

Le jeune Rapha (Euardo Minett) dit de son coq nommé Macho qu’il est fort, puissant.
C’est tout Clint Eastwood !
A voir en V.O si possible pour sa voix, Clint Eastwood doublé ce n’est pas Clint Eastwood…

Un film de Clint Eastwood est toujours un événement. Celui-ci ne restera pas dans les annales. Le film est lent et posé mais fadasse et sans véritable tension dramatique et le grand Clint commence sérieusement à accuser son age. Un film mineur.

J’ai beaucoup aimé « Gran Torino » et « La mule » également de et avec Clint Eastwood vieillissant. Mais dans « Cry Macho » il peine à tenir son rôle à cause de son âge vraiment avancé. Visage émacié, yeux démesurés, dos courbé, pas traînant, notre nonagénaire fait peine à voir. Le problème est que tout le film est adapté à ses capacités limitées. Ainsi la mère du gamin n’envoie qu’un homme de main aux trousses du héros plutôt qu’une bande. De même le gamin, réputé difficile, n’offre pas beaucoup de résistance pour suivre notre vieillard. Certaines scènes ne sont absolument pas crédibles. Par exemple lorsque notre vieux cowboy dompte un cheval sauvage alors qu’il s’assoit péniblement sur une chaise ; ou lorsqu’il donne un coup de poing au visage d’un solide mexicain. En l’absence d’action, l’émotion est présente, surtout à l’approche de la fin. Il faut dire que tout est fait pour. Notre texan plein de sagesse est un grand sentimental. Il arrive encore à séduire une veuve et ses petits-enfants orphelins. Il guérit même les animaux du coin. Curieusement, je trouve que l’acteur est en meilleure forme à l’approche du dénouement. Il s’agit d’un film mineur du réalisateur, certes imparfait mais pas mauvais pour autant.

C'est une prouesse pour un acteur de 90 ans de diriger et jouer dans un film. Eastwood réussit très bien. Le film est adapté à son âge d'ailleurs. Il est avant tout psychologique. Chacun d'eux traine son histoire. L'ado et le papi. Un thème classique qui donne un film qui se regarde en dépit de nombreuses invraisemblances spoiler: : la mère du gamin a une attitude complètement improbable; ceux mis à leurs trousses sont vraiment des empotés; il ne connait pas un mot d'espagnol et s'installe seul avec la veuve ?

Bref, un film facile et sans caractère, mais qui se regarde.

Très partagé entre l'admiration pour un Homme de 91 ans capable de réaliser et jouer dans un film somme toute honnête et les regrets d'observer malgré tout le déclin inéluctable de la qualité des dernières productions. Cry macho malgré une belle photo et une certaine épure est assez plat, peu crédible, propret quoi. Je vais me relancer Gran Torino tiens, Le chef-d'oeuvre.

De Clint Eastwood (2021).
Crépusculaire! Presque inconditionnel de ce grand cinéaste (autant acteur que réalisateur). On ne peut être sinon déçu , pour le moins interrogatif sur peut-être le dernier opus de Sir Eastwood. Bien sûr il y a des scènes, des situations presque anecdotiques où l'acteur réalisateur déploie encore son talent. Pour autant, le film est comme le ciel acteur un peu poussif jusqu'à certaines scènes plus intimistes. Quand à Eduardo Minett , carrément presque inexistant ! A noter la belle et tendre interprétation de Natalia Traven jouant une Marta lumineuse et attendrissante.
Avec Clint Eastwood, Dwight Yoakam, Daniel V. Graulau.

Ayant vu à quel point le dernier film de Clint Eastwood avait été descendu par la critique et les spectateurs je m'attendais à bien pire que ce que je viens de voir! Malgré un scénario assez simple, le film dans son entièreté est très agréable à regarder. On peut contempler de superbes paysages mexicains, ce qui est loin d'être désagréable. De plus, Clint Eastwood réussit à jouer le rôle principal alors qu'il a tout de même 90 ans, une sacré performance! "Cry Macho" est loin d'être un chef d'oeuvre mais c'est un film léger et simple qui a le mérite de m'avoir bien diverti.

Quelques thématiques intéressantes sur le fond (le temps qui passe, la transmission, la rédemption, la tolérance, la virilité) mais qui ne permettent malheureusement pas à ce film très naïf d'atteindre son but tant la forme est décevante.
Le casting pose problème, le jeune gamin Mexicain joue très mal, les personnages féminins remplis de clichés et même Eastwood, peu inspiré, ne relève pas trop le niveau.
Eastwood a fait une quantité astronomique d'excellent film, les deux derniers étaient encore de très bonnes factures mais, malgré les bons sentiments, ce "Cry Macho" restera un film mineur dans sa filmo.

Plutôt longuet, il ne s'y passe pas grand chose et même s'il subsiste quelques beaux moments, et que Clint a toujours l'art et la manière pour filmer, cette intrigue ne m'a pas totalement convaincu. De plus, je n'ai pas trouvé que Clint était le plus à même d'interpréter ce personnage, de par son âge qui fait tilter : un papy de 91 ans qui se déplace comme un vieillard mais dompte toujours des chevaux sauvages, l'amourette avec la tenancière,...