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colombe P.
134 abonnés
695 critiques
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5,0
Publiée le 2 septembre 2013
Un vrai petit bijou d'angoisse ce film ! J'ai adoré. On comprend bien le malaise général ressenti par le personnage principal tout au long de son séjour au Chili. Elle est timide et fragile et les personnes qui l'entourent ne se rendent pas compte de sa grande sensibilité et cela mène au désastre malheureusement.
J'ai vraiment beaucoup apprécié ce petit film indépendant très original. Aussi j'ai bien ressenti ce qu'éprouve l'héroïne principale. C'est une jeune femme de 20 ans assez solitaire et introvertie, timide, qui perd ses repères en allant à l'étranger pour quelques jours avec des gens qu'elle ne connaît pas à part sa cousine. Premier problème : c'est la première fois qu'elle quitte son pays donc première angoisse. Ensuite sa cousine doit partir 24 h pour une raison personnelle, la laissant seule avec les autres, c'est le deuxième gros problème. Elle n'est pas chez elle, elle se sent désorientée, pas à l'aise. Les amis de sa cousine ne sont pas des plus sympathiques envers elle ni compréhensifs. Il la trouve bizarre et ne pensent qu'à s'amuser quitte à perturber encore plus notre pauvre héroïne. Personnellement je me suis bien mise à sa place et même si ce film est très perturbant et angoissant, j'ai vraiment éprouvé beaucoup de compassion à l'égard de cette jeune femme fragile.
On s'ennuie au début, la mise en place est longue puis la fin s'accélère. Les quinze dernières minutes, on se réveille pour essayer de comprendre ce qu'il s'est passé,d'autant plus que la fin du film est inachevée. Film donc très moyen.
Certainement influencé par certains films de Polanski, Sebastian Silva signe un film intriguant et déroutant dans lequel Alicia se rend en vacances au Chili avec sa cousine et les amis de celle-ci. Quand sa cousine doit partir, elle laisse Alicia avec ses amis sur une île isolée de tout. Rapidement, on se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond chez Alicia : réservée, un peu névrosée et surtout paumée, elle voit en ses nouveaux camarades des gens bizarres. Il faut dire qu'elle se retrouve avec le petit ami de sa cousine qui étudie l'hypnose, avec la sœur de celui-ci qui semble la mépriser et avec leur ami aux manières éès vite, le climat s'installe et met le spectateur mal à l'aise, pris entre la compassion et la méfiance pour le personnage d'Alicia. Se servant des superbes décors du Chili, le cinéaste nous plonge parfaitement bien dans une atmosphère oppressante et nous mène de bizarreries en bizarreries jusqu'à une fin qui nous laisse un peu sur notre faim... Mais il faut lui reconnaître la force de son style, parfaitement efficace et le talent de Juno Temple, qui se révèle parfaite en jeune femme aussi mystérieuse que névrosée.
Après les remarqués La nana et Les vieux chats l'an dernier, revoici le metteur en scène chilien Sebastian Silva dans une production américano-chilienne très étrange. Du beau monde au casting : la toujours très convaincante Juno Temple, le d'habitude plutôt comique Michael Cera (très inquiétant ici), la belle Emily Browning (vue dans le non moins étrange Sleeping Beauty), Catalina Sandino Moreno (Maria, pleine de grâce) et Agustin Silva (frère du réalisateur). D'entrée une ambiance tendue se met en place. La tension ne retombe jamais, montant même crescendo jusqu'à...
