Un très joli n'importe quoi ! Mais pourquoi autant de critiques assassines autour de ce film ? Il est évident que c'est à prendre au second degré, voir au 3ème, 4ème degrés (et + encore). C'est juste une sorte de parodie des films à hémoglobine à profusion, n'ayant ni queue ni tête. Ça ne respire pas l'intelligence, mais ce n'est pas le but du film je pense, c'est juste un divertissement de Psychopathe. Et on peut même en profiter pour se rincer l'oeil sur Colin Farrell, que demander de plus ?
Un brin décalé comme souvent le film faisant référence à un certain cinéma des cohens à Tarantino plaira aux amateurs meme si le film est un ton en dessous. On apprécie toujours ces personnages un peu décalés voir même barrer qui servent au scénario lui aussi décalé l idée de l’inspiration d un scénario enlevé transpoSant dans la réalité est plutôt fun... bravo au casting totalement original avec toutes ces « geules » malheureusement le projet est incohérent et le côté foufou prends le dessus et devient vite indigeste , le final s en ressent , certains dialogues sont confus et peu utiles dommage car l idée est là mais pas exploité jusqu au bout.
Film moyen malgré un casting d'enfer. la faute surement à un scénario faible et aussi un Colin Farell pitoyablement nul. Mention spéciale à Sam Rockwell toujours aussi barge !
On passe un assez bon moment pendant ce film déjanté, toujours dans le décalage. Le film comporte toutefois quelques longueurs, qui peuvent lasser, et le scénario tend à se perdre à certains moments.
J'avais bien aimé "Bons baisers de Bruges", le premier et précédent film de Martin McDonagh dans lequel il était arrivé à apposer une véritable patte personnelle. Autant dire que c'est avec plaisir que je me suis lancé dans son "7 psychopathes". Mais voilà, la déception a vite pointé son nez. En voulant faire un peu trop son Tarantino et son Coen, McDonagh perd ici de sa personnalité. A cela s'ajoute un scénario confus et décousu, et parfois des dialogues...ben...qui font un peu trop leur Tarantino. Quant aux sept psychopathes du titre, ils ressemblent plus à des gamins de récré un peu plus sadiques que la moyenne qu'à de véritables psychopathes. Et pour finir, les personnages féminins sont quasi-inexistants (ce qui ne manque d'ironie c'est le personnage de Christopher Walken fait le même reproche à celui de scénariste joué par Colin Farrell !!!). Par exemple, pourquoi avoir pris une véritable bombe comme Olga Kurylenko dans le casting spoiler: si c'est juste pour la zigouiller au bout de dix secondes d'une balle dans le ventre ???
Reste une bonne interprétation notamment celle de Christopher Walken, grandiose il faut bien le dire, en assassin paisible en toutes circonstances même devant la mort. Mais cela est bien évidemment très loin de suffire par rapport au résultat formidable qu'on aurait pu avoir avec un tel sujet, un tel casting et par un réalisateur suffisamment talentueux pour réussir à donner quelque chose d'aussi bon que "Bons baisers de Bruges".
Après un premier long-métrage réussi, Martin McDonagh reste fidèle au style qu'il avait amorcé en osant en faire plus. Cela donne "7 Psychopathes", film complètement déjanté reposant sur un scénario inventif bourré de mises en abyme, le personnage principal écrivant un film avec des psychopathes et en rencontrant lui-même au fil de l'histoire. Truffé de dialogues savoureux qui ne sont pas sans rappeler un certain style Tarantinesque sans être pour autant impersonnels, le film est un pur moment de bonheur où le réalisateur sait mettre ses personnages en valeur, confiant des rôles à un casting chevronné (Colin Farrell, Woody Harrelson, Tom Waits) mais permettant surtout à Christopher Walken de trouver son premier vrai grand rôle depuis des années et à Sam Rockwell de s'illustrer une nouvelle fois, l'acteur portant toute la rythmique du film sur ses épaules grâce à son personnage aussi déjanté que dangereux.
