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Le cinéphile
691 abonnés
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3,5
Publiée le 10 avril 2014
Typiquement dans mes cordes que ce "7 psychopathes"! Décomplexé, plein d'auto dérision, de scènes et de situations déjantées, d'humour décalé a des moments inatendus, de personnages hauts en couleur, d'action ultra violente, de bande originale ultra prenante! Vraiment tout ce que j'aime et même si le long métrage est loin d'être un chef d'oeuvre du genre, il est assez bon nottement grâce à Farrell, Walken et Harrelson! Et j'ai passé personnellement un très agréable moment en compagnie de ces psychopathes déjantés, mais aussi attachants et meme parfois étonnement pathétiques! Bon divertissement pour ma part et ça fait plaisir de voir qu'il existe encore des fans du Quentin international!
Débarrassons nous d'un détail perçu par tous: il y a évidemment du Tarentino dans ce film, on y pense tout le long, c'est un hommage pas ridicule mais cela ne fait pas tout le film. Non, le point le + intéressant est ce scénario presque construit en temps réel. Ce film est une petite expérience : on est dans la tête du scénariste et l'on suit son imagination, ses réflexions, ses pages blanches et ses déchets qu'il produit forcément. Mais du coup, ça fait parfois un peu trop brouillon par moment : la première demi-heure rame par son entame assez futile et peu drôle, trop de personnages pour approfondir vraiment chaque personnalité. Surtout, on a parfois le sentiment que le film se regarde le nombril et peut donc exclure certains spectateurs. Dommage car les saynètes zoomant sur l'histoire de ces psychopathes sont pas mal, surtout celle du Vietnamien qui en devient captivante à la fin et donne de la force au film. Passé ces défauts presque pardonnables dû au sujet réel du film et un sursaut au troisième quart d'heure, l'histoire prend vraiment de l'ampleur et devient agréable. Le valet de carreau n'est pas, par exemple, sans rappeler un "Kick Ass" et certaines images peuvent faire passer ces psychopathes pour des super-héros. Le casting assez haut de gamme travaille bien à relever l'ensemble et sauve par moment le film qui s'égare dans certaines scènes.
Bref, un film original qui souffre à tort ou à raison de comparaison mais qui reste vraiment intéressant cinématographiquement. Mais pour le grand public, ce n'est peut-être pas hyper divertissant.
Si vous aimez les films un peu foutraques, ce film est fait pour vous, d’autant plus qu’il est nanti d’un casting plutôt haut de gamme : Colin Farrell, Sam Rockwell, Christopher Walken et Woody Harrelson. Pour ma part, si j’ai passé un moment agréablement distrayant, je n’ai pas vraiment aimé le film. L’histoire à tiroirs est tellement tirée par les cheveux qu’il en devient difficile de ne pas se sentir floué par une intrigue un peu filoute qui pour ménager du suspens et de l’humour noir enchaîne les péripéties plus absurdes les unes que les autres. Les personnages sont aussi barrés que le film et s’ils laissent entrevoir parfois un côté tarantinesque c’est toujours très loin du cinéma du maître. On se laisse facilement embarqué par le film, mais arrivé au bout d’une heure ce bon allant fait place à une espèce de grand n’importe quoi qui laisse le spectateur plus agacé qu’amusé. Ce n’est pas la dernière séquence, par ailleurs vaguement amusante, qui va réussir à racheter une intrigue se vautrant dans une outrance dommageable. Un film qui en séduira certains, mais qui en mécontentera pas mal malgré une réalisation plutôt bonne et une interprétation solide. À voir pour se faire son idée… sans enthousiasme cependant.
Tout était réuni pour faire de ce film une réussite. Un casting de luxe, des personnages divinement fêlés, des dialogues tarantinesque, un réalisateur qui sait se servir d'une caméra, et surtout, un concept original qui peut donner lieu à toute sorte de délires cinéphiliques tout en restant cohérent. Ce concept, c'est grosso-modo le même que celui du "Magnifique" de Philippe de Broca. Je dis bien "grosso-modo", car le résultat s'avère beaucoup plus ricain que le film susnommé. En gros, un scénariste souffrant du syndrome de la page blanche, trouve son inspiration en étant malgré lui embarqué dans une sombre de histoire de trafic de shih-tzu. Les différents personnages qu'il rencontre au fil de l'histoire vont alors inspirer ceux de son film. L'occasion de nous asséner quelques mise en abyme bien placé, ainsi qu'un regard ironique appréciable sur Hollywood et sa façon de faire des films (la scène de la "fusillade finale" imaginé par Sam Rockwell ressemble à du Robert Rodriguez !). Mais le gros problème de McDonagh, c'est qu'il n'exploite jamais à fond la foultitude de bonne idée qui traverse son film. Les mise-en-abyme sont sous-exploité, les intrigues, sous-intrigues et sous-sous-intrigues se mélangent sans vraiment de cohérence et les personnages sont bien trop nombreux pour être correctement développé en moins de 2 heures. Il y a trop de tout ! Si bien que l'ensemble sonne un peu brouillon. Ce qui semblait absolument mortel sur le papier, se révèle finalement assez décevant. Il y avait tellement mieux à faire !