Magic Magic est un film absolument remarquable. Du point de vue de la mise en scène, la manière de Silva de filmer la dégradation psychologique de son héroïne est avec peu d'effets, Magic Magic est un film étouffant, anxiogène et radical qui à traite de la folie en laissant une part non négligeable à l'ambiguité. Vers la fin, le film s'approche même de la sphère du fantastique en nous laissant réfléchir aux possibles sens de ce à quoi nous venons d'assister. Là est peut-être la limite du film, à force de laisser des blancs, on risque de s'y perdre un peu même si l'expérience du dédale est ici fascinante. Hypnose, scizophrénie et angoisse existentiel au coeur d'un microcosme ou les individualités ne cessent de se révéler. Juno Temple porte le film de bout en bout en livrant une interprétation aussi saisissante que bouleversante du personnage d'Alicia. Michael Cera et Emily Browning continuent eux-aussi à prouver qu'ils font partie des acteurs les plus talentueux de leur génération. Subtil dans sa manière de montrer la montée en puissance de son héroïne dans la paranoia, Magic Magic est un film riche et angoissant qui dérange autant qu'il fascine, une oeuvre à découvrir sans aucun doute.
Un thriller paranoïaque d'un style épatant, mise en scène excellente, Juno Temple formidable, et dénouement magistral. Courrez-y mais soyez avertis, on n'en ressort pas indemne.
Vendu comme un teen movie d'horreur, c'est en fait un film d'auteur plutôt tenté par une suggestion à la Tourneur, mais gardant les archétypes du genre. Le résultat est un peu en porte-à-faux et inégal.
Les + : Une belle réussite dans le registre extrêmement casse-gueule du thriller psychologique centré sur la défaillance progressive d’une personne. Avec un casting fourni en jeunes talents et l’incroyable maîtrise de la caméra de Sebastian Silva, Magic Magic finit par trouver le bon ton et développe une ambiance lourde, anxiogène, suffocante voire perturbante alors que le spectateur est à la fois dérouté et fasciné par cet objet étrange rappelant le travail d’un Polanski sur des Répulsion ou Le Locataire.
Les - : Des personnages secondaires bruyants parasitant un peu l’installation et le déploiement de la tension inquiétante.
Embarquée par sa cousine Sara et sa bande d’amis sur une île isolée alors qu’elle est en vacances au Chili, Alicia se replie de plus en plus sur elle-même. Elle commence alors à perdre peu à peu ses facultés mentales sans que le groupe qui ne fait aucun effort pour l’intégrer, n’y prête attention. Pour son troisième film, Sebastián Silva (La nana, Les vieux chats) cite Roman Polanski et plus particulièrement ses films Le locataire et Rosemary’s Baby comme source d’inspiration. À l’instar du réalisateur franco-polonais, le jeune cinéaste parvient, il est vrai, à créer une ambiance tendue où le spectateur ne sait jamais à qui se fier. Alicia sombre-t-elle dans la démence ? Les amis de sa cousine sont-ils vraiment aussi sadiques qu’elle le prétend ? Si Magic Magic répond rapidement à nos questions, le film continue de nous plonger dans une atmosphère...
Venez lire la suite de ma critique sur mon site ScreenReview !!
Prenez votre télécommande. appuyer sur n'importe quelle touche de chaine télé et regardez sans interruption pendant 1h37. Il y a de très fortes chances que ce soit plus intéressant que Magic Magic. C'est incroyable que des films pareils puissent encore trouver leurs chemins en salles. Je me hasarde pourtant régulièrement à aller voir des films indépendants, à petits budgets, pour le plaisir de tomber sur des perles d'émotion et de sensibilité. Mais là, absolument rien à sauver. Le film a l'air d'avoir été improvisé de bout en bout et on s'ennuie à mourir pour cette "histoire" qui ne mérite franchement pas d'être raconté, ni sur grand écran, ni même sur un écran smartphone. Passez votre chemin, et optez plutôt pour le film à l'affiche dans une salle voisine, il sera de toutes les façons meilleur que ce....film.
Aller je mets 2 parce que c'est vraiment tout ce que ça vaut ! Les acteurs sont bons, mais c'est lent, la fin est décevante, aucun intérêt à ce film ! On ne comprends ni d'où vient le problème du personnage principale, ni le but du film ! J'en suis sortie limite mal à l'aise !
Avec un œil perverti de génie Silva nous plonge aussi facilement que son héroïne (Juno Temple, fascinante) dans une lente petite mort psychologique qui vous ne laissera certainement pas indifférent. A voir pour les plus courageux.