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Un visiteur
4,5
Publiée le 12 octobre 2013
Un grand bonheur. Le scénario est simpliste, mais il en ressort une grande humanité et Ozon est le génie incontesté de l'intrigue Luchini tout simplement le maitre de ce film.
Bon moment passé avec cette petite adaptation dont je me suis laissé tenté par la note plutôt alléchante que lui attribué tout les spectateurs, j'avoue m'être lancé sans attente particulière de ce film et j'ai été agréablement surpris (on apprécie d'autant plus le film), on s'attache a chacun des perso et on a envie d'en savoir un peu plus sur cette petite famille on est a la place du prof, un peu comme si il écrivait cette histoire pour nous, on reste accroché tout le film, malgré un scénario plutôt plat, mais je pense que le réalisateur à porté plus d'importance au personnage. Un jeux d'acteur pas toujours impeccable mais rattrapé par Luchini égal à lui même ( j'adore ce type ). Enfin si vous voulais passé un bon moment devant un film français au langage imper, je vous prévient c pas les visiteur!!!! ;)
Fabrice Luchini décrit le film comme "un pur moment de jubilation". Si on lui avait demandé ce que ses paroles signifiaient précisément, il aurait sans doute cité Rimbaud en répondant "j'ai voulu dire ce que cela a dit, littéralement et dans tous les sens". Le thème du film est celui du voyeurisme. Luchini joue le rôle d'un professeur de français qui s'habitue à lire les récits voyeuristes de son élève. Le jeune lycéen en question, séduisant et talentueux, s'introduit dans la demeure d'un de ses camarades de classe et, sous prétexte de lui donner des cours particuliers, vient assouvir sa curiosité. Il écoute, observe, espionne, fantasme puis rapporte ce qu'il a vu dans ses rédactions. Si l'on revient sur les propos de Luchini sur le film, on peut se risquer à penser qu'ils revêtent plusieurs sens. Pour qui est-ce un pur moment de jubilation? Pour le personnage du lycéen, qui se nourrit de ce qu'il voit "dans la maison"; pour le professeur, qui se régale des récits de l'étudiant; pour le spectateur, qui n'est finalement rien d'autre qu'un voyeur qui lui aussi veut voir et connaître la suite des évènements. L'histoire est prenante, bien ficelée et la fin correspond à ce que doit être, selon la vision du professeur Germain, une fin de récit digne de ce nom: le spectateur est surpris, mais l'on se dit finalement que l'histoire ne pouvait finir autrement. C'est la deuxième collaboration de Luchini avec François Ozon. On espère que ce n'est pas la dernière.
De prime abord, un film sur l'écriture d'un roman peut paraître risqué. Mais en présence d'acteurs talentueux comme Ernst Umhauer qui incarne merveilleusement son rôle d'adolescent précoce et manipulateur, au point d'en être effrayant, et avec une histoire dont la frontière entre fiction romanesque et réalité perd de sa netteté au fil de sa progression, j'estime que ce film est réussi.
Pas mal mais insuffisant. Le scénario n'est pas mauvais, mais j'aurais aimé un peu plus de rythme et de tension croissante. Le rôle du professeur était fait pour Fabrice Luccini car c'est un amoureux de la langue française. Le gamin n'est pas mauvais non plus. Je reprocherais principalement à ce film son manque de prise de risques, son manque d'épaisseur. On vire vers quelque chose de malsain, mais ça ne s'étoffe pas. C'est dommage.
J'ai toujours eu du mal avec le cinéma de Ozon, et notamment sur ses intentions lorsqu'il sort un film. Ainsi, j'avoue sans honte que pour "Swimming pool", j'avais eu besoin d'une explication de texte à l'issue du visionnage pour saisir les tenants et les aboutissants, comprendre la symbolique du film et accorder un certain crédit à son auteur. Je retrouve ici la même perplexité, dans la mesure où je ne saisis pas vraiment où Ozon veut en venir avec "Dans la maison" : est-ce un thriller? un film sur la création artistique, le voyeurisme? une critique sociale? Sans doute tout ça à la fois, mais perso je suis ressorti plutôt frustré : tout ça pour ça? Alors OK, Ozon est un metteur en scène doué, Lucchini et Scott-Thomas de bons acteurs. Mais "Dans la maison" ne tient pas ses promesses à mon humble avis.
