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Sid Nitrik
61 abonnés
416 critiques
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3,5
Publiée le 22 octobre 2013
A l'instar du Phénix, le giallo serait-il en train de renaître de ses cendres ? Car l'allemand « Masks » tombe rapidement le sien (de masque) et se place clairement dans ce style cinématographique un peu à l'abandon (oui, juste avant j'ai critiqué « Ne vous retournez pas », un giallo anglais assez ancien qui ne disait pas vraiment son nom). Et Andreas Marschall nous étonne agréablement. Utilisant habilement et consciencieusement les codes de ce genre qui nous vient d'Italie, le réalisateur teuton (d'ailleurs on en voit quelques-uns dans le film ;) ) nous rend une belle copie, pleine de promesse. De la tension, de l'étrange, du gore, du sexe, une bonne musique d'ambiance, des jeux d'arrières plans, peu de jump scare. Bon quelques situations cousues de fil blanc et une explication finale un peu bancale mais c'est globalement une belle surprise, surtout quand on s'attend, au vue de l'affiche, à regarder un banal slasher.
MASKS est un film d'horreur bas de gamme et daubesque. La touche "psycho drame" rend les scènes pathétique. C'est mal fait, c'est laid. La mise en scène est minable, le jeux d'acteur l'est tout autant et la musique (accord de piano faux) vous met les nerfs à rude épreuves. 0/5
Un film bancal mais qui arrive parfois à nous envoûter par moment et grâce à une musique réussie. Ce qui aurait pu être un petit chef œuvre est au final une œuvre honnête qui tente de nous subjuguer. Ce n'est pas le cas mais c'est bien essayé.
Premier film fascinant d'Andreas Marschall, "Masks" commence comme un remake de "Suspiria" avant de divaguer vers une horreur beaucoup plus réaliste et psychologique que son modèle. Un peu comme si "Masks" était une gueule de bois des 70's, renouant avec cette époque psychédélique de manière beaucoup plus réfléchie.
Une oeuvre modelée façon années 70. On devine facilement les références du scénariste-réalisateur Andreas Marschall. C'est côté italien qu'il faut regarder notamment Dario Argento avec Suspiria. L'atmosphère, la bande-son, le sujet, enfin tout nous ramène à ces films aujourd'hui bien démodés qui ont fait les soirées des amateurs d'horreur de jadis. Nous sommes donc en présence d'un pastiche-hommage et en tant que tel on se rend vite compte qu'il ne renouvelle pas le genre. Mais on pourra se laisser aller à quelque nostalgie cinématographique tout en sommeillant d'un oeil.
Andreas Marschall a rend un joli hommage au giallo avec Masks et il n'est pas le seul d'ailleurs ces dernières années à vouloir faire honneur à ce genre particuliers que j'apprécie. On peut dire qu'il a réussi son coup malgré un ensemble imparfait. Masks s'inspire de Suspiria peut-être un petit trop mais on va pas s'en plaindre car il y a pire comme influence ; l'héroïne (sexy et mignonne) de Masks ne s'est pas inscrite dans une école de danse mais dans une école de théâtre où elle va subir un cours aux méthodes douteuses. Andreas Marschall parvient à restituer un vent d'érotisme dans son film comme il sied au genre, les meurtres ne sont pas très variés et si certains sont gores on aurait aimer voir plus de sang mais par contre Masks a une ambiance étrange et quelque peu mystérieuse de bout en bout avec une dernière demi-heure par réellement angoissante mais prenante et intense, la musique joue aussi dans l'atmosphère de Masks avec sa mélodie inquiétante. Donc si Masks a ses défauts ce thriller allemand reste un bel hommage aux giallo.
La frontière entre hommage et plagiat est souvent étroite. Si Masks se veut un hommage aux gialli il est aussi un 'remake' déguisé de Suspiria. Reste un film bien réalisé avec une bande son excellente mais un rythme bien pepere et un final too much. Bien pour l'hommage, moyen pour la copie carbone de Suspiria.
Ce film est un hommage assumé au giallo, ces films d'épouvante italiens, de ce point de vue certains spectateurs resteront forcément sur la touche, d'autant que les qualités du métrage ne sont pas non plus à tomber par terre, cependant l'ambiance inquiétante est bien présente dans les couloirs de cette école de théâtre pour le moins sectaire et les cadrages sont très réussis. Le thème musical récurrent quant à lui apporte un gros plus et renforce encore ce climat dérangeant, parfois accompagné d'un érotisme subtil, ça nous laisse une impression très étrange durant tout le film. En fait le véritable soucis de ce dernier et pas des moindres reste le jeu d'acteur extrêmement inégal dans la globalité, même l'actrice principale n'emporte pas l'adhésion de suite, peut-être un fait exprès pour la faire évoluer au sein de l'école, par contre les autres acteurs ne sont pas excusables. Au final, c'est un hommage plutôt réussi au genre avec en outre un certain dépaysement, la production étant allemande, après était il nécessaire ? Pas sûr mais les fans devraient apprécier tandis que les novices pourront découvrir ce style particulier qu'est le giallo, à voir une fois.
