Derniers Avis : 7 Psychopathes - Page 29

Marty écrit pour le cinéma, et il pense avoir enfin trouvé l’idée de sa vie : relater les destins croisés de sept tueurs légendaires. Le hic c’est qu’il n’en a qu’un seul en tête, et il faut voir lequel – un bouddhiste psychopathe. En panne d’inspiration, il consulte son meilleur ami, un dingue aux fréquentations louches, et par le truchement d’une mise en abîmes, le duo mute à ses dépens en héros double d’un livre prémonitoire. Après Bons baisers de Bruges, Colin Farrell retrouve Martin McDonagh dans un script gigogne un peu foutraque, pas toujours bien monté, mais dont le traitement visuel devrait plaire à tous. Turbulent, agité, excessif, il a l’espièglerie d’un bain de sang de deux heures, l’allégresse qui transpire dans une bande de maestros du requiem à la gâchette. On ne sait pas toujours où on va, on ne comprend pas toujours pourquoi, comment, à quoi bon ; et devant le final qui n’en finit pas de ne pas finir, on se dit que le réalisateur navigue lui-même à vue. Reste la belle brochette d’acteurs, ce réservoir de tronches qui fait la botte secrète de tous ces films riches en protagonistes. C’est tout de même un peu lège.

c'est terrible de voir comment les pisses froids de la presse parlent du film, alors que c'est une comédie géniale, super bien interprétée, et totalement dégantée!!
ne faites confiance qu' au bouche à oreille et vous ne serez pas déçu

je ne comprend pas la note globale de ce super film! oui ce film est g�niale, dr�le, surprenant et compl�tement dingue avec de grand acteurs pour tout sa je lui met 5 �toiles !!!

7 Psychopaths est un film déjanté qui manie avec humour une succession de mises en abîme scénaristiques osées.
Marty écrit un scénario, "7 PSYCHOPATHS" mais ne veut finalement pas que ce soit violent, parce qu'il est blasé par toute la violence gratuite devenue monnaie courante au cinéma. Mais son ami Billy ne l'entend pas de cette oreille (hors de question qu'il écrive un film français !), et Martin McDonagh - réalisateur du génial In Bruges (Bons Baisers de Bruges) -, non plus. En effet celui-ci met en place un univers très tarantinesque spoiler: ... La suite sur Plog Magazine, les critiques des ours : http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/02/7-psychopathes.html

Ce qui commence comme une sympathique mise en abime cinématographique continue en un shooter bien bien barré à l'humour ravageur. On y retrouve un excellent casting, avec en particulier Rockwell et Walken à fond dans leurs rôles. Le scénario ne casse certes pas des briques, mais reste très acceptable pour ce genre de film et de toutes façons on s'en fout! Rajouter à cela une bonne musique et quelques passages émotions bien placés, et vous aurez un film à voir absolument!

McDonagh est un excellent et dingue real, après bons baiser de Bruges il nous sort un truc encore plus taré, un casting de dingue et une histoire de fou !

Après l’excellent "Bons baisers de Bruges" qui avait surpris son monde en empiétant, avec talent, sur les plates-bandes de Tarantino, le réalisateur Martin McDonagh était forcément attendu au tournant. Et, sur le papier, son "7 psychopathes" avait une sacré gueule en promettant un ton résolument barré, une mise en scène inventive et un casting de toute beauté. Malheureusement, McDonagh s’est laissé un peu trop emporté par sa créativité au point de faire de son second film un monstrueux patchwork d’idées pas forcément bien articulées entre elles… et qui ne parviennent pas à masquer la vacuité totale du scénario ! On a droit, pêle-mêle, à une arnaque à base de chiens kidnappés, à un serial-killer mystérieux, à des flash-backs plus ou moins fantasmés, à des séquences oniriques ou encore à un mafieux très méchant… sans véritable fil conducteur, si ce n’est le manque d’inspiration du scénariste joué par Colin Farrell. Ce joyeux bordel aurait pu donner un bon film (Tarantino, Tony Scott ou encore Oliver Stone y son bien parvenus avec "True romance" ou encore "Tueurs nés", auxquels on ne peut pas ne pas penser) mais "7 psychopathes" manquent, pour ça, d’un storytelling de qualité, d’un sujet fort et fédérateur (on ne comprend pas ce qu’a voulu dire le réalisateur ici) et, surtout, d’un ton juste et cohérent. Et c’est sans doute le principal défaut de "7 psychopathes" : il est bien trop violent et dramatique pour un film qui se veut drôle et barré. Certes, "Bons baisers de Bruges" n’étaient pas avares de morts brutales mais ici la violence est sans doute trop explicite et dessert considérablement le sujet puisqu’elle fait perdre beaucoup de légèreté à l’intrigue. Plus que les flash-backs et leur effusions gores (les égorgements, les mises à feu…), c’est davantage la mort de certains personnages qui m’a profondément dérangé puisqu’elles s’inscrivent en parfait décalage avec le ton arboré par le film par ailleurs. Heureusement, McDonagh peut compter sur un formidable casting d’acteurs en roue libre qui se sont fait visiblement plaisir. Etonnement, Colin Farrell est un peu en retrait, son personnage étant davantage spectateur qu’acteur et souffrant, ainsi, d’une certaine passivité. Autour de lui, on retiendra, davantage l’excellent Sam Rockwell en acteur raté aux idées démentes, un Christopher Walken flippant de stoïcisme, un Woody Harrelson terrifiant de jusqu’au-boutisme ou encore Tom Waits en invraisemblable tueur au lapin. Autres points forts, ses dialogues qui s’avèrent souvent savoureux et certaines séquences complètement démentes qui parsèment le film, sans fil conducteur malheureusement. "7 psychopathes" est donc bien trop bordélique pour espérer être une réussite mais le jeu des acteurs permet de passer un moment presque acceptable. Espérons que "Bons baisers de Bruges" n’était pas un heureux accident…