Bien mieux écrit et plus rythmé que Bons baisers de Bruges, ce nouveau coup d’adrénaline au style très inspiré de Guy Ritchie et Tarantino est une comédie efficace qui ravira les amateurs d’humour brutal. Le style d’écriture des situations et des personnages est particulièrement originale même si les effets de surprises scénaristiques finissent inexorablement par se raréfier, quant aux acteurs ils nous font profiter de leur délire déchainé. Ce divertissement retors est une excellente surprise qui réussit à mêler ses effets comiques incongrus, dignes de Charlie Kaufman, à une mise en scène habile qui, elle, est surtout proche des films des frères Coen.
Venu d’Irlande Martin McDonagh a crée un petit choc en 2008 avec sa première réalisation « Bon baisers de Bruges » comédie noire policière décapatante qui apportait une bouffée d’air frais dans un genre en peine de renouvellement. Pour son deuxième essai la barre était donc placée assez haut et le risque pour McDonagh était de se croire obliger de tomber dans la surenchère. A la vue de ce pastiche des « 7 samouraïs » et autres « 7 mercenaires » on se dit que MacDonagh n’est pas passé loin du trop plein d’effets iconoclastes. Heureusement ses comédiens lui sauvent la mise même si à certains moments il paraissent comme nous un peu largués dans ce tourneboulis scénaristique. Mac Donagh aime jouer avec les apparences et faire jouer ses acteurs à contre emploi. De ce côté le cahier des charges est respecté, Colin Farrell et Christopher Walken sont aux antipodes des rôles de bad guys inscrits dans leurs gênes d’acteurs. L’équipe des 7 psychopathes censés agrémenter le nouveau scénario de Marty (Colin Farrell) écrivain alcoolique en mal d’inspiration se constitue à partir d’ un savoureux quoique très embrouillé mélange entre fantasmes de vapes arrosées et rencontres fortuites provoquées par la fréquentation d’un pote kidnappeur de chiens complètement déjanté joué par un Sam Rockwell lui parfaitement dans son emploi habituel. L’auteur hésite souvent à emprunter la voie du film à sketches ce qu’il aurait peut-être du faire tant les raccords pour tendre vers une histoire globale sont parfois tortueux. A ce rythme le film s’effiloche tout doucement et ses acteurs avec pour se terminer dans un final qui ne tient pas toutes ses promesses comme nous l’a pourtant vendu un Sam Rockwell qui finit lui aussi par perdre de sa verve à force de ne pas savoir après quoi il court. Au regard de la merveilleuse horlogerie de « Bons baisers de Bruges » on ne peut qu’être déçu par ce deuxième essai qui va peut-être enseigner à McDonagh qu’un changement de paradigme ne veut pas obligatoirement dire abandon de son identité. On attend donc mieux la prochaine fois et si possible dans un tout autre registre.
De l'action certes, mais ne cherchez pas d'humour dans cette fiction gore, écrite et mise en scène, par Martin McDonagh. Le réalisateur Britannique nous propose avec 7 Psychopathes une histoire macabre ou l'on s'égorge et s'explose a qui mieux mieux ; une intrigue ou le seul personnage sensé est l'adorable petit Shih Tzu. Dommage car le scénario sophistiqué nous réserve quelques surprises et la réalisation nous offre de bonnes scènes avec un charismatique Christopher Walken, et le non moins remarquable Tom Waits (l'homme au lapin) que l'on voit hélas trop peu. Quant à Colin Farrell, il est moyennement présent dans le rôle pourtant central de l'histoire.
