Avis : Cry Macho - Page 6

Un film bancal, mou, qui ne brille pas par sa finesse d'écriture mais plus par une belle image et pas mal de bon cœur.
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/

Deux rustres solitaires croisent leur chemin nouent leur destin. Macho, nom d'un coq fort et réputé pourtant dépendant du jeune garçon mexicain qui le traîne partout, fait écho à ces deux personnages qui se pensent redevables de personne mais qui vont bientôt nouer leur destin en s'attachant enfin tous deux à quelqu'un de bien. Eastwood traîne la patte et son film dans le désert frontalier mexicain. L'émotion est absente et les contours et détours bien ennuyeux.

Un film d'aventure que seul clint eastwood seul sait faire, un hymne à la nature, au grand espace, et la passion pour les animaux, pour les soigner, les faire aimer et pour être aimer, dans une culture différente de la nôtre qui peut se marier avec tous. Si dans "gran torino" , il defent un jeune asiatique, là c'est un petit mexicain. Encore une bande son digne du cinéaste qui nous livre une prestation toujours aussi bon charmeur, émouvant, macho!
Il ne faut pas s'attendre bien entendu à une sorte de western qui se fini dans l'affrontement. Un très beau film !

Les films de Clint Eastwood sont pour moi souvent des incontournables même s'il y à boire et à manger
Après l'excellent Richard Jewell et le beaucoup moins bon " La Mule " je ne savais pas quoi à m'en tenir pour ce cry macho

Et le résultat est mitigé et va davantage tiré vers la mule que Richard Jewell

Certes Eastwood fait toujours un excellent boulot derrière la caméra et arrive à magnifier des personnages simple de la vie de tous les jours. C'est le cas dans ce film avec une photographie aussi plutôt agréable
Reste un scénario assez mince, des grosses ficelles qui ne passent pas ( exemple : le garçon arrive à démarrer une voiture volée sans les clés) et un road movie un peu bancale qui ne sait pas trop de quel côté penché entre aventure et drame.

Ca se laisse regarder , le côté un peu feel goodf movie n'est pas gênant, mais ça reste trop scolaire et pas assez fouillé pour rester dans les mémoires

Bon film dans l'ensemble. On ressent la patte Clint Eastwood, le bon samaritain sympathique et avenant que tout le monde aime. Dommage que le film ne "bouge" pas plus que ça. Mais dans l'ensemble il reste appréciable. 3,5/5.

Sans être dans les hauteurs de Gran Torino, Cry Macho reste tout de même un très bon film de Clint Eastwood.
Un peu comme La Mule, on suit ici un Clint Eastwood (très) vieillissant (l'acteur est tout de même nonagénaire) dans son dernier grand fait d'arme : aller au Mexique et ramener un jeune homme chez son père
Clint Eastwood est impeccable, derrière la caméra et devant celle-ci.
Difficile de dire s'il s'agit du dernier film du réalisateur mais en tout cas, il vaut le coup d’œil.

Clint Eastwood, qui excelle décidément devant comme derrière la caméra, m'a ravie avec ce coq appelé Macho, volant des voitures pour rentrer aux Etats-Unis en compagnie du fils de son ami dresseur de chevaux. On se croit par moments sur la route de Madison avec cette rencontre improbable avec une femme qui viendra les chercher dans une chapelle et leur offrira le gîte et le couvert. Le coq, comme cette femme providentielle, sauvent le duo de la police. 91 ans et une carrière exemplaire, merci Monsieur Eastwood!

J'ai beaucoup de mal à m'expliquer tous ces avis négatifs. Le film est vraiment bon, fort en émotion et avec de belles touches d'humour qui font à chaque fois mouche. Étrange...

Bien qu'un peu ennuyeux, le film a une très bonne réalisation de la part de Clint Eastwood, après le scénario n'est pas vraiment dingue et un peu léger pour faire un film entier sur ça. Clint Eastwood reste un bon acteur et les décors du désert sont très beaux.

Toujours admiratif quand il s'agit d'un film de Clint Eastwood, un road movie très sympathique, simple efficace et touchant.

Un Eastwood vieillissant qui n'arrive plus à transmettre aucune émotion. Film fade, vide de sens. Scénario tiré par les cheveux, et le plus mauvais casting de l'année. Merci pour toutes ces belles années MR Eastwood mais maintenant c'est le garage..... les 91 ans se font tellement ressentir à l'écran

Mike, star déchue du rodéo, se voir confier une mission par son employeur : se rendre au Mexique et retrouver son fils pour le ramener au Texas.

A 91ans, Clint Eastwood réalise ici son 39ème (et sans doute dernier) film. Il adapte pour l’occasion le roman éponyme de Nathan Richard Nusbaum et nous retranscrit pour l’occasion un drame social contemplatif, crépusculaire et surtout, terriblement simpliste. Une réalisation mineure et dont la direction artistique laisse dubitatif (à plusieurs reprises, on a cette désagréable impression que les acteurs jouent faux).

On se retrouve au final devant une sorte de road-movie qui a le cul entre deux chaises, oscillant entre un western et une réflexion sur la filiation intergénérationnelle, porté par un scénario terriblement schématique et d’un classicisme désolant auquel on n’y croit jamais. Je n’ose à peine me l’avouer, vu tout le bien que je pense de lui, mais il serait peut-être grand temps que Clint Eastwood raccroche les gants et profite de sa retraite bien méritée.

