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    Magic Magic
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    2,6
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    112 critiques spectateurs

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    Piwi47
    Piwi47

    46 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2013
    « Magic, Magic » est le troisième film du réalisateur Sebastian Silva, mais son premier tourné en langue anglaise. Présenté en avant-première mondiale au Festival de Sundance, puis au Festival de Cannes en mai dernier, à la Quinzaine des Réalisateurs, ce thriller met en scène Michael Cera, Juno Temple et Emily Browning.

    Synopsis Allociné : Pendant ses vacances au Chili, Alicia, une jeune américaine réservée, se retrouve embarquée par sa cousine Sara et sa bande d'amis sur une île isolée. Personne ne fait vraiment d'effort pour intégrer Alicia. Elle se replie de plus en plus sur elle-même et commence à perdre peu à peu ses facultés mentales sans que le groupe n'y prenne garde …

    Un teen movie horrifique en quasi huit clos, sans menace, sans peur, et sans verser une seule goutte de sang ? Pari original et risqué mais réussi haut la main par Sebastian Silva.

    « Magic Magic » raconte des vacances qui tournent mal, lorsqu'une des jeunes adultes de la bande commence progressivement à développer des symptômes délirants sans que personne ne s'en inquiète, puis se trouve confrontée à la paranoïa, l'isolement et l'exclusion au sein du groupe.

    Probablement bercé dans sa jeunesse par des old Polanski's, « Répulsion », « Rosemary's Baby » et « Le Locataire », Sebastian Silva propose un long métrage étonnant, surprenant d'une part grâce aux effets de mise en scène, propices à la création d'une atmosphère étouffante et anxiogène – merci au passage à l'éblouissant travail de photo de Christopher Doyle, chef op' attitré de Wong Kar Waï, toujours réputé pour son exigence et son avant-gardisme, qui fournit ici un remarquable jeu de lumières et de couleurs en cascades – d'autre part, grâce au talent des comédiens, à commencer par son héroïne déréglée, Juno Temple.

    Juno Temple poursuit en effet le chemin cinématographique tortueux et extrême (mise en danger de son corps), amorcé par sa présence chez Gregg Araki (« Kaboum ») ou chez William Friedkin (« Killer Joe »), dans un rôle de jeune femme prisonnière des arcanes de la folie. Il est vrai que l'actrice britannique est fort bien aidée par ses camarades (excellents Michael Cera et Emily Browning, à contre-emploi) et par Sebastian Silva, à la fois marionnettiste et illusionniste (les impressions subjectives orchestrées par des moyens purement artistiques).

    Bilan : Un thriller paranoïaque Polanskien sombre et cruel, échafaudé grâce à l'ambiance déroutante mise en place par Silva et l'excellence des comédiens.

    Anecdote : Avant d'être metteur en scène, Sebastian Silva a été 1er assistant – réalisateur pour « Avant la nuit » de Julian Schnabel, « Babel » d'Alejandro Gonzalez Inarritu et plus récemment « A la merveille » de Terrence Malick.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 8 septembre 2013
    En lisant une critique négaitve annonçant "nul, il ne se passe rien", je me suis dit.. oh ça doit être exagéré...
    Mais non en fait il ne se passe rien, rien de flippant, rien de surprenant, rien d'interessant... On attend, dans cette ambiance bizare, et.. et... rien ne se passe. Même la fin est ?????
    Pourquoi le classer en film d'horreur ? Non vraiment pas contente du tout. Les acteurs ne sont pas mauvais mais comme globalement ils ne se passent pas grand chose, ils auraient eu du mal à planter le film.
    ptiteabeille
    ptiteabeille

    8 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2013
    Pas mal du tout ce film! Très bon acteurs.
    Par contre, il y a plusieurs choses qu'il va falloir m'expliquer :
    - Pourquoi ça s'appelle "Magic Magic"?
    - Pourquoi c'est classé dans "épouvante-horreur"? Je suis une adepte de ce genre de film et "Magic Magic" n'a rien à voir avec un film d'horreur!
    - Et enfin... une question sur la fin du film : spoiler: elle s'étouffe avec une feuille de tisane ou bien??


    Malgré toutes ces interrogations, j'ai passé un bon moment.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 septembre 2013
    Il ne se passe simplement rien du début à la fin...
    César D.
    César D.

