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Un visiteur
4,0
Publiée le 7 mars 2013
Film intéressant, Luchini est génial, le jeune narrateur est magnifique. On est captivé par cette histoire de voyeurisme , on ne décroche pas. Je le conseille
tout d'abord une remarque: je n'ai pas vu ce film comme un "thriller" , pas du tout, même si la bande sonore fait tout pour nous convaincre, il y a du suspens oui mais pas assez pour en faire un thriller, c'est plutôt, à mon avis, un film sur le voyeurisme et le mensonge ou affabulation du personnage joué par l'ado, qui pour plaire ou séduire son prof de lettres, invente ou crée une histoire avec des personnages existants et leur faire dire un peu ce qu'il a envie ; et comme son prof semble apprécier ses écrits, le jeune en rajoute un peu plus à chaque fois, si bien que le spectateur n'arrive plus à discerner le faux du vrai, les seules scènes réelles sont celles du prof et de son épouse, le reste.....? françois ozon est bien loin de ses premiers films où il avait pris le parti de choquer un peu, suite logique des ses courts métrages ; puis tout en montrant des tranches de vies quotidiennes, il aime mélanger le réel à l'imaginaire voire parfois en basculant dans le fantastique, ses personnages sont presque tous torturés , pris dans une spirale qui les emmène pas toujours où ils voulaient aller, souvenons-nous de cette femme qui perd son époux sur une plage, de cette femme qui découvre des pouvoirs surnaturels à son bébé, ou de ses amants meurtriers devenus à leur tout victimes, ou encore de ces femmes qui cachent des secrets qui les rongent... ses films sont inclassables ; une note positive à tous ses films , il ne fait pas du ciné franchouillard, au fond tout cela pourrait bien se passer dans n'importe quel pays ; ses films sont universels, ils touchent tout le monde à des degrés divers, certains plus que d'autres, c'est selon la sensibilité du spectateur, ici "dans la maison" chacun peut interpréter à sa manière l'histoire, tout es vrai ou une partie ou tout est inventé? on ne sait pas !
Originalité du scenario et je n'ai pu m'empêcher de faire un lointain parallèle avec "note on scandal" ou (Chronique d'un scandale) que j'ai revu récemment et que j'ai apprécie. Bref pour en revenir à ce Thriller il y a effectivement une intrigue à la Hitchcock et j'ai eu envie d'aller jusqu'au bout pour voir si le personnage irai lui aussi jusqu'au bout et là bah non. De plus papa Rafa par moment dans son jeu d'acteur est à la limite de nous faire sortir de l'intrigue. la scène où il sort sur le balcon avec sa bière à la main, son jeu est plus que limite. Et je me suis demandé pourquoi un prof s'attardait il autant sur une rédaction somme toute banale. On peut pas dire que le sujet soit accrocheur au point de captiver un prof. bon c'est vrai qu'il nous fait bien remarquer que pour une fois qu'il tiens un bon élève çà vaut le coup d'y prêté attention. d'ailleurs j'ai rigolé à l’énonciation du week-end d'un gamin de 15 ans. Certes caricaturale mais néanmoins assez juste. Heureusement qu'ils ne sont pas tous comme ça.
Bon thriller, un Luchini en grande forme. Le gamin écrivain joue convenablement mais n'est pas parfait un petit côté énervant et nonchalant mais c'est peu être le rôle. Aussi Je trouve la famille Rapha un peu trop "trop" : le père en mode bourrin des années 70 avec sa moustache à la Dewaere, Emmanuelle Segner en "femme de la classe moyenne" (un peu trop milf sophistiquée cette "femme de la classe moyenne") et un fils gay avec un coté et des manières à la limite du débile moyen : crédible le casting et tout ce petit monde vit dans une maison style a l'américaine (proche du style Narco de G. Canet). Pour l'essentiel le film a une bonne intrigue et on le regarde jusqu'au bout. le thème de la cooperation entre le prof et le jeune aurait du etre plus developpé. Effet de style original quand le narrateur et son auditeur rentrent tout 2 dans le plan de l'histoire racontée.