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"Cry Macho" Mike traîne sa vieille carcasse dans un ranch et ce fait viré par son employeur et "ami"...quelques mois après ce dernier revient vers lui et "pour payer sa dette" lui demande d'aller récupérer son fils chez son ex vivant au Mexique.
La légende Clint Eastwood avec pas moins de 80 films a son actif , ce retrouve une nouvelle fois derrière et devant l'écran pour ce film. Et a 90 ans ben malgré tout le respect qu'on doit pour ce qu'il a fait il faudrait arrêté les frais...derrière la caméra top mais là...imaginez un mec de 1m93, de 90 piges aller au Mexique, pour retrouver un mioche de 13 ans dans les coins chaud du Mexique, poursuivi par un homme de main, les flics etc...désolé cela ne prend pas. Les scènes où l'on tente de le faire passé pour quelqu'un de "macho" (reprenons les termes du gosse) sont risible...il met 15 plombes à bouger et malgré les effets de caméra cela fait peine...le passage du domptage d'un cheval sauvage, quand il cogne un mec (avec sa vitesse le mec à le temps de boire un verre, rouler une clope et ce barrer avec le gosse) ou les scènes avec une grand mère mexicaine (20 ans plus jeune ok ok en amour il n'y a pas d'âge mais stop là)... cela fait plus de peine qu'autre chose...ce qui peut sauver ce film reste les passages dans le village où là faut aller doucement et il donne encore un peu le change...
Et quand il parle...comment le gosse peut capter quoique ce soit??? Heureusement sous titré car même en comprenant l'anglais je captais quedal 3/4 du temps... désolé mais quand on a plus l'âge faut savoir faire ce qu'on fait le mieux et c'est réalisateur plus acteur...après la "La mule" et ce film dur dur...et pourant j'adore Clint...bref déçu pour résumer.
NOTE : 3/10 (pour le fond de l'histoire)

Aurait-on perdu notre bon vieux Clint? A voir ce nouvel opus annuel de la légende on dirait bien. Car « Cry Macho » risque d’être l’un des faux pas récents les plus tristement raté de sa carrière. En plus d’être un cru mineur dans sa filmographie, on peut même avancer que ce film n’est pas bon du tout. Notre bon vieux Clint Eastwood nous a concocté un scénario qui ressemble à s’y méprendre au dernier produit de série de Liam Neeson (« Le Vétéran », inédit en France) voire même pire au dernier Rambo que Stallone nous a livré il y a deux ans. Et si ceux-là partaient également du même postulat, en l’occurrence aller retrouver un enfant au Mexique en traversant la frontière, ce n’est pas en mode troisième âge mais quatrième ici vu que notre acteur réalisateur a dépassé les 90 ans! Et que tout cela n’a plus vraiment de bon sens ni de crédibilité. Il n’y a donc pas de séquence violente ni de fusillade vengeresse ici mais plutôt un petit road-movie initiatique anodin et neurasthénique. Si, il y a trois ans, l’auteur nous avait conquis en se remettant en scène (et en selle) devant la caméra avec le très beau « La Mule », rien de semblable avec cette cuvée 2021. Pourtant, on retrouve un homme au crépuscule de sa vie se mettant en danger avec pour mission de traverser la frontière mexicaine, même si les motivations sont autres ici. Mais ni l’émotion, ni le suspense et encore moins le côté nostalgique ne fonctionnent et il est clair que ce petit film très oubliable ne restera pas dans les annales cinématographiques, ni même celles de Clint Eastwood, réalisateur comme acteur. De plus, les scènes d’une candeur ridicule s’enchaînent (le flirt avec la veuve mexicaine, les leçons de vie, le coq, ...) et le jeune acteur choisi par le cinéaste n’est guère très charismatique.



Clairement, pas grand-chose ne va dans ce « Cry Macho ». Le scénario semble aussi vide qu’une coquille d’huitre avalée. Il ne se passe quasiment rien dans ce film autre que de micro péripéties qui ne divertiraient même pas le moins exigeant des spectateurs. Durant cette traversée américano-mexicaine on a droit à une panne, un vol de voiture et un homme de main pas très réaliste aux trousses d’un vieil homme et du gamin qu’il ramène. Rien de bien palpitant et ce n’est pas la mise en scène pachydermique et fainéante qui va rendre tout cela plus excitant. Si Eastwood n’avait pas écrit ce script, personne ne l’aurait financé. Et s’il ne l’avait pas mis en scène en se mettant en scène, il y a également peu de chances que « Cry Macho » ait fini ailleurs qu’en streaming ou en direct-to-vidéo. Il y a certes quelques rares beaux plans sur les routes du Mexique et deux ou trois bonnes répliques plus ou moins drôles mais il faut avouer que tout cela frôle le néant. Reste, illustre et increvable, la silhouette presque mythique et légendaire de cet artiste qui fait partie de l’imaginaire collectif du septième art. Plus vraiment crédible dans un rôle comme celui-là, il n’empêche que son aura, son charisme et son magnétisme, tout comme cet acharnement à ne pas quitter les plateaux à son âge, font qu’on ne peut refuser un voyage de cette trempe avec lui, aussi insignifiant et raté soit-il.



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Désolé mon vieux Clint, mais c'est la deuxième fois que je décroche à l'un de tes films. La dernière fois, c'était pour Minuit, dans le jardin du Bien et du Mal. Toi qui est mon idole, tu m'as bien déçu. Bon, ça arrive un petit coup de mou, surtout que tu n'es plus tout jeune. J'espère que tu ne vas pas t'arrêter la dessus et que tu vas terminer ta carrière en beauté, avec un film de la trempe de Sully. Bien à toi.