    37 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 septembre 2013
    c'est l'histoire d'une jeune fille qui a oublié de prendre ses médocs pour ses troubles psychiatriques, c'est bien ça?
    ah non? bon, bah j'ai pas tout compris alors.
    d'habitude, j'apprécie les films à l'atmosphère fantastique et trouble, mais là, j'ai juste été irrité par cette blonde siphonnée.
    allez hop, aux oubliettes!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 septembre 2013
    Déception déception c est lent et inutile quel est le but ? L histoire ? Le début et la fin sont sans saveur aucune ;-(
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2013
    Curieusement, certains considèrent Magic magic comme un film étrange, alors qu'il m'est apparu comme un bijou de limpidité et de réalisme. Bien sûr, ce qu'on voit à l'écran est parfois dépendant de l'état mental de son héroïne principale, mais tout film qui traite des altérations mentales comprendra une part de subjectivité (cf Psychose ou Vertigo) sans quoi il n'atteindrait pas son but.

    Le prétexte est simple : ... la suite ici :
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2013
    Saisissant , c'est le mot qui me vient a la sortie de la salle , L'intrigue est bien ficelée et l'interpretation est au top. Franchement une bonne surprise.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 septembre 2013
    Ce film est à savourer avec le temps. Alors qu'en regardant le film j'étais sceptique, le fait d'y repenser après l'avoir vu me fait l'apprécier encore plus. Ce mettre dans la peaux des personnages... Ce doit juste être horrible.

    L'histoire, la mise en scène, l’esthétique n'a rien d'originales le grand point fort de ce film selon moi sont les acteurs qui sont juste EXTRAORDINAIRE. Que ce soit Emily Browning, Juno Temple ou Michael Cera ils sont juste magnifiques. Leurs performances est parfaite.

    Le film est très frustrant et la fin spoiler: l'est encore plus... Moi qui aime les happy end pour ce film c'est raté.


    Bref c'est un film qui pour moi est surtout mis en valeurs par des acteurs de talents.
    Charles G
    Charles G

    34 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 septembre 2013
    Le point le plus attrayant du film est certainement son casting ; le délicieux Michael Cera que l'on ne se lasse pas voir et Juno Temple révélation XXL de 2011 dans le superbe Killer Joe, où elle jouait déjà une pauvre fille, cette fois-ci au sens propre. L'affiche nous vend un huis-clos dérengeant à la Polanski des débuts mais calmez vos débuts d'érection messieurs, il n'en est rien. Malheureusement, le film n'atteint jamais l'intensité nécessaire pour nous éblouir, et il opère sur le même rythme de la première à la dernière seconde, ce qui peut créer des phases d'ennui alors qu'il s'agit d'un film d'1h30... Sans doute ne scénario ne va-t-il pas assez loin, et seul Michael Cera arrive à montrer l'étendue de son talent dans ce petit projet pourtant fort prétentieux (cf la promesse de l'affiche). Au final, on ressort de la salle avec de légers maux de tête, déçu de n'avoir pas été emporté davantage... Les paysages sont beaux mais sont inutilisés, de même que la moitié des personnages. Passage au casting US raté pour Sebastian Silva.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 2 septembre 2013
    Après son dernier film “Les vieux chats” (2010), qui abordait avec panache le thème de la dégénérescence mentale chez les personnes du troisième âge, on pouvait sans trop de difficultés imaginer un nouveau beau film du réalisateur chilien Sebastian Silva. A ce propos, je vous livre un sentiment personnel : je n’ai jamais été autant emballé cette année à l’idée d’aller voir un film, suite à la lecture du synopsis. Il n’y a peut-être que “Mud” qui nourrissait une telle attente chez moi, c’est dire !

    “Magic magic”, c’est une déception à la hauteur de la surestime dont je l’ai crédité. Il y avait pourtant de quoi faire : un paysage chilien désert et somptueux, un casting plutôt sympa (Juno Temple, Emily Browning, je ne nomme pas l’acteur Michael Cera puisque ce dernier est totalement agaçant dans le film), un sujet d’étude qui me passionne et qui, en plus, s’inspire d’un fait divers récent (deux amies chiliennes étaient en vacances au Brésil, l’une est devenue schizophrène sans que l’autre s’en aperçoive).

    Le début du film est poussif, mou, brouillon. On s’attend alors au pire pour la suite. Cette dernière est une espèce de cacophonie insupportable, où la musique donne la migraine, où les personnages parlent en anglais et en espagnol … On reste donc largement à distance fasse à la perte des facultés mentales du personnage principal. De plus, l’emploi de certains codes propres aux films d’horreur (la cabane hantée par exemple) n’est pas judicieux.

    Seules deux scènes (la brûlure et le saut du haut de la falaise) permettent de se poser une question intéressante sur ce film : La protagoniste est-elle réellement schizophrène ou bien n’est-elle qu’une victime des agissements malsains de ses compagnons de fortune ? Au lieu de répondre à la question, Sebastian Silva nous gratifie d’un nouveau raté : une fin brutale et mystique, durant laquelle chaque spectateur de la salle pense très fort : “Bon débarras !”

