Une comédie burlesque à prendre au second degré. Ou plutôt au troisième degré. Voire au quatrième. Enfin vous faites comme vous voulez, mais je préfère vous prévenir : "American cougars" est un teen movie qui n’a absolument rien de mâture. Je vais essayer d’être bref et précis pour vous donner une vague idée de ce qui vous attend si jamais vous deviez être amenés à suivre les aventures d’un trio de jeunes garçons partis à la chasse aux cougars, dans la ville d’Aspen, comme si cette catégorie de femmes-là étaient parquées à la manière d'un quelconque élevage. Oui, j’ai bien dit "élevage", car il faut bien le reconnaître, elles ne sont pas farouches, bien au contraire ! Les sauvages, par contre, pour les attraper… Bref ! je m’égare. Qu’est-ce que je disais, maintenant ? Ah oui. Alors si vous rêvez de côtoyer de près ou de loin une cougar, même si il faut passer par l’intermédiaire d’un écran de télévision, je crains que vous ne soyez déçus. Et ne pensez pas obtenir la moindre recette pour assouvir vos rêves. Côté casting : zéro pointé, bien que l’ensemble des personnages sont ostensiblement tournés vers la caricature. En ce qui concerne le montage : il donne mal à la tête à force de passer successivement sur nos trois olibrius qui tentent d’agir chacun de leur côté (car après tout, chacun son gibier). La musique : rien à retenir. Le scénario : il n’est pas plus épais qu’une tige de graminée. Les dialogues : restent désespérément en-dessous de la ceinture et sont très pipi-caca. L’humour : vulgaire. Les gags : euuuuh, il y en a ?... Ah oui, mais ils tombent à plat et ne font pas rire. Côté réalisation : potable, mais rien d’extraordinaire. Donc en conclusion, "American cougars" est une… (j’allais dire œuvre) un ersatz de film, nul, nul et archi nul, ô combien ridicule en plus d’être scato. Je veux bien qu’on fasse dans la dérision et/ou la caricature, mais encore faut-il avoir une once de talent pour cela. Du cinéma comme ça, c’est d’un pathétique… même si la durée est courte et déjà bien trop longue ; sans compter que ce genre de truc est une insulte aux frères Lumière ! Les pauvres, si ils avaient imaginé ça... jamais ils n'auraient inventé le 7ème art.