(...) Subtilité et beauté se conjuguent dans un regard bleu océan où l’on perd tout contrôle. Les violons ouvrent la danse. On fait un premier pas, puis un second. La marche devient plus rapide, la cadence s’accélère. (...) Luchini excelle dans un rôle qui lui sied parfaitement au teint. Imbu de curiosité, il devient le Pygmalion de l’élève Claude Garcia. Il donne du vent à sa plume, le pousse au plus profond de l’écriture. Imagination ou voyeurisme ? La limite est moindre et disparaît au fur et à mesure des chapitres. (...) Il ne reste plus qu’à votre tour, de vous asseoir sur ce banc, au côté de Monsieur Germain et Claude, de regarder les fenêtres et de vous demander : Mais que va t-il se passer ?
ILs fallait oser faire un film de ce genre , et le rendu du film est superbe , un film jouant sur la perversion et le voyeurisme , un jeu de chat et de souris ; trés subtilement dosé , et Fabrice Luccini , rien à redire , toujours égal à lui même
C'est un bon film, scenario et mise en scène originale ou réalité et fiction se confondent. On ne s'ennuit pas et on se demande comment cela va se finir. Cependant les personnages sont un peu tous dans le stéréotype : la famille aurait pu être un petit peu plus approfondie, la mère qui ressemble à une Mme bovary, le fils un peu benet et le père qui ne se rend compte de rien. Fabrice luchini est toujours fabrice luchini. Le personnage principal est interessant mais manque un peu de profondeur.
certains y verront un film malsain moi j'y vois une réalité que Ozon décris parfaitement une bo a coupé le souffle et des acteurs incroyable de justesse et de sincérité vraiment un grand moment de cinéma ... pour les amoureux de la littérature et de la poésie encore une fois Francois Ozon MERCI
ps : " jeune et jolie " du meme réalisateur est aussi phénoménal
Impossible de s'ennuyer dans cet excellent film qui nous tient en haleine du début à la fin. Les acteurs sont exceptionnels (surtout luchini). L'histoire est simple et la mise en scène soignée aux petits oignons. A voir absolument!
Ozon fait partie de ces rares réalisateurs français qui, tel un Woody Allen, sont capable de sortir un film tous les 1/2 ans maximum tout en maintenant un niveau certain de qualité. Cru 2012, Dans la maison est d’ailleurs plutôt à classer dans le haut du panier. Thriller littéraire original et plutôt prenant, le film met en opposition un jeune talent brillant (Ernst Umhauer) et un Fabrice Lucchini qui lui seul pouvait jouer le rôle du professeur de français (l’acteur n’hésitant pas d’ailleurs à nous refaire un petit poème de Lafontaine…). Il est vrai que la plupart des personnages, aussi bien littéraires que réels, sont plutôt caricaturaux, et que le film contient malheureusement quelques passages à vide, mais l’ensemble reste quand mm de très bonne qualité et est brillamment mis en scène (aussi bien du point de vue de la réalisation que de la Bande Son). Surtout, Ozon réussit à se jouer du côté voyeur du spectateur pour l'emporter dans son histoire et le piéger lui aussi, le laissant seul face aux mystères subsistants à la fin du film. Frustrant et jouissif, Dans la Maison reste l'une des meilleures production française de 2012...
Attend, mais attend, quelle est donc cette rumeur selon laquelle le cinéma français connaîtrait une période difficile ? Arrête... comme pour tous arts : en fouillant bien on risque de mettre la main sur le pactole. Dans la maison, de François Ozon, est un bon thriller français. Un bon thriller français au scénario original (bien qu'issu d'une pièce). Un professeur de français écrivain raté et passionné de littérature, révèle le meilleur du talent d'écrivain qui sommeil en un lycéen qui déborde un peu trop d'imagination et de voyeurisme (ou n'est-ce pas plutôt le contraire, Germain ne s'alimente-t-il pas des récits de Claude ?). Les acteurs sont convaincants : à commencer par le jeune acteur prodige Ernst Umhauer. Un charme troublant, une présence ; il n'a pas besoin de sortir un son de sa bouche pour faire passer quelque chose. Tout passe par les yeux et l'aisance chez ce jeune homme.