AlloCiné
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Yetcha
Intéressant d'aborder la vie de celui qui a donné vie au personnage de Rocky mais la réalisation ne peut souffrir de la moindre comparaison évidemment car l'élève est loin derrière le maître qui a pourtant pris comme modèle l'élève, vous suivez?!? Bref ici la vie de Wepner est présentée sans relief malgré des acteurs crédibles qui font ce qu'ils peuvent pour relever la réalisation en retrait. Vous pouvez donc le regarder pour en apprendre un peu plus sur ce boxeur atypique, n'en attendez pas un grand moment de cinéma mais plutôt une sorte de documentaire romancé.
S’il est un sportif dont la vie n’aurait jamais dû faire l’objet d’un film c’est bien celle de Chuck Wepner. Négociant en alcool pour vivre, il a une carrière de boxer qualifiable au mieux de très moyenne. Sa chance, avoir pu, dans un combat officiel, combattre Mohammed Ali et, à porter à son crédit il faut le reconnaitre, avoir tenu 15 rounds pour s’incliner sur K.O technique (autrement dit par arrêt de l’arbitre). Il a bâti sa légende sur ce combat. C’est aussi ce combat qui inspirera Stallone pour créer le personnage de Rocky Balboa. Ce sont ces deux évènements sur lesquels se concentre le film. Honnêtement, le film n’est pas outrageusement passionnant, le personnage est sympathique, mais sa vie n’est pas non plus si extraordinaire que cela, hormis ces deux faits. D’ailleurs une fois le combat finit et le premier Rocky sortit en salles, plus grand-chose ne se passera dans la vie de ce loser magnifique qui passera d’ailleurs par la case prison pour des problèmes de trafic de drogue. Si l’histoire est intéressante sans plus, l’interprétation de Liev Screiber est, elle, solide, même si elle n’est pas non plus extraordinaire ; elle constitue tout de même une des qualités de ce film. Le long-métrage se laisse regarder, mais au-delà de ces deux anecdotes (le combat et le film), il ne mérite pas vraiment qu’on se rue pour le voir. A l’occasion, pour se divertir, mais sans urgence.
Un biopic sur un boxeur, qui comme il le dit lui même: dont personne ne se rappelle le nom, à priori rien de bien excitant là-dedans. Pourtant la reconstitution réussie des années 70 et la réalisation bien équilibrée et sans manichéisme nous fait rentrer dans le film naturellement. On suit donc avec plaisir cette histoire qui mêle le classique parcours d' un boxeur professionnel, ses frustrations et ses excès après son quart d' heure de gloire, en plus de moments plus inattendus. La performance remarquable de Liev Schreiber mérite le détour, il tient vraiment bien son personnage. Des bons seconds rôles comme Elisabeth Moss que je découvre contribuent à donner au film une petite musique sans fausse note. Le film ne restera pas forcément dans les mémoires mais c'est de la belle ouvrage
A aucun moment, le scénariste prend un moment cléf de sa vie.. Cela nui gravement au film qu'il devient un documentaire. Malger tout il s'apréçi.
Naomi Watts: Love
Naomi Watts: Love
tony-76
« Le vrai Rocky » Outsider, un film biographique sur le boxeur Chuck Wepner, devenu célèbre pour avoir affronté le champion Mohamed Ali en 1975 et pour avoir inspiré le personnage de Rocky Balboa... On en apprend pas mal de choses sur la véritable origine de Rocky et celui qui incarne ce Chuck Wepner s'agit de l'acteur Liev Schreiber - la brute de Salt ou le méchant ambigu dans la série Scream - s'avère extra dans le rôle-titre. Le public s'attache rapidement à ce looser avec son tempérament de tête de mule. Une sensibilité se dégage de son jeu et il est entouré d'une distribution plaisante qui comprend Elisabeth Moss, Ron Perlman et Naomi Watts. Ensuite, il est vrai que le long métrage de Philippe Falardeau reste conventionnel ainsi qu'académique dans son traitement
spoiler:
en présentant les hauts et les bas de son existence.
Cela ne réserve aucune surprise avec ces quelques clichés notamment spoiler: par cette voix OFF, omniprésente qui peut copier sur des classiques de Martin Scorsese.