Difficile de juger un tel film. A première vue, c'est complétement raté. La faute à un doublage mauvais et des interprétations approximatives, mais également à un rythme en dent de scie. C'est simple, bien qu'il ne dépasse pas les deux heures, le film semble interminable. La bande originale quant à elle se résume à un seul morceau, mixé et remixé à toutes les sauces. Ne parlons même pas de la réalisation : photographie d'une laideur épouvantable, mise en scène quasi inexistante pour des scènes qui souvent sonnent faux, malgré une ou deux bonne idées et quelques erreurs de montage préjudiciables. Le personnage principal est en plus, d'une naïveté qui frôle la stupidité. Pourtant, il y a quelque chose... Quelque chose qui nous incite à en regarder un peu plus. A aller au bout. L'ambiance ? Assurément. Un suspens non pas haletant, mais sinon assez prenant grâce à un pitch de départ intéressant, et qui aurait mérité un traitement plus approfondis. Résultat : un film d'horreur dérangeant. On en ressort mal, on en ressort mal à l'aise. La scène finale que j'ai trouvé horrible en ajoute à ce sentiment de mal-être. Je ne le reverrai pas.
Amis cinéphiles, le giallo fait un retour en force en ces années 2000. Parfois désagréable (Giallo de Dario Argento) ou sur la bonne voie(Imago Mortis de Stefano Bessoni), Masks de Andreas Marschall joue autant la carte de l'hommage qu'il suit son propre chemin. En cette année 2011, la belle Stella échoue au conservatoire d'art dramatique. Pourtant, elle est guidée vers une autre école où elle serait plus à même de perfectionner un talent encore en veille. Mais en ce lieu, la Méthode a ses revers... Masks est un film aux qualités esthétiques flagrantes : tourné en scope avec une image nette, utilisation d'angles baroques ou de contre plongées déstabilisants, lumière expressive et jeu sur les couleurs significatifs (le rouge en particulier rappelle le Suspiria de Argento) qui participent d'une ambiance chargée. Le film bénéficie donc d'une attention particulière concernant l'atmosphère, Marschall est un fan des productions seventies (l'intro et son effet vintage est très réussi) et donne à son oeuvre l'esthétisme des productions de cette époque. Masks se veut une réflexion sur le Jeu de comédien, la Possession par le costume ou la Suggestion, le sujet étant plus profond qu'il n'y paraît. Malheureusement, la direction d'acteurs n'est pas le point fort du métrage, étonnant quand on voit que Marschall s'intéresse tant à l'art scénique (l'a t-il fait exprès pour mettre en exergue les passages scandés ?). De plus, Masks dispose d'un rythme lent (il pourrait ennuyer) mais qui se libère dans sa dernière partie. Certaines séquences de violence graphique, à la traditionnelle, ont un rendu excessivement stylisé. Production de qualité, Masks ne peut s'apprécier qu'avec un minimum de références cinématographiques. 4/5
En voulant rendre hommage aux films de Dario A., Andreas M. aurait peut être mieux fait que le garder dans sa vidéothèque. Car mis à part, le visuel, l'atmosphère et l'ambiance (et encore). Il n'y a pas grand chose à retenir. L'histoire n'est pas spécialement interessant. On est amener à s'ennuyer beaucoup trop vite. Les scènes de stress, nous permettant d'émerger ; mais en aucun cas ; de nous effrayer. Seul, le jeu des acteurs ; peut se révéler correct. Pour le reste, vous pourrez trouver bien mieux (même s'il s'agit de film ne datant pas de cette année). LE film avait pourtant certaines qualités pour le rendre bon, et pourquoi ; un classique du genre. L'idée de base, n'étant que rarement exploité. Mais la mayo ne prend absolument pas... On comprendra donc le DTV qui lui ait réservé. Je cherche encore l'interet du film... Et pourtant j'ai trouvé deux trois bonne choses. MAis beaucoup trop peu, pour nous convaincre et amener la peur. Bref, si vous avez du temps à perdre....
Mon dieu , mais c'etait quoi ce navet ? Ce film qui théoriquement se déroule en 2011 , a touts les apparences d'un film des années 80 .Décors,acteurs (faut le dire vite..) et musique trés eightie's et répétitive.Toute cette mascarade devient peinible, et soporiphique. La réalisation semble fait par des amateurs (tout comme les acteurs d'ailleurs) , à grand coup d'ambiance années 80.Le scénario est improbable tant aucunes actions n'est cohérente là dedans ! Quelques scénes "d'horreur" reste interressante sans etre extraordinaire.Enfin,on ne rentre pas dans le film et aucun des personnages n'est attachant ,on se fout du sort de ces acteurs amateurs!