Une très bonne idée de départ mais le soufflé retombe vite. Le portrait de chaque psychopathe est intéressant mais l'histoire est assez décousue et traine en longueur.
Un film qui fait beaucoup d'hommage au style de Tarantino, si vous aimez l'hémoglobine vous allez être servie.
Le film est drôle, se laisse regarder mais n'est pas un chef d’œuvre loin de là.
Moins réussi que Bons baisers de Bruges, le nouveau film de Martin McDonagh n'en est pas moins une comédie décalée peut être même trop décalée pour que son humour soit apprécié de tous les profanes n'ayant pas vu le premier opus cité.
On flirte entre le très bon et le très mauvais quasi constamment, le scénario est complètement bordélique et on ne sait pas trop bien où le réalisateur veut en venir. A la fois loufoque, hilarant, profond, violent, dérangeant, Seven Psychopaths met surtout en place un incroyable voyage au cœur du cinema du genre road trip dépareillé lequel est ludique et jubilatoire, aux multiples niveaux de lecture, questionnant les fondements d'une Amérique désabusée et minée par ses préjugés.
Si Colin Farrell apparaît légèrement en retrait à cause de son rôle de narrateur, on est totalement séduit par les dérapages contrôlés de Sam Rockwell et de Woody Harrelson. Mention spéciale à Walken qui trouve enfin, il se faisait trop rare, un rôle à sa mesure dans lequel il irradie chaque scènes de par sa présence.
Bien barré mais un peu décevant, on ne sait pas trop quoi en penser si ce n'est qu'on pouvais en attendre plusplus. Le scénario est quand même original et plaisant à suivre.
Complètement barré. Je crois que c'est comme ça qu'on pourrait résumer 7 PSYCHOPATHES. Enfin, complètement barré, mais pas complètement con non plus pour autant. Car derrière ce pitch pour le moins original (et c'est une denrée rare, ces temps-çi), Martin McDonagh livre une comédie bien troussée, et portée par un super casting. Et si Colin Farrell, Woody Harrelson et Christopher Walken sont très bons, c'est indéniablement Sam Rockwell qui tire la couverture à lui ! Bon, par contre, si vous comptiez regarder le film pour Abbie Cornish et/ou Olga Kurylenko, je vous arrête tout de suite; on ne les voit que cinq minutes chacune. Mais bon, on se remet assez vite de leur absence, le film enchaînant scènes drôles et scènes sanglantes à un rythme effréné, dont l'apogée se trouve indéniablement dans une scène de fusillade dans un cimetière, à pleurer de rire. Une bonne surprise !
Complètement barrés serait les mots justes pour décrire ce 7 psychopathes. Le film est aussi certes barrés mais extrêmement con pour autant, le synopsis du film est originale. Martin McDonagh (bon baisers de Bruges ) nous offre une comédie plutôt bien tailler porté par un superbe casting :Colin Farrell, Woody Harrelson et Christopher Walken sont très bons mais celui qui sort son épingle du jeu est Sam Rockwell,les rôles secondaires sont bien malgré les courtes présence de Abbie Cornish et Olga Kurylenko. Une mise en scène bien trouvé. Par contre ce qui est dommage c'est que le film n'a pas de file conducteur ce qui donne aucune saveur au film, ce qui est fort décevant. Sinon ce film est une bonne surprise.
bof bof bof bof bof bof bof...7 fois bof. c'est ce que m'inspire ce film. c'est déconstruit, dur à suivre, un patchwork de tout et n'importe quoi avec du trash, 9 personnages bien différents et pourtant si proches, pour un ensemble bien plat
Je me suis traînée avec ennui jusqu'au générique final, et ce n'était même pas encore la fin. Vraiment foutraque et prétentieux. J'en ai plus qu'assez de ces films décalés ou sous prétexte de faire un film personnel, ça ne ressemble plus à un film.
Malgré un casting des plus prestigieux, le film ne tient pas ses promesses. A la manière d'un Get Shorty, le film nous offre une mise en abyme qui aurait pu être intéressante mais qui, malheureusement, à aucun moment ne suscite le moindre intérêt. On se perd dans des pseudo-dialogues philosophiques à travers une histoire qui peine à convaincre. Pourtant, le réalisateur nous avait habitué à l'excellence, avec Bons Baisers de Bruges. En bref, on s'ennuie ferme pendant près de 2 heures. Une véritable déception!
Un intro qui révèle une approche drastique du coté nerveux et appliqué du film. Un écrivain en panne d'inspiration se fait aider par un ami un peu dingo et pas fut-fut, il se retrouve impliqué dans une affaire de règlement de comptes avec 7 hommes de factures particulières, le sujet de son projet d'écriture rejoint la réalité. Un casting bien choisi donne le ton, les décors bien que banals sont rejoints par un traitement intéressant de l'image et de la lumière, chaque histoire a son lot de rebondissements, un scénario bien ficelé, on se plait à rentrer dans les déboires de Collin Farrell dans un drame mené d'une main de maître par la caméra et les comédiens. David O. Russell a opté pour un système de twists et de causes à effets pour donner à l'ensemble une vivacité authentique et bien léchée.