Autour d'un scénario alambiqué se dressent les portraits de sept psychopathes. Quelques fusillades, pistolets enraillés, balles dans la tête, et chiens kidnappés. Ni trop de sang, ni trop d'humour, de rebondissements ou quoi que ce soit. L'enjeu me direz-vous! Mais quel enjeu?! Mis à part rendre un tueur plus débile qu'il ne l'est. En vérité, ce film est un foutu serpent qui se mort la queue, tourne en rond et piétine sur lui-même. Il ne s'y passe rien de plus que la décadence scénaristique d'un écrivain alcoolique, et quelques bribes de réalité cartoonesque, se mêlant parfois en un drôle de merdier. Le manque d’inspiration du personnage campé par Colin Farrell a tendance à déborder sur la dynamique de l’ensemble, créant des cassures inappropriées. De plus, rendre à ce point auto-dérisoire le fait de prendre une vie prête à sourire, mais c'est d'un ennui. Pour l'enrobage, le casting y met du sien, pas de doute là dessus. Les seconds rôles sont bien là, en retrait, mais impliqués. Malgré une tentative désespérée pour égaler Tarantino, Martin Mc Donagh ne s’approprie qu'une poignée de bons plans photographiques dans le désert californien, en contrepartie d'une ribambelle de répliques fadasses. J’extrapole néanmoins le négatif, car malgré son côté plan-plan qui ne casse pas des œufs sur la tête d'un chauve, ce film aux extraits naturels d'humour noir et d'action old school soft, se regarde en bon divertissement qu'il est, c'est à dire plus visuel que cérébral. 1h50 qui n’éclaircit que trop peu les intentions du réalisateur, mais qui au fond, ne nous fait pas totalement regretter notre séance. 3/5
Un beau bazar scénaristique, avec un casting très alléchant, des gags amusants et complètement déjantés, mais une fausse fin qui termine de nous paumer. 7 Psychopathes vous présente, de façon plus ou moins balourde, sept psychopathes (oui, ils se sont vraiment foulés pour trouver le titre...) qui se croisent pour certains, sont des fantasmes d'un scénariste pour d'autres, et encore d'autres ne se révèlent qu'à la toute fin. Entre "dognappings" et mafia, on se marre bien par moments, surtout que Colin Farrel et son binôme sont deux losers qui sont hilarants ici, Woody Harrelson est un bon parrain, et Christopher Walken joue bien le petit vieux innocent sous tous rapports mais qui vole votre caniche dès que vous tournez les yeux. Le final est drôle mais carrément hasardeux, et la fausse fin a failli me faire zapper avant le vrai final (on repense à 99F avec Dujardin où la même boulette avait failli arriver...), certains vont être plus rapides que moi et rater pour de bon la fin réelle. Dommage. Foufou, drôle, musclé, mais un joyeux bazar.
Après son acclamé Bons Baisers de Bruges, Martin McDonagh était très attendu pour son sophomore effort, après la réussite du premier film de son frère, John Michael McDonagh, L’Irlandais.
7 Psychopathes est un méta-film, dans la grande tradition du genre, avec ses passages obligés : la scène déjà écrite d’avance, le film dans le film qui se raccorde avec le film en cours, la scène qui n’est qu’écrite et qui ne se passe pas dans la réalité du film et la scène en cours d’écriture. Martin McDonagh n’invente alors rien avec ce Seven Psychopaths. Cependant, il le fait bien, avec un film qui est divertissant durant ses deux heures. En commençant par une scène choc avec les cameos de Michael Pitt et Michael Stuhlbarg, il donne le ton d’une comédie très noire, mais aussi parfois très drôle. Le premier acte, d’ailleurs, à Los Angeles est de loin le plus réussi, le plus abouti et le mieux construit. Le deuxième acte dans le désert est bien plus abstrait, plus méta et surtout bien moins intéressant. En effet, Martin McDonagh s’y donne à cœur joie dans les dialogues fleuris et oublie un peu son histoire, avant de divaguer totalement avec le personnage de Long Nguyen, dans une scène pénible. Le casting est, par contre, très efficace. Si Colin Farrell ne semble pas être le choix parfait pour interpréter le double du réalisateur, les autres acteurs sont particulièrement excellents : Christopher Walken et Sam Rockwell sont géniaux, Woody Harrelson et Zeljko Ivanek époustouflants et le film a le bon goût de faire apparaître Kevin Corrigan.
Hormis toutes ces qualités, le film n’est que plaisant, sans jamais être transcendant et c’est ce qui lui manque. Martin McDonagh semble savoir qu’il a du talent. Par contre, il manque de constance et de rigueur.
Une comédie noire qui repose avant tout sur un synopsis bien décalé, original, nettement plus proche de "Bons baisers de Bruges" que de "3 billboards, les panneaux de la vengeance". Une galerie de personnages joyeusement loufoques avec une mention spéciale à Christopher Walken et Sam Rockwell, Tom Waits apportant une partition étonnamment pleine d'émotions. Un second long-métrage de la part de Martin MacDonagh dans lequel on retrouve encore une fois une écriture percutante et des dialogues truculents, mémorables. Sans prétentions, frais mais plein de punch.