Le récit veut même faire une satire de la célébrité, rien de gênant là-dessus. L'émotion est présent accompagné d'un humour noir assez drôle qui fait par moment mouche. A noter que Chuck (v.o) n'est pas véritablement un film de boxe spoiler: - on voit que le combat entre Chuck et Ali -
c'est un biopic dans lequel le réalisateur explore la nature humaine. Sa reconstitution d'époque merveilleusement soignée, sa mise en scène compétente et son éclatante trame sonore forcent l'admiration ! En somme, Outsider est un biopic captivant et fort intéressant dans la façon qu'il est raconté. Un travail appliqué du québécois Falardeau et une performance remarquable de l'acteur américain Schreiber.
Cela ne réserve aucune surprise avec ces quelques clichés notamment spoiler: par cette voix OFF, omniprésente qui peut copier sur des classiques de Martin Scorsese.
Le récit veut même faire une satire de la célébrité, rien de gênant là-dessus. L'émotion est présent accompagné d'un humour noir assez drôle qui fait par moment mouche. A noter que Chuck (v.o) n'est pas véritablement un film de boxe spoiler: - on voit que le combat entre Chuck et Ali -
c'est un biopic dans lequel le réalisateur explore la nature humaine. Sa reconstitution d'époque merveilleusement soignée, sa mise en scène compétente et son éclatante trame sonore forcent l'admiration ! En somme, Outsider est un biopic captivant et fort intéressant dans la façon qu'il est raconté. Un travail appliqué du québécois Falardeau et une performance remarquable de l'acteur américain Schreiber.
FaRem
Philippe Falardeau adapte la vie du boxeur Chuck Wepner ce qui d'une certaine manière n'est pas une première, car sa vie a apparemment inspiré Sylvester Stallone pour l'écriture de Rocky. Ce détail que personnellement, je ne connaissais pas est sûrement le principal intérêt et atout de ce film, car sinon "Outsider" est un énième film de boxe qui met en scène la descente aux enfers d'un boxeur qui a frôlé les sommets. Souvent proche du documentaire avec la voix off de Chuck qui raconte son histoire, ce film et comme l'indique le synopsis nous fait vivre dans les grandes lignes les principaux événements de sa vie que ça soit le combat contre Ali qui a chamboulé toute son existence jusqu'à son passage en prison en passant par ses rêves de cinéma. Ce n'est pas un grand film de boxe surtout qu'il n'y a quasiment aucun combat et ce n'est pas non plus le biopic de l'année malgré des points intéressants pour tout ce qui est en rapport avec Rocky, mais c'est quand même un film sympathique qui doit beaucoup à Liev Schreiber qui est très convaincant.
La vrai vie de Rocky Balboa...c'est moins le rêve américain que dans les Rocky. On voit ce boxeur qui affronte la légende Mohammed Ali et qui fini alcoolique, se tapant des prostitués, délaissant sa famille et en taule pour trafic de drogue. Bon finalement sa fini pas trop mal. En tous cas bien aimé l'histoire.
Un film d'une grande sensibilité ou la boxe est finalement bien secondaire. Mis à part son coup d'éclat contre Ali, la carrière de Chuck est finalement anecdotique, le film se concentrant sur les conséquences de la médiatisation liée à ce combat et au film Rocky qu'il a inspiré. Ou comment un homme père de famille, intelligent, sensible, pète les plombs et descend aux enfers par ses propres faits et malgré un entourage proche plutôt bien veillant. Le casting est bon, en particulier Liev Schreiber et la réalisation nous replonge bien dans l'ambiance des années 70.
Les amateurs de boxe apprécieront de découvrir l'histoire de celui qui a inspiré Rocky. Le film en lui même navigue entre le genre documentaire et le biopic et est plutôt réussi. Un casting de qualité dans ce film à petit budget. On s'intéresse à ce boxeur looseur qui finira par trouver le chemin pour vivre.
J'ai bien aimé ce film, qui n"est pas un grand chef d’œuvre mais qui se laisse regarder sans à aucun moment s'ennuyer. L'ascension de ce gars puis la suite de drames qu'il subit
spoiler:
(la plupart de son fait et suite à des choix désastreux de vie)
m'a touché.
Ce n'est pas un film sur la boxe mais un film intimiste sur le succès qui monte à la tête d'un gars non préparé et ses conséquences.
Je le conseille à tout le monde, même aux gens qui n'aiment pas la boxe, car les combats ne sont qu'un prétexte et la partie ascension ne doit prendre qu'un quart d'heure, maxi 20 minutes en tout début du film. Le reste est la déchéance progressive de la vie personnelle de ce pauvre gars spoiler: , qui n'a qu'un défaut : avoir un peu trop tendance à faire la fête et à mélanger alcool et filles pour son bien
.
