Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
gimliamideselfes
3 069 abonnés
3 967 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 26 décembre 2012
En fait le principal intérêt du film c'est elle : Adélaïde Leroux. L'actrice de Flandres. La belle, la merveilleuse. Je ne l'avais pas revue au cinéma depuis. Elle est toujours aussi belle. Même avec six années de plus. Mais le film ne s'arrête pas à son apparition. On a là un court métrage que je trouve vraiment bon. C'est quelque chose d'assez humain et sensible. La majorité des scènes fonctionnent, et on a quelque chose qui va par des gestes du quotidien raconter une histoire et une belle histoire. Brac arrive à filmer tout ceci de manière à ne juger personne, ni l’autochtone un peu rejeté, ni ce mec qui semble avoir des difficultés relationnelles. Au contraire il y a une certaine empathie qui se créé entre le spectateur et les personnages. Sans forcément de dialogues bien lourds on arrive à comprendre les ressentis des personnages. Et le tout est traité avec une certaine finesse. Bref ça me laisse présager du bon pour le long métrage qui suit : un monde sans femmes. Seulement je voudrai souligner que ça termine de la manière la plus frustrante qui soit. Je ne m'attendais pas à ça, vraiment pas. Mais en même temps, c'est beau comme fin.
13 726 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 25 avril 2012
Sorte de brouillon d'"un monde sans femmes", ce court-mètrage de Guillaume Brac plus sensible qui n’y paraît rèunit une nouvelle fois l'excellent Vincent Macaigne dont les èlans de gènèrositè font ici des merveilles dans une belle lumière automnale! L'argument, un cycliste amateur parisien est victime d'une crevaison et va se faire aider par un homme naïf qui va bouleverser sa petite vie! Court d'un gènial bricoleur, une belle mècanique, dont le rèalisateur, à coup sûr, possède la mathèmatique secrète! il n'y a qu'à voir "Un monde sans femmes" pour s'en persuader! Même si "Le naufragè est un cran en dessous, il n'en reste pas moins sincère...
Quelle bonne idée de la part du distributeur d'avoir programmé ce moyen métrage (59 mn) en ajoutant en première partie "Le naufragé", un court métrage de 24 mn du même réalisateur, tourné au même endroit, avec des personnages et des habits communs. Il n'est pas difficile de situer Guillaume Brac : sa famille, c'est Rohmer, Rozier, Mouret, la famille du cinéma français dans ce qu'il a de plus ... français. Ne vous attendez pas à rire mais laissez vous gagner par ce ton dont la profondeur se cache très pudiquement derrière une apparente légèreté. Guillaume Brac excelle pour fouiller avec une grande sensibilité dans l'âme humaine, celle de la gaucherie, de la timidité, de la crainte de s'engager. Il ne craint pas de montrer un homme qui pleure lorsqu'il prend conscience que le sentiment qu'il ressentait pour sa compagne s'est évanoui. Cerise le gâteau, il arrive à magnifier les paysages plutôt ingrats de la Picardie. Mieux encore, il présente avec une grande vérité le ressenti d'un cycliste face à l'effort. Et puis, un programme dans lequel le personnage principal porte un T-Shirt à l'effigie de Johnny Cash et qui donne à entendre "The Garden" du méconnu Tim O'Brien, là, on ne peut qu'applaudir avec force.
A mourir de rire ! Présenté en première partie du magnifique Un Monde sans Femmes dans les cinémas cet épatant petit court métrage révèle l'extraordinaire Vincent Macaigne, acteur proprement hilarant à qui l'on souhaite une franche belle carrière. Guillaume Brac, quant à lui, adopte une mise en scène simple et efficace, certes très symptomatique d'un cinéma étiqueté " français " mais savoureux à bien des égards : écriture brillante, situations désopilantes et composition impeccable des deux acteurs principaux. Il y a quelque chose de très généreux dans cette manière de développer les maladresses et autres caractéristiques du personnage de Sylvain ( joué par Vincent Macaigne, donc ), comme si Guillaume Brac cherchait à ce que le spectateur sympathise à sa gaucherie après s'en être un peu moqué. Bref un excellent court métrage qui n'affiche pas explicitement ses éclats de cinéma mais qui redonne une vraie bouffée de bonne humeur par son humour caustique et sa subtilité intrinsèque. C'est à ne surtout pas manquer, tout comme Un Monde sans Femmes...