Une idée de départ originale, un sacré casting , des personnages déjantés, quelques scènes d'anthologie devraient faire de ce film un chef d’œuvre ...malheureusement le réalisateur nous perd dans une narration peu maitrisée , trop décousue et parfois sans intérêt. Le final relève le tout pour finir sur une bonne impression qui donne l'envie de suivre le réalisateur dans ses prochains projets qu'on espère un peu plus aboutis. A voir .
Cette "tarantinade" fait illusion un moment grâce à une mise en scène assez vive et grâce à ses acteurs (C. Walken et S. Rockwell en tête) mais les trop nombreux dialogues insipides qui tournent en rond et l'invraisemblance de certaines situations font qu'on décroche facilement à répétitions. Reste donc le casting pour sauver ce qui peut l'être de cette pochade en forme de mise en abyme de l'écriture d'un scénario (celui du film se révélant trop alambiqué pour garder les spectateurs de bout en bout). W. Harrelson fait du W. Harrelson (très bien comme souvent), C. Farrell est plus sobre que d'habitude (bien car il y a déjà beaucoup de personnages hauts en couleurs). Au vu du casting, et au succès de Bons baisers de Bruges, le film précédent de McDonagh, ces psychopathes sont une vraie déception.
Il est très bien ce film ! Etonnant la critique parfois ! Dans un style burlesque, on en fait des tonnes, avec un casting au top. Franchement, c'est génial gros coup de coeur sur la scène spoiler: où il imagine un scénario fou dans le cimetière.
Un beau bazar scénaristique, avec un casting très alléchant, des gags amusants et complètement déjantés, mais une fausse fin qui termine de nous paumer. 7 Psychopathes vous présente, de façon plus ou moins balourde, sept psychopathes (oui, ils se sont vraiment foulés pour trouver le titre...) qui se croisent pour certains, sont des fantasmes d'un scénariste pour d'autres, et encore d'autres ne se révèlent qu'à la toute fin. Entre "dognappings" et mafia, on se marre bien par moments, surtout que Colin Farrel et son binôme sont deux losers qui sont hilarants ici, Woody Harrelson est un bon parrain, et Christopher Walken joue bien le petit vieux innocent sous tous rapports mais qui vole votre caniche dès que vous tournez les yeux. Le final est drôle mais carrément hasardeux, et la fausse fin a failli me faire zapper avant le vrai final (on repense à 99F avec Dujardin où la même boulette avait failli arriver...), certains vont être plus rapides que moi et rater pour de bon la fin réelle. Dommage. Foufou, drôle, musclé, mais un joyeux bazar.
Un brin décalé comme souvent le film faisant référence à un certain cinéma des cohens à Tarantino plaira aux amateurs meme si le film est un ton en dessous. On apprécie toujours ces personnages un peu décalés voir même barrer qui servent au scénario lui aussi décalé l idée de l’inspiration d un scénario enlevé transpoSant dans la réalité est plutôt fun... bravo au casting totalement original avec toutes ces « geules » malheureusement le projet est incohérent et le côté foufou prends le dessus et devient vite indigeste , le final s en ressent , certains dialogues sont confus et peu utiles dommage car l idée est là mais pas exploité jusqu au bout.
Déçu de ce film pour lequel je me suis un peu trop vite emballé.Un film qui part dans tous les sens et où l’on sent que absolument rien n’est maîtrisé. Même les acteurs, mis à part Christopher Walken, semblent perdus dans un scénario abracadabrantesque. On est vraiment tout près du très grand n’importe quoi.
Encore une incompréhension pour moi. Ce film est une brillante satire du cinéma Hollywoodien en plus d'avoir des scènes cultes. Martin McDonagh a une patte unique qu'il initie avec "Bon Baiser de Bruges" et confirme avec " 3 Billboards" . Ce film est juste jubilatoire avec un mélange de violence Thriller et de comédie acerbe. Beaucoup mieux que beaucoup de films blockbusters sans âme et qui se tapent des critiques absurdes.
"7 psychopathes" est un exercice de style totalement vide et artificiel. Inutilement sanglant, ce film qui se veut dans la lignée des Tarantino ne parvient jamais à déclencher l'intérêt malgré une brochette d'acteurs de qualité.
Une comédie noire qui repose avant tout sur un synopsis bien décalé, original, nettement plus proche de "Bons baisers de Bruges" que de "3 billboards, les panneaux de la vengeance". Une galerie de personnages joyeusement loufoques avec une mention spéciale à Christopher Walken et Sam Rockwell, Tom Waits apportant une partition étonnamment pleine d'émotions. Un second long-métrage de la part de Martin MacDonagh dans lequel on retrouve encore une fois une écriture percutante et des dialogues truculents, mémorables. Sans prétentions, frais mais plein de punch.
Un délire complètement barrée, sans plus ni moins, le retour de Colin Farrell de chez « Alexandre », de la pluie et du beau temps dans cette comédie de dingue.
Contrairement à ce que son titre laisse entendre, "Seven Psychopaths" n'a rien d'un polar d'action. On y suit les pérégrination d'un scénariste en manque d'inspiration, qui se décide à imaginer une bande de psychopathes, alors que son meilleur ami vole le chien d'un mafieux. Le film propose un casting très alléchant, qui pour la plupart sont en forme (Christopher Walken, Colin Farrell, Woody Harrelson...), ainsi que plusieurs scènes déjantées de bel effet. Toutefois, l'écriture est plutôt ratée. Le mélange d'humour noir et de second degré tombe souvent à plat, et la mise en abîme régulière (les personnages parlent d'un film qui ressemble à celui dont ils font partie) est trop lourde et peu subtile. Dommage, on attendait plus du réalisateur de l'amusant "In Bruges"...
7 Psychopathes réalisé par Martin McDonagh en 2012. *Les points que j'ai appréciés → • Les quelques scènes originales • Christopher Walken (quel acteur !
*Les points que je n'ai pas appréciés → • Le scénario abracadabrantesque • Le fait qu'on a l'impression que le film patine beaucoup.
*Conclusion → Je n'ai pas aimé, c'est un scénario trop tiré par les cheveux. 3/10.
Je ne sais pas qui est ce Martin au nom imprononçable mais on dirait bien un disciple dévôt de Quentin Tarantignole et Guy Richie, les spécialistes invétérés au QI d'invertébrés des comédies adulescentes imbéciles à l'humour 'jackass". Et si ce n'est pas le cas, ça y ressemble fort, si fort que ça frôle à la fois le pastiche et l'hommage, à l'insu de son ignorance éventuellement.
Malgré une belle distribution, on y retrouve comme dit plus haut l'humour "branchouille" absurde et outré au possible qui ferait mourir de honte les improbables boutades de Philippe Bouvard lui-même. Ainsi, cette histoire de Mafia à la recherche de leurs clébards enlevés n'arrache pas le moindre sourire ni le plus petit rictus ; par contre, on lève les yeux au plafond et on souffle, on souffle longuement pour s'aérer le cerveau en souffrance.
Voilà donc une kikoololerie très symptomatique de la génération Faces-Bouc qui contamine le cinéma à très grande vitesse... même si, on le sait, les films imbéciles ne datent pas d'hier !