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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 septembre 2013
Planté dans les magnifiques paysages du Chili, filmés très élégamment par Sébastian Silva, Magic Magic nous dévoile une descente aux enfers vers la folie pure d'une héroïne étrange et solitaire dont personne ne perçoit les appels à l'aide, tout cela dans une atmosphère hautement toxique. Le casting, très bon, portés par les superbes Juno Temple et Michael Sera, crédibilise tout cette histoire, glissant peu à peu dans la paranoïa générale, renforcée par quelques scènes magnifiquement dérangeantes (la scène du rocher et celle de l'hypnose notamment). Le film s'éparpille parfois certes, mais finalement cela reflète la personnalité d'Alicia. La fin, bien qu'un peu vaine, nous chamboule et laisse des traces au spectateur. Et si finalement ce n'était pas juste de la folie ?
Le film commence par la rencontre des 5 protagonistes qui projettent de partir en voyage au Chili sur une île . Dès le départ, on sent un certain malaise chez Alicia face aux autres, elle est très réservée et différente, on le remarque instantanément. Le fait que sa cousine Sara doive partir en urgence ne va pas arranger les choses puisqu'elle doit apprendre à vivre avec des gens qu'elle ne connaît presque pas puisqu'ils ne sont même pas ses amis. La suite avec leur voyage, leur installation et leurs premières impressions est certes plate vu que l'histoire n'évolue pas trop mais le réalisateur a su rendre le résultat assez intéressant et surtout pas ennuyeux. Bizarrement, Alicia ne supporte pas la compagnie des deux garçons et de Barbara pourtant je les ai trouvés plutôt sympathiques envers elle. À mon avis, c'est elle qui a un problème et bien avant le début du film. En fait, le
gros défaut de "Magic Magic", est la façon dont les personnages sont traités, on ne sait rien d'eux ainsi que de leurs passés respectifs, ce qui m'a amené à de nombreuses suppositions tout au long de la projection. Je ne me suis pas reconnu dans le personnage d'Alicia mais plutôt dans le reste de la bande. Tout devient passionnant et inquiétant à partir du moment où elle commence à avoir des hallucinations et surtout lorsque Augustin tente de l'hypnotiser. Certes j'ai trouvé cela comique mais cette scène en apparence drôle pour tout adolescent normal est en effet un des éléments déclencheurs de la schizophrénie d'Alicia. Sebastian Silva a su merveilleusement bien faire, des petites séquences, au départ banales, de vrais indices pour le dénouement final qui est un peu l'apothéose avec une montée en puissance exceptionnelle; l'angoisse est omniprésente ! Ce final plonge le spectateur au coeur de la schizophrénie pure en nous montrant ce qu'est devenue réellement Alicia en l'espace de quelques jours. Il faut avouer que ce n'était pas les bonnes personnes qui étaient là pour l'entourer et la cadrer. La fin n'en demeure pas moins mystérieuse avec un flou sur le destin de cette dernière. Il est évident que Juno Temple est la révélation de "Magic Magic" avec un réel talent qu'elle a su bien exploiter ici. Les autres acteurs jouent aussi très bien mais rien n'égalera la prestation de Juno. Malheureusement, il y a peu de référence à la culture chilienne à part à la fin où on assiste à une cérémonie locale . La musique par contre est typiquement chilienne durant le film.
Trés grosse deception. Pendant les premiéres 45 mns, le film se traine pour nous faire découvrir la montée en puissance de l'heroïne. Puis, nous sommes pris dans un engrenage ou tout se bouscule. Tension, suspens sont au rdv. Malheureusement, nous restons désagréablement surpris de la scéne finale. A mon sens, le titre "magic magic", aurait pris sa vraie dimension dans le cadre d'une purification et d'une rédemption de la miss Temple.
J'ai aimé l'intensité de cette actrice(scéne d'hypnose).
S’il est attirant de découvrir ces trois jeunes acteurs américains talentueux et appréciés du public adolescent dans des rôles à contre-emploi et dans un film basé sur un processus justement bien moins populaire auprès des spectateurs, celui de l’horreur psychologique, le travail effectué par le chilien amateur de personnages à la mentalité défaillante Sebastián Silva ne tient pas ses promesses. Nous faisant suivre la montée crescendo des névroses de la jeune Alicia, une gamine introvertie et asociale, le scénario se perd dans ses propres idées, voulant tour à tour donner plus d’importance à ses sentiments de solitude et de paranoïa vis-à-vis de ses colocataires de vacances et à ses hallucinations assez mal mises en images. Sans pouvoir comprendre l’origine des troubles de cette pauvre fille eseulée et incomprise, il devient difficile de partager sa panique grandissante. La réalisation se montre de plus bien trop contemplative pour créer une ambiance angoissante ni même un rythme prenant. Le film se montre donc intriguant et macabre mais vain et monotone.