Mais ce gros ours hyper maladroit dans sa façon de gérer sa vie est touchant...
m'a touché.
Ce n'est pas un film sur la boxe mais un film intimiste sur le succès qui monte à la tête d'un gars non préparé et ses conséquences.
Je le conseille à tout le monde, même aux gens qui n'aiment pas la boxe, car les combats ne sont qu'un prétexte et la partie ascension ne doit prendre qu'un quart d'heure, maxi 20 minutes en tout début du film. Le reste est la déchéance progressive de la vie personnelle de ce pauvre gars spoiler: , qui n'a qu'un défaut : avoir un peu trop tendance à faire la fête et à mélanger alcool et filles pour son bien
.
Mais ce gros ours hyper maladroit dans sa façon de gérer sa vie est touchant...
Nicothrash
"Rocky", on connait tous, ce que l'on sait moins en revanche, c'est que le scénario qu'a écrit Stallone s'inspire en partie d'un véritable boxeur, Chuck Wepner, qui a eu comme unique fait d'arme de tenir 15 rounds face au grand Mohamed Ali. Pas rien en même temps ! Mais ça fait un petit peu léger sur 1h30, d'autant plus que plutôt de faire monter la tension avec ce fameux combat, le réalisateur québecois choisi de se concentrer sur l'après combat et en général sur l'existence chaotique du boxeur. Là encore, petit soucis, Chuck Wepner est tout sauf sympathique et il apparait bien difficile d'avoir une quelconque empathie pour lui. Côté positif, on ne peut par contre pas retirer à Liev Schreiber son interprétation plus que convaincante dans ce rôle de loser, par ailleurs le casting au niveau des premiers rôles est vraiment pas mal, cependant ... qu'est-ce qui s'est passé pour les rôles de Stallone et Ali ? A peine croyables ces choix quelque peu ... discutables diront nous. Pour autant, les anecdotes autour de la saga "Rocky" et de la vie tourmentée de notre anti-héros sont assez croustillantes et il faut bien reconnaître que hormis quelques moments de creux, ça se laisse tout de même relativement bien suivre. Au final, ce n'est pas le métrage du siècle mais pas non plus une infâme bouse, c'est simplement pas mal dans l'ensemble.
Le cinéma fait énormément dans la fiction, cherchent l’histoire incroyable à raconter, parfois crédible, parfois abracadabrantesque, peu importe, tant qu’on est transporté ! Mais quand on s’attaque à un biopic, quand on adapte une histoire vraie, c’est souvent qu’elle parait incroyable, surréaliste, et qu’elle vaut le coup d’être racontée : C’est pas du tout le cas de ce film. Outsider raconte l’histoire du mec qui a inspiré le personnage de Rocky ? Et bien on peut dire que le personnage fictif nous a bien plus touchés ! Chuck Wepner était surement un très bon boxeur, mais pour le reste, d’après ce film, sa vie n’était pas spécialement intéressante, un seul moment épique dans une vie terre à terre. La première moitié du film est quand même sympa, avec sa montée au sommet, avec ce match, et la sortie du film Rocky, mais la seconde partie est inutile et plate, on s’ennuie quoi ! De plus, pas de travail artistique derrière la caméra, on est face à une réalisation banale pour une vie banale, quinze minutes de documentaire sur cet homme auraient parfaitement suffit. Bref, même s’il n’est pas raté notamment grâce à son bon casting, ce film manque d’intérêt et d’engagement pour vraiment nous captiver.
l histoire est instructive ,les décors et la musique seventies donnent un peu d humour a cette déchéance d une fausse star...la deuxième partie sur l après match de boxe donne un supplément d âme au film et au personnages. bon film
benoitG80
"Outsider" ou un rare film sur la boxe mêlant autant de tendresse et de sensibilité !
Car en fait, ce biopic de Philippe Falardeau s'éloigne du biopic classique, car c'est plus l'anti-héros qui en est à la base...
Et pas n'importe lequel, puisque c'est celui qui a inspiré le "Rocky" de John G. Avildsen avec le fameux Sylvester Stallone !
Et c'est là tout l'intérêt du film, avec ce curieux personnage qui se fait un film dans le film, en ne vivant que pour le film dont son histoire en est la source !
Car ce Chuck Wepner ne vit que dans des chimères, ou dans une représentation de ce qu'il pense être aux yeux des autres, de sa famille, de ses amis et même de ceux qui lui donnent sa chance !
