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chrischambers86
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1,5
Publiée le 21 mars 2024
Guy Madison chez les dinos! Qui l'eut cru ? La malèdiction de la montagne encorcelèe a encore frappè! Nous sommes dans une règion lointaine du Mexique avec ses montagnes maudites et sinistres entre marais et sables mouvants! Si vous ne croyez pas aux superstitions et que vous aimez les films au rabais qui mettent en scène des cowboys et un dinosaure alors foncez! Bien que produit à l'èconomie, "The Beast of Hollow Mountain" (1956) bènèficie d'une image en Scope et du Color by Deluxe, mais avec une èdition DVD piteuse, digne d'une VHS! Hormis une fête de village, on ne peut pas dire que le dècor soit parfaitement capturè par le chef op' et qui manque clairement d'argument pour sèduire l'aficionado! On ne peut pas dire non plus que Guy Madison se donne sans compter si ce n'est dans la dernière partie! Quand au dinosaure, il faut attendre les vingt dernières minutes de film pour le voir sortir de son trou! C'est un peu mince malgrè de bons trucages d'antan! Plus une dèsillusion qu'autre chose finalement...
The Beast of Hollow Moutain se sait du monstre comme métaphore filée d’un régime régi par la tradition aveugle que le cowboy va mettre à mort pour imposer son fédéralisme. C’est un western où la menace se trouve allégorisée, incarnée par le dinosaure qui joue ici le rôle de la superstition mexicaine d’ailleurs longuement illustrée dans le film que la toute-puissante Amérique va balayer pour imposer son droit de propriété sur la terre. Et sur la femme, puisque se joue en parallèle une lutte des cœurs très racinienne où l’héroïne ne veut ni épouser un meurtrier ni finir veuve. Œuvre de conquête, The Beast of Hollow Moutain verra le triomphe de l’intrépide grâce à son ingéniosité face à la bête, verra la recomposition familiale comme brassage multiculturel à la gloire de l’Oncle Sam. Les effets visuels s’avèrent très réussis et réjouissent d’autant plus qu’ils offrent une générosité dans l’action finale, véritable prouesse technique et moment de bravoure du film. Surtout, le monstre est pensé, dispose d’une motivation symbolique et politique pertinente. Qualité assez rare pour être soulignée.
La star de "The Beast of Hollow Mountain" est un tyrannosaure hyper agressif qui vit dans une montagne creuse du Mexique (ne vous imaginez pas un monstre super flippant faisant plus vrai que nature comme dans "Jurassic Park" car le film date de 1956) mais avant de le voir en action, il faut se taper, durant la quasi totalité du film, une histoire très peu intéressante articulée autour d'une relation triangulaire impliquant un cow-boy texan affichant en permanence un sourire de frimeur, une Mexicaine gironde et versatile et un propriétaire mexicain qui aimerait bien se la faire mais qui ne peut pas car la donzelle lui préfère largement le cow-boy sus-cité (à la fin, le Texan parviendra à se débarrasser du T.Rex avec un simple lasso, en ne se départant jamais de son sourire de kéké ; lorsque le "the end" a surgi à l'écran, j'ai été déçu que ne soit pas apparu dans le film don Diego de la Vega, que le cadre spatio-temporel à la Zorro réclamait presque).