Expérience de film-maker à la technique bien huilée (la photographie est par exemple totalement magic magic, l'interprétation parfaite), ce film laisse malheureusement de côté le spectateur, qui n'a vraiment pas l'ombre d'un os à ronger.
C'est pas que ce Magic Magic soit particulièrement désagréable à suivre, ni qu'il soit nauséabond dans son propos, ni mal joué, etc. En fait, c'est juste que c'est un film qui n'a que très peu d'intérêt. Sebastian Silva (dont je n'avais jamais vu de film) ne veut pas juste faire un film d'horreur commercial, il veut se faire passer pour un auteur. Et comme il sait qu' "il vaut mieux partir du cliché que d'y arriver", il prend une situation de départ vue et revue (un groupe de jeunes isolé dans la nature, parmi eux une intruse qui commence à psychoter) pour montrer que lui il va faire du neuf. Seulement... ça ne prend pas. Sous ses airs arty, le film cache une grande vacuité. Ses personnages sont vides, rien n'est réellement exploité, ce qui compte, ce que ça ait l'air nouveau. Alors on fait bouger les motifs du divan, on coupe aux moments les plus inattendus (spoiler: le saut dans l'océan ), tout ça "pour faire auteur". Malheureusement, c'est beaucoup trop plan-plan pour ne pas ennuyer ferme. L'héroïne apparaît vite ridicule (spoiler: la scène du chien ) et là tout est perdu puisque sans identification du spectateur au personnage (ce sur quoi toutes les influences du film reposent, et en premier lieu les Polanski), tout s'écroule. Ah et puis inutile de dire que Magic Magic ne fait pas peur une seconde, pas même un petit soupçon d'inquiétude, rien.
Petit film indépendant qui paraît en toute discrétion en cette fin août chez nous, Magic Magic est un film qui mérite le déplacement rien que pour son écriture et son personnage principal à la fois touchante et effrayante. C’est un film déroutant et à la limite du film de genre dans sa réalisation, sa photographie et dans les traits de caractère du personnage principal. Malheureusement, on lui reprochera un background pas assez bien exploité, avec des personnages secondaires mystérieux et qui restent sous silences. Ainsi que des environnements dont on ne nous dit rien. Malgré tout, on retiendra une palette émotionnelle assez large rencontrée par le spectateur, ainsi qu’une Juno Temple à son apogée. Une actrice dont il faut se souvenir du nom.
Pour ceux qui se souviennent de certains films de Gus Van Sant, alliés aux adolescents, ils pourraient se retrouver dans ce Magic Magic, qui nous place en gros dans une villa de Patagonie ? Chili..... Des adolescents, américains pour la plupart (5 ou 6) cohabitent... Les relations sont précaires, et le groupe est assez "taquin" avec la jeune et jolie Alicia, sans beaucoup tenir compte de sa sensibilité.... Les personnages ne sont pas violents au sens propre du terme, mais leurs comportements ne sont pas des plus empathiques, ni des plus intelligents.... Le résultat est un malaise chez la jeune Alicia (malheureusement plus que chez les spectateurs), Le film se suit sans accroc, mais ne déchaine à aucun moment une quelconque passion.... C''est à mon humble avis, plus un film psychologique que film d'épouvante (très transparente vraiment).... A vous de voir sachant que même les acteurs passent un peu inaperçus.....
Le premier atout de Magic Magic est son casting : Michael Cera (Juno, Scott Pilgrim VS the world, Arrested Development,...) , Juno Temple (Killer Joe, Mister Nobody,...) et Emily Browning (Sucker Punch, les orphelins Baudelaire,...). Quand même !
Le film jongle entre différents genres sans vraiment en privilégier un et ça marche ! C'est intriguant, angoissant, surprenant : On a pas le temps de s'ennuyer !