La peinture de ce boxeur qui foire tout ce qu'il a ou ce qu'il tente, est ici diablement au point, tant le mécanisme de sa descente aux enfers est ici l'objet d'une démonstration hors pair...
Pour l'interpréter, Liev Schreiber est juste impeccable !
Et de voir ce Chuck aussi mal parti, mais toujours naïf et prêt à rebondir comme s'il n'avait pas conscience de l'aggravation de ses difficultés a quelque chose de touchant comme jamais on ne l'aurait imaginé !
Le fait qu'il utilise lui-même sa propre voix comme voix off pour raconter sa vie, renforce encore cet aspect comme s'il se détachait de sa propre enveloppe charnelle afin de prendre de la hauteur pour se voir tel qu'il est, incapable de raisonner ou d'agir, égoïste et empêtré dans ses rêves et ses projets impossibles.
Le parallèle mis en place avec "Rocky" est franchement excellent et les répercussions sur la propre vie du boxeur sont source de moments truculents !
Nombre de situations éloquentes sont un vrai régal dans ce qu'elles peuvent bien révéler sur les attitudes et comportements.
Vraiment un biopic à part, qui sort dû classicisme de bon aloi pour enfin apporter un petit quelque chose de différent, d'humain, de vrai !
Et quand on songe à la fin et ce qu'on en apprend, on se dit que Chuck Wepner a réussi ce qu'il voulait vraiment entreprendre, mais en 2017 !
Une histoire singulière d'un destin qui l'aura été encore plus, racontée avec justesse et délicatesse...
Car en fait, ce biopic de Philippe Falardeau s'éloigne du biopic classique, car c'est plus l'anti-héros qui en est à la base...
Et pas n'importe lequel, puisque c'est celui qui a inspiré le "Rocky" de John G. Avildsen avec le fameux Sylvester Stallone !
Et c'est là tout l'intérêt du film, avec ce curieux personnage qui se fait un film dans le film, en ne vivant que pour le film dont son histoire en est la source !
Car ce Chuck Wepner ne vit que dans des chimères, ou dans une représentation de ce qu'il pense être aux yeux des autres, de sa famille, de ses amis et même de ceux qui lui donnent sa chance !
La peinture de ce boxeur qui foire tout ce qu'il a ou ce qu'il tente, est ici diablement au point, tant le mécanisme de sa descente aux enfers est ici l'objet d'une démonstration hors pair...
Pour l'interpréter, Liev Schreiber est juste impeccable !
Et de voir ce Chuck aussi mal parti, mais toujours naïf et prêt à rebondir comme s'il n'avait pas conscience de l'aggravation de ses difficultés a quelque chose de touchant comme jamais on ne l'aurait imaginé !
Le fait qu'il utilise lui-même sa propre voix comme voix off pour raconter sa vie, renforce encore cet aspect comme s'il se détachait de sa propre enveloppe charnelle afin de prendre de la hauteur pour se voir tel qu'il est, incapable de raisonner ou d'agir, égoïste et empêtré dans ses rêves et ses projets impossibles.
Le parallèle mis en place avec "Rocky" est franchement excellent et les répercussions sur la propre vie du boxeur sont source de moments truculents !
Nombre de situations éloquentes sont un vrai régal dans ce qu'elles peuvent bien révéler sur les attitudes et comportements.
Vraiment un biopic à part, qui sort dû classicisme de bon aloi pour enfin apporter un petit quelque chose de différent, d'humain, de vrai !
Et quand on songe à la fin et ce qu'on en apprend, on se dit que Chuck Wepner a réussi ce qu'il voulait vraiment entreprendre, mais en 2017 !
Une histoire singulière d'un destin qui l'aura été encore plus, racontée avec justesse et délicatesse...
Ce film de Philippe FALARDEAU sur la véritable histoire du boxeur Chuck WEPNER n'est pas le meilleur biopic qui soit ; en effet, certains choix de mise en scène sont discutables. Mais il a le mérite de remplir son cahier des charges. Le réalisateur québécois nous livre un divertissement honnête sur le parcours exubérant d'un homme dépassé par son personnage de fiction (Rocky BALBOA), et qui court derrière sa propre image. C'est un peu redondant pour les fans de la saga initié par STALLONE, mais non dépourvu d'intérêt. L'interprète principal Liev SCHREIBER offre une belle interprétation en loser attachant, tandis que la reconstitution de l'époque ne manque pas de panache. Cet "Outsider" reste donc une bonne curiosité.
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