Avis : Dans la maison - Page 3

Superbe film, interprété par des acteurs tous plus excellents les uns que les autres. J'ai découvert un jeune acteur très prometteur dans le role titre et Fabrice Luchini est parfait en professeur tourmenté. Un suspense, un scénario et une intrigue très bien maitrisée. Il est rare que j'accroche à ce point à un film d'origine française. Une véritable réussite.

Manque une bonne dose de violence à ce "thriller" improbable, bavard et trop sage. L'interprétation de certains comédiens est franchement bancale.

ça commencait bien, mais très vite l'histoire n'est plus crédible, et le film très long !!!

Ennuyeux, c'est le terme, j'ai trouvé ce film ennuyeux. Malgré l'excellentissime Lucchini entouré d'acteurs plutôt à leur aise (le jeune Claude est remarquable), la mayonnaise ne prend pas dans ce polar fait d'invraisemblances, d'un scénario original mais mal exploité, de bavardages incessants. Les personnages récitent leur texte sur ce film long, lent et linéaire. Et comme nous l'habitue F.Ozon, une fin en eau de boudin qui vous donne le coup de grâce.
Sitôt vu, sitôt oublié...

certains y verront un film malsain moi j'y vois une réalité que Ozon décris parfaitement une bo a coupé le souffle et des acteurs incroyable de justesse et de sincérité vraiment un grand moment de cinéma ... pour les amoureux de la littérature et de la poésie encore une fois Francois Ozon MERCI

ps : " jeune et jolie " du meme réalisateur est aussi phénoménal

ILs fallait oser faire un film de ce genre , et le rendu du film est superbe , un film jouant sur la perversion et le voyeurisme , un jeu de chat et de souris ; trés subtilement dosé , et Fabrice Luccini , rien à redire , toujours égal à lui même

petit bijou qui permet au maître, dépassé par l' élève, de reprendre espoir à la vie. Ozon a un sens inné de la réalisation.
On en redemande.

Peu réceptif au cinéma d'Ozon, j'ai trouvé ce film artificiel à force d'être déshumanisé : les gens s'ennuient dans un intellectualisme compassé et le spectateur finit par être solidaire.

Quelle déception! Ozon aurait du appliquer les règles d'un bon récit tel énoncé dans son film à son propre scenario;ici rien de surprenant, des invraisemblances, un confusion générale sur l'intention de son film....La derniere image(des fenêtres d'immeubles comme autant de scenari de vies à inventer) est intéressante et aurait dû etre son point de déé.

Haletant de bout en bout, malsain par moment, le film repousse les limites de la satire romanesque et peint un portrait sans concession sur le professeur et son élève surdoué. En plus de ses acteurs remarquables (tous, sans exception), le film fait un parallèle efficace avec la littérature. Cela pose même une question : tout cela aurait-il pu arriver, ou est-ce le fruit de l'imagination? Le film répond en jouant brillamment avec les codes du thriller. Un excellent film, intelligemment réalisé et scénarisé par François Ozon.

Une très bonne surprise! Ce film nous embarque dans une intrigue où l'on ne distingue plus le réel de l'imaginaire, et s'avère être un très bel hommage à la littérature. Luchini entre à merveille dans la peau de ce professeur de français, et le jeune Ernst Umhauer fait mouche dans son personnage étonnant, ce lycéen à la curiosité malsaine, voire sadique, qui a besoin d'une étrange inspiration pour écrire... La musique quant à elle est efficace, mais le même thème revient sans cesse et finit par nous lasser légèrement. La mise en scène est sobre et le rythme bien mené, finalement un film étonnant et émouvant qui vaut le détour.

François Ozon est un cinéaste conceptuel, veut toujours le prouver en mélangeant Pasolini et Hitchcock tout en adoptant le point de vue narratif de on-ne-sait-pas-qui, du prof ??? de l'élève ???...
Il y a de quoi se lécher les babines avec ça... Mais entre le cinéaste inégal mais joyeusement risque-tout et poil à gratter de "Sitcom" et celui d'aujourd'hui ben... Disons qu'Ozon est tombé dans la bobo attitude prenant des poses auteuristes (dans le sens péjoratif du terme !!!), se moquant (de l'art contemporain, de la classe moyenne...!!!) mais sans avoir jamais le courage d'aller jusqu'au bout, adoptant une pose froide parce que ça fait bien maintenant d'adopter une pose froide au lieu d'insuffler de l'émotion...
Bref beaucoup de prétention pour pas grand-chose... Mais allez pour terminer sur quelque chose de positif, dans ce pas grand-chose il y a quand même Luchini parfait en prof raté et qui se sait raté et quelques moments vraiment prenants ainsi qu'un concept intéressant mais dont la structure est nettement plus audacieuse que le contenu.

Ozon signe un film ingénieux qui traite de la manipulation. Luchini excelle en professeur qui se laisse prendre au jeu de cet adolescent qui s'imisce dans la vie de son copain et de sa famille.

un film prenant et surprenant qui mélange le réel et l'imaginaire
où est la part de vrai dans ce récit???
moi par contre j'ai beaucoup aimé la fin qui est très crédible et bien réussie.
le jeu de tous les acteurs est en harmonie et vraiment je me suis régalé.

En sortant de la salle, les panneaux du hall étaient encombrés des critiques dithyrambiques du film que je venais voir. Parues dans Libération, Le Monde, Télérama, Les Inrocks et autres Ouest France qui y voit même un suspense à la Hitchock, celles-ci n'en finissent plus de porter au pinacle "Dans la maison". À les lire j'en suis arrivé à me demander si j'avais vu le même film. Tout est vrai pourtant. Le scénario est alléchant. La distribution permet d'espérer le meilleur. François Ozon a déjà fait ses preuves. Certes. Mais en ce qui me concerne, l'ensemble passe à côté du but espéré. Le sujet, intéressant s'il en est au moment même où l'éducation des jeunes fait la une de notre actualité, est loin d'accrocher et m'a très vite fait sombrer dans un grand ennui. Le réalisateur offre par moments quelques idées brillantes, vite étouffées par la voix off du jeune protagoniste qui nous raconte ce que l'on voit sur l'écran. Dommage, certaines bonnes scènes sont ainsi édulcorées. Je regrette un manque de profondeur, d'insolence, de perversité pour adhérer au scénario et peut-être aussi de révolte. J'ai malgré tout résisté jusqu'à la fin. http://cinealain.over-blog.com/article-dans-la-maison-109881620.html