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zhurricane
85 abonnés
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1,0
Publiée le 4 septembre 2015
Je pensais avoir le droit à un americain pie norvégien, est bien même si ça part sur les chapeaux, après 15 minutes l'ennuie est total, il ne se passe rien, la réalisatrice brasse de l'air.
Non mais sérieusement il a touché avec son pénis en érection durant une fête au centre de jeunesse!ok oui mais si c'était que ça qui frôlé la bêtise…Le film se déroule dans un bled perdu en Norvège et Alma en pleine ébullition hormonale s'ennuie et du coup elle nous refile le syndrome!elle se met à fantasmer voir halluciner, digne d'un soucis psychiatrique,puis c'est niais mais d'une puissance!on y croit pas une seconde,dommage le synopsis avait du potentiel, et j'ai été habitué à un cinéma Scandinave de meilleur facture.1,5/5
L'adolescence est le coeur de ce film, cette période où nos envies sexuelles naissent, au travers d'Alma, et où l'on se rêve à refaire le monde, comme le fait "Saralou". Le traitement "nordique" du film m'a donné l'impression de voir un peu les pages d'un magazine Ikéa saupoudrées de sexualité. Tout est propre, lisse mais donne beaucoup de charme à l'ensemble auquel on ajoute une narration décalée avec les airs d'un Submarine de Richard Ayoade. C'est mignon avec un humour de situation qui m'a fait sourire. Pas le film de l'année, c'est certain, mais un bon moment, différent, car ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion d'approcher le cinéma norvégien.
L’intrigue de Turn me on (2011) (adapté du roman "Få meg på, for faen" d'Olaug Nilssen, publié en 2005 et adapté en pièce de théâtre en 2007) se déroule en pleine région des fjords, dans un coin paumé de la Norvège où les adolescents tentent ce qu’ils peuvent pour passer le temps au milieu de cette verdure où gambadent des moutons. On y fait la connaissance d’Alma, une adolescente de 15 ans, en pleine découverte de sa sexualité et qui passe le plus clair de son temps au "téléphone rose". Son quotidien va s’en retrouver chamboulé le jour où elle deviendra la risée de tout le collège. L’originalité de ce teen-movie nordique c’est que pour une fois, l’adolescent puceau obnubilé par le sexe est une fille, mais pour le reste, c’est le calme plat. Certes, on s’amusera de voir Alma dans ses délires érotiques (lorsqu’elle s’imagine tout un tas de choses dont les retours à la réalité s’avèrent à chaque fois gênant), mais au final, le film en lui-même s’avère assez mollasson, manquant clairement de piquant et d’humour.
Les filles aussi ne penseraient-elles qu'à ça? C'est ce que tente de nous prouver Turn me on, une chronique adolescente norvégienne, un peu dingue, mais pas trop. Le scénario manque un peu d'épaisseur, mais la fraîcheur du film compense ses faiblesses. Revigorant.
Bonne chronique de l'adolescence traitée sur un mode comique qui n'est pas sans rappeler "Bienvenue dans l'âge ingrat" qui lui aussi avait une héroïne en proie à de nouveaux désirs. L'humour à des airs scato qui avaient fait la gloire des "American Pie", mais ce serait une erreur de limiter la comparaison à ce seul argument. "Turn me on" cache, sous ces faux-airs de teen comedy, le portrait d'une ado qui se confronte à ses désirs avec un aplomb que les générations précédentes n'auraient jamais eu. Une sorte de non-innocence qui finit par lui jouer des tours mais reflète une certaine réalité où la sexualité précoce n'effraie pas les jeunes ados, bien au contraire.
Un teen movie sympathique, emballé avec ce recul et cet humour froid (dispensé avec beaucoup de parcimonie) typique des comédies nordiques. Le film a le bon gout de jouer cartes sur tables et de parler de la relation au sexe des ados sans fausse pudeur, au travers des errements d'une adolescente en pleine ébullition hormonale. C'est bien raconté, les personnages sont attachants, et bien qu'on sente le désemparement total de la jeune fille et l'ennuie profond qui la gagne dans cet environnement déprimant, le film ne l'est jamais - déprimant et ennuyeux - et on suit avec plaisir ce mini parcours initiatique assez touchant bien que sans grande originalité. Sympathique et bien foutu.
Le cinéma norvégien est digne d'intérêt, très souvent traversé d'humour délicat, dérangé ou frappadingue. Ici le portrait de la jeune fille de 15 ans est d'une grande justesse, l'intrigue apparemment anecdotique, est d'à propos : le cinéaste nous plonge dans le monde parallèle des ados, et leur hiérarchie exacerbée des valeurs . C'est enlevé, fin et utile. A ne pas manquer.
On pouvait se demander comment l’humour scandinave, connu pour son ton direct, pouvait être transposé à un teen-movie. Le résultat est une comédie bien loin des potacheries de Judd Appatow, ici se mêlent un franc-parler plein de cynisme jouissif et une image pleine de réalisme de cette période délicate de la vie qu’est l’adolescence. A travers les difficultés de cette jeune fille découvrant ses pulsions sexuelles sans savoir les gérer, nous nous retrouvons tous facilement, hommes ou femmes. Le ton ironique et parfois choquant que prend la narration de cette petite comédie de mœurs pour nous dépeindre le contexte tant géographique que social dont lequel elle évolue est la base d’un humour noir irrésistible que l’on retrouve dans certains dialogues très bien écrits.
Même si sorti du premier quart d'heure on s'ennuie on ne peut que reconnaitre les Norvégiens sont des fous! Après Happy happy! cet été qui s'attaquait de front aux problèmes sexuelles de couples quadragénaire dans la toundra Norvégienne, ce film montre de manière direct et pourtant pudique les aléas et les envies sexuelles d'une ado! Ils sont fous ces Norvégiens! Le film même s'il est porté par une formidable jeune actrice tourne vite en rond et laisse de marbre!
Inconditionnels du "politiquement correct", passez votre chemin ! Voici un petit film assez court (1h15), impertinent, bourré de vitalité, de répliques savoureuses, de tas de trouvailles et qui appelle "les choses" par leurs noms. Je pense que ceux qui comprennent le Norvégien se régaleront encore plus. Quant à moi, j'ai dû me contenter des sous-titres, déjà pas mal. A voir avant qu'il disparaisse aux oubliettes.
Film plutôt original, en tout cas différent. Le film n'est pas long ce qui le rend assez digeste vu le scénario un peu maigre mais qui suffit à intéresse. Un sorte d'analyse sur la jeunesse et la découverte de nouveaux désirs que l'ancienne génération ne comprend pas puisque le sexe est beaucoup plus présent que par le passé. On n'en ressort pas ébloui mais c'est suffisamment intéressant pour passer un bon moment.
Des rôles pas forcement faciles à jouer et pourtant très bien interprété par ces jeunes acteurs Norvégien. Le scénario est original et traite d'un sujet dont on parle peu, aussi bien et aussi franchement. Sans tabou, sans gêne, la réalisatrice nous plonge dans un monde qu'on a vite oublié, passé l'enfance et arrive à nous faire rire et à nous émouvoir ! A voir !
Pas mauvais sur la forme, mais dans le fond on tourne vite en rond. Malgrès les bonnes interprétations des actrices et des paysages qui nous changent de la production américaine on se demande pourquoi la réalisatrice à voulu faire un long métrage sur ce qui pouvait donner, au mieux, un court.