Alors la c'est belle une déception surtout en vue des critiques!l'histoire est molle ou un ado un peu trop curieux s'invite dans la vie d'une famille de la classe moyenne qui est quand même la petite fixette du film,mais alors qu'il veuille intégrer la famille d'accord mais il ne se passe absolument rien c'est des fantasmes tout le long du film sous forme de narration! j'ai pas accroché du tout.1,5/5.
Histoire captivante bien tournée, ambiance musicale très travaillée, jeu des acteurs parfait. Seul bémol : on s'y perd un peu parfois entre fiction et réalité mais je suppose que c'est volontaire. Il faudra que je le regarde à nouveau dans un an peut-être.
Les 3/4 du film sont très prenant, on assiste à une escalade dans le côté malsain de l'histoire, mais cette dernière finit par s'embourber dans un méli-mélo entre le réel et l'irréel, tentant un renversement entre les personnages "passifs" et "actifs" qui dénature à mon goût tout l'effort ayant été fait pour planter et développer le décors. A l'image de beaucoup trop de films français, on a droit à une fin d'interprétation, qui laisse au spectateur le soin d'imaginer ce qu'il s'est "réellement" passé. Un effet de genre qui ne me plait que rarement, car cela me donne trop souvent l'impression que l'auteur ne sait plus comment mettre un point à son histoire. La déception liée à la fin est aussi grande que l'engouement procuré par le contenu du film jusqu'à sa chute. Il y avait beaucoup mieux à faire avec une telle histoire!
Je suis entré dans le cinéma très perplexe, et je suis sortir dérouté. J'ai donc été touché et troublé par ce film, assez dérangeant. Bref, des émotions et des sentiments, c'est que le film est bon. Mention spéciale à Lucchini, un formidable personnage dans la vie comme à l'écran.
Ce film est en quelque sorte sans explication. Il est un mélange ingénieux de réel, d'imaginaire, de poésie, de littérature et de fabuleuses mises en abyme, qui noient le lecteur dans une incompréhension, un doute qui s'accroît au fur et à mesure. Les acteurs, excellents, permettent à l'atmosphère d'atteindre un paroxysme de mystère, d'angoisse, d'étonnement, d'attraction ; d'une diabolique vérité, les acteurs augmentent notre désarroi devant cette longue relation, de ce long cheminement brumeux entre des personnages ambigus et des situations surprenantes ou même malsaines.
L'histoire est extrêmement originale. Souvent drôle et divertissante, mais aussi relativement sérieuse et profonde par endroits. Excellente performance des acteurs, avec un Luchini tout particulièrement convaincant. Petit bémol : le rythme un brin trop effréné par endroits à mon goût, ça n'est pas toujours facile à suivre.
François Ozon se prend pour un grand auteur, et nous éclabousse de sa prétention, avec une idée de départ très intéressante, malheureusement gâchée par trop de mauvais choix.. Celui-ci ne cherche qu'à se faire mousser, et choisi d'opter pour une pseudo-réflexion absurde et lourdingue, au lieu de se lancer dans un thriller étouffant, loin des conventions, déroutant, et réfléchi. Son film est rébarbatif, prétentieux et sans saveur.. La maison n'a plus qu'à brûler, ça ne sera pas une grande perte.
Une fois de plus, François Ozon surprend en changeant de registre. Son film est un objet littéraire où un prof prend sous sa coupe l'ado qu'il aurait sans doute voulu être. Il peut, à travers lui, exploiter le talent qu'il n'a pas, ce qui l'a cantonné dans un rôle de professeur. Jusqu'à exploiter sa perversité et son goût du voyeurisme au risque de tout perdre. De plus, Ozon rend hommage à ses prédécesseurs, Pasolini à travers un hommage à Théorème (référence à l'intrusion d'un individu au sein d'une famille et à l'explosion de cette cellule familiale) et aussi à Hitchcock à travers le côté voyeuriste de Fenêtre sur Cour (pour le plan final). L'un des plus grands réalisateurs français de notre temps.
L'histoire commence lorsque Germain (Luchini), prof de français, demande à ses élèves de raconter leurs weeks-ends. Entre les "Samedi j'ai mangé une pizza, Dimanche je n'ai rien fait" et autres copies banales dépourvues du moindre aspect créatif, il reste convaincu que sa nouvelle classe est la pire de sa carrière. Tout change lorsqu'il tombe sur la copie de Claude, (Ernst Umhauer) élève discret mais brillant, qui vit avec son père handicapé. Celui-ci lui livre une copie riche en vocabulaire, ce qui retient l'attention particulière de Germain. Dans cette copie, prétendant s'intéresser aux familles de classe moyenne, il s'introduit dans la maison d'un de ses camarades de classe pour l'aider en mathématiques. Au fur et à mesure, il va nouer une relation solide avec cette famille et continuera à écrire pour son professeur. En l'échange d'un livre, l'élève remet une copie à son prof. Claude dirige son récit en fonction des attentes de Germain. En écrivant son histoire qui s'engouffre toujours plus dans le voyeurisme, le film prend une tournure dérangeante où se mélange réalité et fiction. Un film très intéressant sur la manipulation, et une relation prof/élève très bien interprétée. (Luchini incarne parfaitement le prof de français, le jeune Ernst Umhauer est prometteur et me rappelle vaguement JB Maunier.) La fin remet tout le film en question, on en vient à douter sur spoiler: l'existence de l'élève. Et si l'élève était l'ami imaginaire du prof de français, cet écrivain raté qui s'imagine accompagné de Claude pour inventer des histoires ? De nombreuses incertitudes m'ont fait regarder le film une deuxième fois pour comprendre toutes les subtilités qu'a réussi à glisser François Ozon dans son film. A voir pour se faire son propre avis. On regrettera éventuellement que certaines scènes dans la maison soient parfois un peu lentes, mais on ne perd pas le fil et on reste accroché à notre siège. Un bon film qui vient relever un peu le niveau dans notre paysage cinématographique français.
Je n'aime pas Luchini. Je n'aime pas sa tête ou sa façon de parler, mais surtout j'aime encore moins la facilité avec laquelle il s'approprie un role car oui, c'est un bon acteur, voire même un très bon acteur. A chaque fois, l'on a l'impression que le rôle est fait pour lui. Si j'ai beaucoup moi aimé la force de ce film par rapport Aux femmes du 6e etage, celui-ci sait amener une chute, tel que le ferait un roman. Un film tel un livre, qui parle de la création d'un livre qui lui même image le film de la vie. Si je lui reprocherais quelques facilités et de nombreux personnages trop plat, et trop effacés par rapport aux antagonistes (dont le jeune est d'ailleurs pas si bien joué), je lui apprécie de côté naturel, limite crédible.