    Pour conclure, “Magic magic” manque cruellement de maîtrise et de limpidité pour traiter de la folie avec brio. Mon plus gros faux-espoir de l’année, en somme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 septembre 2013
    J'ai tout de suite apprécié l'atmosphère particulière de film. Le personnage principal est très bien interprété et on est tout de suite pris dans des interrogations sur la réelle responsabilité de son "pétage de plomb"; quelques indices sont d'ailleurs assez bien instillés tout le long. Le cas particulier développé dans ce film renvoie peut-être en même temps à un sentiment de malaise assez général, connu dans le quotidien ou dans ce genre de situation, ce qui fait accrocher d'autant plus. On reste légèrement insatisfait sur la fin. Un conseil cependant : à ne pas anticiper comme un vrai film d'horreur / d'épouvante ou bien vous risquez d'être déçu-s.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 septembre 2013
    C'est sombre et très bien joué. On se sent par moment désemparé mais quand le générique de fin arrive on se sent tout ému avec les poils dressés. Un très beau film sur l'isolement, les relations humaines etc
    Michael Cerra est déroutant en sale con, on n'est pas habitué à le voir dans ce genre de rôle.
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 septembre 2013
    Sebastian Silva a raconté s'être inspiré de l'histoire de deux Chiliennes parties en vacances au Brésil où l'une a commencé à développer des signes de schizophrénie sans que personne ne s'en aperçoive. Sujet intéressant, et dans le prolongement de " La Nana", qui déjà portait sur une forme d'enfermement ; en choisissant cette maison sur une île perdue au milieu de nulle part, il s'offre même un huis clos des grands espaces, les balades des adolescents se terminant immanquablement par cette maison qui apparaît d'abord comme un refuge pour progressivement devenir une sorte d'Amityville mentale pour Alicia.

    Quand elle arrive à Santiago après plusieurs heures de vol depuis la Californie, Alicia tombe sur la petite troupe prête à partir, et sa demande légitime de prendre une douche contrarie ses futurs colocataires qui la cataloguent d'emblée comme l'empêcheuse de s'éclater entre potes. Ces plans de la première rencontre sont filmés à hauteur de taille, et les têtes n'apparaissent qu'au bout d'une trentaine de secondes, teasing du processus de perte d'identité que va subir Alicia. L'arrivée dans le Sud du Chili est filmée à travers le regard d'Alicia qui voit défiler les arbres le long de la route, qui prennent petit à petit un aspect inquiétant, comme des gibets, entourés de vols de corbeaux.

    Quand Alicia se plaint de la musique, Barbara lui enjoint de mettre un CD de son choix ; ne connaissant pas les disques, elle met le premier venu qui déplait aussi tôt à la conductrice, et reste bloqué en lecture : comme dans de nombreux films d'horreur, les objets ne font pas ce qu'il est prévu qu'ils fassent, et même s'il est normal qu'une carabine tue un oiseau, quand Brink en abat un, c'est la stupeur qui s'empare de la petite troupe. Sebastain Silva s'est visiblement amusé à jouer avec les codes des films d'horreur adolescents du type "Scream" et "Souviens-toi l'été dernier", mais l'intérêt du projet réside dans l'ambigüité du processus de perte de contact d'Alicia avec la réalité : est-elle vraiment la tête de Turc du groupe, ou bien se construit-elle dans sa tête tous ces signes qui la pousse vers la folie ?

    Projet intéressant, mais qui n'atteint jamais son but. Alors que tous les ingrédients sont là pour faire un film à la "Rosemary's Baby", la sauce ne prend jamais. La faute au personnage d'Alicia lui-même, joué par Juno Temple (" Kaboom", " Killer Joe"), petite musaraigne effarouchée qui est tellement peu agréable qu'on finit par ne ressentir aucune empathie pour elle, juste de l'agacement, puis du désintérêt pour terminer par de l'ennui. Soit il s'agit de montrer les phénomènes de groupe qui peuvent amener à la mise à l'écart et à la victimisation d'un de ses membres, soit il s'agit de décrire un processus mental d'auto-isolement, mais cette entre-deux ne fonctionne ni dans un registre, ni dans l'autre.

    la suite sur les Critiques Clunysiennes
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 septembre 2013
    Excellent thriller psychologique où une jeune femme fragile perd pied à l'étranger avec des gens qu'elle ne connaît pas et qui ne la comprennent pas alors qu'elle est tout à fait normale, juste momentanément désorientée et insomniaque.
    J'ai adoré.
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