Dans la maison: Sans mur maître! Pour commencer on va être gentil, y a un tout tout petit côté "le limier", sur le jeu de manipulation et la mécanique narrative; pour le reste, comme souvent chez Ozon, y a beaucoup de fausse provocation et beaucoup de préciosité. Adapté d'un roman espagnol, (ce qui explique son prix au festivl de san sebastien certainement); j'imagine facilement Ozon s'identifier au gamin voyeur et "écrivain". Cet indicible soupçon de perversité. le pouvoir de l'écriture, la fascination de l'incendie, de l'immolation collective dasn un mépris soi-disant sublimé puisque nommé... Mon cul! Luchini, cabot et singe savant, ne sachant que jouer son reflet dans le miroir.. Et comme disait Cocteau "Les miroirs feraient bien de réfléchir un peu avant de renvoyer leur image..."
On peut quand même dire qu'il y a une micro réflexion sur l'art, sa nécessité, sur la lutte des es aussi pendant qu'on y est... Ce dit en passant, ça fait film de petit bourgeois qui veut s'encanailler... La maison au bout du compte n'a aucun mur maître, elle s'écroule sur elle-même...avec ses occupants...
C'est tout le casting qui est à côté de la plaque, l'ado "écrivain" a autant de carrisme qu'Harlem Désir; même Menochet, si bon, est ici, insipide. Ozon a beau prendre des acteurs de premiére division (genre Thomas), il les dirige (encore une fois) comme Harlem désir a de l'autorité au PS.
Film long, limite ennuyant. J ai du mal à comprendre comment avec les études l intelligence d un prof , qu il puisse se faire piéger par un jeune homme! Tous les profs ne sont pas intelligents. Détruit par un élève!!
Quand j'ai regardé ce navet, j'ai pensé avoir oublié de débrancher l'audiodescription ! Il n'en était rien : Ozon a émaillé son récit de monologues inutiles et ennuyeux. Pensant faire original ? Il n'a pourtant rien inventé : certains cinéastes de "la nouvelle vague" employaient déjà cette méthode qui faisait intello de gauche mais qui était infiniment pénible à suivre. Cette histoire est fade, inintéressante, et il n'y a guère que le jeu de Luchini, de sa femme et de l'élève qui soient remarquables: ils ont le mérite de "faire" digérer une histoire soporifique. Bravo à ceux qui parviennent à ne pas s'endormir ! willycopresto
Pas trop mal. Luchini fait du Luchini mais je ne trouve pas que ce soit le film où il est le meilleur. Kristin Scott Thomas joue très bien. C'est un film à revoir.
Je n'ai pas compris toutes les bonnes critiques. Je me suis ennuyée. Je n'aime pas les films où se passent dans les rêves. Cela ne peut pas me plaire. A eviter
Voyeurisme, perversion, petite bourgeoisie, naissance du processus de création, frontière entre réalité et fiction, sont quelques uns des nombreux éléments que François Ozon intègre et tente de traiter dans son film. Ces thèmes ne sont pas nouveaux chez lui. Mais en multipliant les éléments et par conséquent les pistes narratives, paradoxalement, le réalisateur finit par appauvrir son récit en restant à la surface des choses. On est finalement ,comme le personnage de Fabrice Luchini, cantonné à la posture de simple voyeur impuissant. De plus, en multipliant les références citées ou implicites (Pasolini, Chabrol, Hitchcock, Lynch ...), le metteur en scène met en relief la minceur de son oeuvre qui reste superficielle et ne brille finalement que par la qualité de son interprétation.
Dans ce thriller, François Ozon nous propose de voir une étrange relation qui se noue entre un professeur de français et un élève de 16 ans plus doué que la moyenne. Et il faut reconnaître que cette histoire bien ambiguë a le don d'interpeller le spectateur, même s'il l'on sent que le réalisateur n'a pas forcément été au bout de ses intentions, ce qui est évidemment quelque peu dommage. La mise en scène a par contre d'évidentes qualités et le casting est vraiment très bons. D'ailleurs, je retiendrais surtout les performances de Fabrice Luchini, du jeune Ernst Umhauer et d'Emmanuelle Seigner. Par contre, je trouve la prestation de Kristin Scott Thomas en léger retrait par rapport aux autres.