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Un visiteur
5,0
Publiée le 28 janvier 2014
Au risque de paraître pompeux et présomptueux mais j'assume, ce film est trop intelligent pour son bien. Oui c'est un film d'épouvante qui affecte le spectateur sans utiliser les artifices habituels. Des décors sublimes pour servir la lente descente aux enfers d'Alicia (+1 pour Juno Temple que je ne connaissais pas avant ce film). Le dernier tiers du film agrémenté par la culture ancestrale des mapuche(il me semble)est absolument fascinant ,grâce à la montée progressive du malaise tout le long du film.
Le retour de Juno Temple qui avait fait son apparition dans des films notables tels que Mr Nobody, Kaboom ou encore Dirty Girl. Cette fois-ci Juno joue un personnage plus que perturbé suite à de nombreux évènements frustrants et certaines visions morbides. Dès les premières minutes nous découvrons un personnage principal fragile et mal à l'aise qui ne tardera pas à nous ne faire voir de toutes les couleurs. Magic Magic nous fait voyager dans un univers perturbant et permet aux spectateurs de ressentir un mal aise presque permanent, ce qui créé toute la magie² du film. Etant très intéressé par la psychologie, je noterais ce film comme étant "Très bien".
J'ai beaucoup aimé. Une atmosphère pesante tout au long du film, qui devient de plus en plus lourde et glauque à mesure qu'elle plonge dans la final m'a laissé bouche bée, c'est très surprenant, dérangeant même.
Trés grosse deception. Pendant les premiéres 45 mns, le film se traine pour nous faire découvrir la montée en puissance de l'heroïne. Puis, nous sommes pris dans un engrenage ou tout se bouscule. Tension, suspens sont au rdv. Malheureusement, nous restons désagréablement surpris de la scéne finale. A mon sens, le titre "magic magic", aurait pris sa vraie dimension dans le cadre d'une purification et d'une rédemption de la miss Temple.
J'ai aimé l'intensité de cette actrice(scéne d'hypnose).
Très étonné que Ari Aster n'ait pas mentionné ce film dans ses influences pour Midsommar... Encore se peut-il qu'il ne s'agisse que de similarités qui relèvent davantage de la coïncidence que d'autre chose, il n'empêche qu'il ne m'a pas fallu longtemps pour faire le rapprochement entre les deux films: c'est peut-être d'ailleurs pour cela que j'ai bien aimé "Magic Magic". Il s'agit d'un film d'ambiance assez malsain dans la manière dont les situations exposées s'articulent autour de quiproquos, de mésententes et de confusion totale, tant entre les personnages et ce à tous les niveaux (de la différence de langage jusqu'à la manière de manifester ses envies et besoins) qu'entre la protagoniste (Alicia) et l'environnement rural étranger pour lequel il lui semble infaisable de s'accoutumer. L'intrigue joue sur cette sensation de ne jamais pouvoir vraiment poser pied à terre; dès le début elle se retrouve isolée avec des gens qu'elle ne connait pas et tente tant bien que mal de s'accrocher à un point de repère qui semble instable et peu fiable de son point de vue, tout lui semble hostile. Il y'a cependant la présence d'un certain "enchantement" (comme le titre l'indique), qui, au lieu de contrebalancer cette forme d'oppression, semble paradoxalement la conforter: changements soudains et déformations du décor (le motif des fleurs sur le canapé), répétitions de certaines scènes sous des angles différents (les séquences avec les animaux), la "métamorphose" surprenante de certains personnages et de leur expression, le thème des rites ésotériques… Tous ces éléments qui rendent compte de cette impression de vertige constant n'est pas sans rappeler le chef-d'œuvre d'Ari Aster, bien qu'il soit de façon évidente d'un tout autre niveau en terme de qualités cinématographiques.
Ça fait très mais très très longtemps que je n'arrêtais pas le visionnage d'un film...... Et j'ai même tenu pendant plus d'une heure, pourtant l'histoire empire a chaque minute. C'est incroyable de trouver sur internet des critiques positives sur Magic Magic !! Or, déjà un film avec Catalina Sandino et Michael Cera risquera toujours d'être mauvais.