Sebastián Silva réussi à nous faire vivre une descente aux enfers parfaitement chronométrée : douce et subtile au début puis s’accélérant doucement jusqu'à un final ahurissant ! A plusieurs reprises on a l'impression de comprendre les tenants et aboutissants de l'histoire mais il arrive à nous faire perdre le nord à chaque fois ! Une scène sort vraiment du lot : spoiler: Alicia lit un livre à côté de Barbara et s’imagine qu'elle l'observe comme ça elle peut paraître basique mais la façon dont le réalisateur à réussi à nous faire entrer dans la tête d'Alicia et comprendre ce qu'elle ressent est juste impressionnante !
Il faut ajouter à cela l'immense talent de Juno Temple qui interprète splendidement la lente chute d'Alicia dans la folie et qui arriverait presque à nous emmener avec elle !
En bref Magic Magic est un film à voir si vous n'avez pas peur d'être surpris !
Qu'y a t-il de commun entre La nana, Les vieux chats et Magic Magic, les trois derniers films de Sebastian Silva ? Un goût prononcé pour fouiller la psychologie de ses personnages et un talent certain pour provoquer le malaise. Magic Magic s'inscrit a priori dans le registre du Teen Movie dont le réalisateur chilien respecte tous les codes tout en nous installant dans un climat de paranoïa oppressant jusqu'à une scène de transe vaudou impressionnante. Tout est sur le fil du rasoir, la frontière entre réalisme et fantastique est volontairement brouillée et la fin ouverte plutôt cruelle. Le film est un objet indéfinissable qui tend à s'échapper à chaque fois que l'on pense en saisir les tenants et aboutissants, comme une matière caoutchouteuse dont la forme change sans cesse. Une expérience perturbante que l'on peut prendre aussi à la rigolade, si on est d'humeur joueuse.
Un thriller psychologique, à l'ambiance pesante, qui, tout du long, ne cesse de mêler humour et angoisse, farce et folie, pour arriver à un final qui fait figure de délivrance. Cependant, le scénario joue trop longtemps sur l’indécision, instaurant une distance et une incompréhension qui finissent par lasser. Une réalisation étrange et déstabilisante, mais maladroite et inégale, qui avoue s’inspirer des plus grands films de Polanski !
Je ne sais pas quoi penser du film. Le theme est bon mais l'image, les personnages et le scénario n'ont vraiment rien de transcendant, l'ennuie guette malgré une atmosphére assez palpable et des fausses pistes qui deviennent finalement carrément inutiles
14/20 : Nous étions impatientes de découvrir MAGIC MAGIC au vu de l’actrice principale (la talentueuse Juno Temple) et de la bande annonce qui avait l’air de présager un film prometteur. En effet, nous appréciions déjà Juno Temple que nous avions découvert dans DIRTY GIRL, THE BRASS TEAPOT, KILLER JOE, MR NOBODY et KABOOM. Mais ici, l’actrice nous impressionne davantage en incarnant le personnage d’Alicia, une jeune fille timide et psychologiquement perturbée. Nous avons été bluffés par l’incroyable interprétation de Juno, qui fait d’elle, une actrice très douée qui n’a pas fini de nous en mettre plein la vue. Le reste du casting est également performant, plus particulièrement Michael Cera (que l’on a pu voir dans SCOTT PILGRIM et JUNO) qui interprète Brink, un jeune homme puéril, en manque de sexe, balourd et assez pervers ou encore Emily Browning (SUCKER PUNCH, SLEEPING BEAUTY, LES INTRUS) dans le rôle de Sara, une jeune femme tentant d’aider Alicia par tous ses moyens. Le film dégage une atmosphère étrange et déstabilisante qui nous immerge véritablement dans la folie, le morbide et la paranoïa. Il est peut être frustrant que la fin se termine en queue de poisson, de façon aussi brutale, puisque c’est à nous de deviner le destin d’Alicia. MAGIC MAGIC est une œuvre émouvante, saisissante et poignante, qui a le pouvoir de mettre mal à l’aise le spectateur. Juno Temple est LA révélation.
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J'ai trouvé Magic Magic assez spécial et plutôt lent, c'est un film qui ne va partager les avis. J'ai bien aimé et j'ai beaucoup ris alors que ce n'était pas toujours censé être comique... Ce film m'a mis assez mal à l'aise, ça devenait de plus en plus oppressant au fur et à mesure que Alicia sombrait dans la folie. Le gros point négatif du film, c'est sa fin qui a tourné au n'importe quoi, j'ai vraiment été déçu. Michael Cera m'a ébloui, je ne l'ai jamais aimé autant que dans ce rôle, il incarnait un personnage assez décalé et un peu fou fou, il m'a bien fait rire.